Le récit « Toi-Nous » : le virtuel et le réel en littérature

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Vu par le regard d’un auteur et artiste, L. F.

Rappel du thème : une histoire d’amour. Une passion aux débuts fulgurants malgré les multiples obstacles.Puis, chez elle, l’affadissement brutal. Inexpliqué, incompréhensible pour lui, voire pour elle. Des caractères de feu. La volonté commune d’y croire encore qui les fait « repartir » 22 fois après 22 ruptures. L’impossible, l’ambiguïté, le vouloir, l’irrémédiable : vous trouverez toutes ces étapes de la passion amoureuse dans ce court opus que Claude Colson nous livre en alternant, une fois encore – mais encore différemment – trois genres littéraires. La violence des sentiments, la force des mots.

Une page de ce blog est consacrée au livre ici (avec modalités d’acquisition éventuelle).

La perception de L. F. : Je me suis déjà posé cette question en littérature : comment la notion de commmunication virtuelle va-elle survivre et être illustrée dans la littérature du 21ème siècle ? Lire la suite « Le récit « Toi-Nous » : le virtuel et le réel en littérature »

Une bonne critique du récit « Chemins croisés »- ed. de la Rémanence

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Missnefer13500, le 04 octobre 2015 (sur Babelio)

Merci à Babelio et aux éditions Rémanence pour m’avoir permis de découvrir ce roman dans le cadre de Masse critique
Changement de style litteraire avec cette lecture autobiographique, et un petit plongeon dans les années 50, que je n’ai pas connu , pas encore née. Pour autant, j’ai apprécié cette lecture, avec un peu de nostalgie, car je me suis revue dans les préaux d’école, et j’ai connu cette ambiance et ces amitiés simples, ces jeux de rue, le catéchisme, (10 à 15 ans plus tard c’était encore comme çà) le tout de manière un peu différente bien sur , je suis une fille.
J’ai énormément goûté au style de l’auteur qui sait rendre les ambiances, et les décors. Un style fluide agréable et riche en vocabulaire ce qui rend le récit très agréable.
Nous suivons donc l’auteur , comme si nous feuilletions son album photo personnel, de la mort de Pierre en passant par leur jeunesse commune, sa vie d’adulte et jusqu’à sa retraite et nous revenons au décès de son ami d’enfance. la boucle est bouclée, Il parait que c’est ainsi que se doit être.
Il nous montre comment nos chemins se croisent et se décroisent au fil du temps, certaines amitiés en font les frais , d’autres perdurent, même si les rencontres ne sont pas toujours très régulières .
C’est très nostalgique, et pas triste pour autant, c’est frais et plein de vie, de ces souvenirs de jeunesse, de cette insouciance qui lui est propre . Puis au fil des ans , le terme de notre vie se profile à l’horizon et c’est avec le départ des autres que l’on en prend conscience. Pourtant ne peut on pas dire comme Emily Brent dans 10 Petits nègres « Au printemps de la vie nous sommes déjà morts « ? tellement il est vrai que dès notre naissance nous mourrons chaque jour.
Cette lecture nous interroge sur les choses essentielles de la vie
Que reste- t-il de l’ homme après sa mort , comment le conserver dans les mémoires ?
Pourquoi pense -t-on que le rythme de la vie s’accèlere ,passé un certain age ? Enfant nous souhaitons grandir vite, devenir adulte et à l’âge adulte, nous rêvons de notre enfance passée.
Ce roman traite également des changements inhérents au modernisme et les répercussions positives et négatives. Pour l’auteur qui a connu un tout autre mode vie plutôt convivial, c’est assez négatif et à vrai dire je le suivrais assez sur ce terrain, pour autant, c’est un bon sujet à débat.
Pour terminer je dirais que la page de couverture est vraiment belle, et c’est elle qui me fait dire que j’ai l’impression de suivre l’auteur à travers son album photo.
Un livre court de 110 pages qui se lit très vite, touchant et plein d’émotions, une histoire dans laquelle chacun de nous peut se reconnaitre.
NDLR : je le présente entre autres – Dimanche 11 octobre AM : salon du livre de Brétigny sur Orge- 91 – (espace Mandela).
Consultez sur ce blog ou sur FN la page dédiée à mes dédicaces et signatures d’auteur.
(nouvelle couverture pelliculée brillante, nouveau prix : papier 12 euros, ebook 4,99  Chemins croisés)

