
C‘est un récit que je dis « autobiosociologique » où je reviens en détails sur le mode de vie provincial de la France de ces années-là : un témoignage où certains se retrouveront ou découvriront les conditions d’existence de leurs parents, voire grands-parents. Des retrouvailles, en somme, ou une découverte