Avis de Christine Brunet, auteur, sur ma trilogie aux éditions Chloé des Lys

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Ces 3 livres :Saisons d’une passion ; Léna, une rencontre, Toi-Nous sont parus entre 2007 et 2009. Ils n’ont aucune suite entre eux et se lisent séparément, chacun racontant une histoire individuelle. La parenté est d’une part celle du thème : la passion amoureuse vue par un homme dans la relation homme-femme, et d’autre part celle de la forme : chaque livre mêle le récit, les poèmes en vers libres et le journal intime (cependant la structure de leur association est à chaque fois différente).

Avis de Christine Brunet, auteur de thriller :

« Je suis à quelques heures de mon départ en vacances et, comme un fait exprès, je reçois deux livres de Claude Colson.

Je laisse tout tomber et j’ouvre Saisons d’une passion Je lis et lis puis, incapable d’arrêter ma lecture, je poursuis dans la foulée par Lena, une rencontre… J’ai commencé… J’ai besoin d’aller jusqu’au bout.

1er avril: FIN… « Comment ça, FIN ? Ah non, ça, c’est pas possible! »

Je m’insurge puis je me dis que j’ai dû rater quelque chose… Je tourne les pages… Rien… Non, c’est bien fini ! Je n’en reviens pas. Lire la suite « Avis de Christine Brunet, auteur, sur ma trilogie aux éditions Chloé des Lys »

Note de F. Martini sur « Léna, une rencontre »- autofiction

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Léna, une rencontre – ClaudeColsonEd. Chloé des Lys, 2007, 151 p, 21 cm – isbn : 978-2-87459-237-9.- Le livre :

Voici ce qu’en dit François Martini, lui-même auteur :

« Claude Colson, connu comme Monilet sur les forums, est rien de moins que l’inventeur d’un genre romanesque nouveau : le roman « à la Monilet », composé d’une nouvelle, d’un recueil de poèmes et d’extraits de journal intime. Monilet est poète, ce qui me gêne beaucoup pour commenter ses livres, mais j’ai promis un commentaire de Lena, le voici.

Lena est le second roman « à la Monilet » de l’auteur, et de l’histoire de la littérature sans doute. Le genre n’est certainement pas abouti, mais posséder cet ovni romanesque est une bonne chose : il est extrêmement original et, si l’on pouvait dire cela du précédent, je crois que Lena est plus maîtrisé que Saisons d’une passion, le premier du genre.

Dans les deux cas, c’est un roman immobile : l’aventure amoureuse est terminée au moment où débute le récit. Tout est dit dans le ton du souvenir et du regret, parfois du désespoir. L’art de Claude Colson tient dans la justesse d’un langage précieux, dans le choix de mots exquis, dans l’exploration systématique de la détresse morale de l’amoureux abandonné. L’ensemble est très proche de, par exemple, Les tourments du jeune Werther. Quand on sait que Claude Colson est féru de littérature allemande, ce n’est pas si surprenant. Il y a du Sturm und Drang chez cet homme-là.

Lena a l’avantage sur Saisons(1) de proposer quelques éclaircies dans un paysage amoureux très sombre. Claude Colson traite de l’ensemble de la liaison entre le narrateur et son amie d’un temps. On peut errer dans ce livre, sans le lire dans l’ordre, et passer sans cesse du court récit d’introduction aux pages du journal, puis aux poèmes. Trois éclairages différents, trois manières, et, toujours, une maîtrise admirable de la langue. C’est comme une douceur amère. Tim Burton, le cinéaste, disait, dans une interview, à propos de Charlie et la chocolaterie, qu’il n’aimait pas ce qui était trop sucré et qu’il préférait un peu d’amertume en tout. Ici aussi, les goûts sont intimements mêlés. Les titres des poèmes sont éloquents : Rage impuissante, suivie d’Un baiser, ou Ivresse, puis Retenue, puis Misère, puis La fin.

J’espère quant à moi que Claude Colson finira par éponger ses tourments amoureux et adaptera sa manière unique de roman en triptyque à d’autres sujets. Allez, poète, écris-nous un roman d’espionnage « à la Monilet »(2) ! » F.M.

http://www.editionschloedeslys.be/catalogue/359-lena-une-rencontre.html

(1) : Saisons d’une passion, ed. Chloé des Lys (B)

(2) Je ne l’ai pas fait, mais j’ai écrit depuis un roman noir (court)ainsi qu’ un roman court mi-sentimental, mi-polar.

D’autres infos sur ce livre via la page dédiée sur ce blog.

Nouveau contrat d’édition

PETITE INFO : J’ai signé hier un contrat avec les éditions Langlois Cécile pour un nouveau roman court traitant d’un problème d’identité.

http://editionslangloiscecile.fr

Plus d’infos seront données, comme il se doit,aux abonnés à la lettre d’information du blog (ce qui est différent des abonnés simples, voir le pavé ci-contre « vous aimez mes écrits… »),

Festival de la biographie de Neuville en Ferrain (59)

neuville 2 pour bog Ce salon du livre se tiendra les 26 et 27 septembre 2015, de 14h30 à 18h30,

C’est le 20 ème festival de la biographie, organisé par la municipalité.
Après une candidature hors-délais l’an dernier pour mon livre « Chemins croisés », ed. de la Rémanence– 2014, j’ai eu le plaisir et la surprise de recevoir un courrier de l’adjointe à le culture me conviant à participer au titre d’auteur invité, le livre ayant été retenu par le comité de lecture.
Bien entendu, je compte donner suite.

Ce sera d’abord pour moi l’occasion de retrouver avec un indicible plaisir mon Nord natal, là où j’ai vécu 38 ans et qui reste sans conteste mon pays de coeur.
Par ailleurs, et chose aussi importante pour moi, c’est un tout petit petit début de reconnaissance pour l’auteur amateur que je suis, sur le point d’éditer son 9 ème livre.
Tous ceux qui sont dans mon cas savent l’énorme difficulté qu’il y a à être édité à compte d’éditeur puis à exister dans le monde de l’édition. Pour ma part, j’ai commencé à écrire il y a vingt ans et mon premier livre est paru fin 2002,
Ce petit mot juste pour partager ma joie avec ceux qui me suivent et que je remercie, merci aussi à mon éditrice, Mathilde Palfroy, pour avoir choisi mon ouvrage « Chemins croisés » afin d’inaugurer l’an dernier sa collection « Traces »
(« La collection « TRACES » accueille[au sein des éditions de la Rémanence] des récits littéraires qui retracent des parcours et/ou des tranches de vie significatifs ; pour faire perdurer, au-delà des années la trace des pensées, souvenirs et cheminements personnels de ceux qui ont désiré les partager par l’écriture.  « )

Chemins croisés – récit, éd. de la Rémanence, 2014 : le début du texte

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Présentation rapide : le décès brutal d’un ami de très très longue date m’a amené, à 60 ans passés, à refaire une partie du parcours commun et à réfléchir sur la place de l’amitié dans une vie.

C’est donc un récit émaillé essentiellement d’anecdotes d’une jeunesse dans les années 1955 à 1970  qui est ici relaté, pour évoquer ensuite plus rapidement l’époque menant à aujourd’hui. Vous pourrez également y trouver l’évocation de la vie rurale du Cambrésis (59) dans ces années-là, ce qui confère à l’ensemble un petit aspect sociologique.

je vous invite à découvrir la quatrième de couverture de l’ouvrage :

« Je vous livre ce récit, non prémédité, non programmé, en souhaitant qu’il vous marque autant que le firent pour moi les faits rapportés. Le décès soudain d’un ami de toujours m’a amené à prendre la plume. Ce fut une nécessité intérieure, une exigence irrépressible et j’espère que cette histoire sera pour vous, comme elle l’a été pour moi, l’occasion de réfléchir à la place de l’amitié dans l’existence. »

De ses années d’enfance à l’âge de sa retraite, Claude Colson choisit ses souvenirs et égrène les grandes étapes de sa vie et de celle de son ami Pierre. Mêlant au récit de multiples détails et anecdotes d’époque, Chemins croisés nous fait revivre l’évolution de soixante ans d’amitié ch’timi et sait nous présenter la vie, précaire et inattendue, dans toute son acuité et sa fragile beauté.

Tout  le début du texte est à lire ici :

http://www.youscribe.com/catalogue/tous/litterature/chemins-croises-2459152

(hommage à l’ami)

Achat direct en ebook :  https://www.7switch.com/fr/ebook/9791093552064/from/claudecolson

Les lecteurs et « Chemins croisés » (mai 2014, ed. de la Rémanence)

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Ce récit autobiographique est un livre-hommage qui retrace 60 années d’amitié « cht’immi », une amitié qui se forma au milieu des années 50. Une bonne moitié du livre dépeint la vie lente d’une enfance des années 60 dans les grandes plaines du Nord : chevaux, battages, mœurs d’une époque où la télé n’existait pas encore. Il revient sur tous les bonheurs partagés, y compris dans l’espièglerie de cet âge.

Découvrez ici le 15 premières pages http://www.editionsdelaremanence.fr/img/10008235-001/file/Extrait%20Chemins%20croisés.pdf

QUELQUES AVIS , avec à la fin quelques uns plus mitigés et l’un deux,  beaucoup moins positif.

De B. : « J’ai aimé lire ton texte qui me permet d’en connaître plus sur toi (eh oui je suis curieuse comme une vieille chouette on se refait pas) et qui est émouvant dans le genre « les champs d’honneur » de Rouaud ou « je me souviens » de Pérec.

Je pense qu’il y a là, entre les souvenirs des années 60 et l’évocation sensible d’une belle amitié, une jolie matière. »

De M.P. : « Bonjour Claude. Je suis émue, très émue et j’ai même pleuré à la fin du livre. Quel merveilleux livre, si bien écrit, si fluide, si vrai ! J’ai été très touchée par le début,l’école, cette amitié profonde qui Lire la suite « Les lecteurs et « Chemins croisés » (mai 2014, ed. de la Rémanence) »

Interview pour les ed. de la Rémanence (06/2014)

 

Voici la sixième interview publiée sur ce blog ; on approche peu à peu de l’époque actuelle, je les rends publiques « à rebours »)

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Qui êtes-vous ?

Je suis à présent à la retraite ; j’étais professeur de lycée, agrégé d’allemand et syndicaliste. Je suis très attaché à mon Nord natal où j’ai vécu près de quatre décennies, à la culture chti. J’ai ensuite résidé en Essonne où je suis toujours aujourd’hui. Je suis plus rat des champs que rat des villes ; j’adore la nature et en particulier la montagne, la randonnée, la lecture, la littérature et le bon vin, ce qui va, autant que faire se peut, avec la bonne chère.

Votre dernier livre, Chemins croisés, vous tient beaucoup à cœur…

En effet ; j’ai récemment été bouleversé par le décès inattendu d’un ami d’enfance. L’autofiction, que j’avais abandonnée depuis 2007/2008 s’est alors imposée à moi afin de lui rendre hommage et en quelque sorte de le faire revivre un peu par la littérature.

Vous vous y attardez longtemps sur vos années d’enfance mais faites défiler l’âge adulte, pourquoi ?

Cela est dû au sujet choisi : de l’âge de 22 ans à celui de 45, Pierre et moi …/ Lire la suite « Interview pour les ed. de la Rémanence (06/2014) »

Interview, dec. 2012, blog « des encres sur le papier »

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Comme annoncé, je reprends la suite des interviews que j’ai données, en avançant peu à peu vers l’époque actuelle ; ceci est la troisième sur ce blog.

Merci à Fabien qui a été à l’initiative de cet cet entretien.

D’où vous est venue cette passion
pour l’écriture ?

D’une reprise durant plusieurs années de la lecture dans des trains (déplacements professionnels) après dix ans de non-lecture. Lecture donc, puis envie d’écriture. Aussi d’un trop-plein de vécu à exorciser,entre autres par la poésie, merveilleux outil d’expression du sentiment.

Quels sont les auteurs qui vous ont inspiré(e) ?
Au début, sans conteste Duras et son écriture blanche.

Parmi tous vos romans, de quels personnages
êtes-vous le plus proche ?

Des héros masculins de mes 3 premiers livres ; forcément, c’est de l’autofiction et non des romans. Dans les romans (un seul édité à l’heure qu’il est, un autre arrive), du personnage masculin du troisième roman, toujours en quête d’éditeur. Lire la suite « Interview, dec. 2012, blog « des encres sur le papier » »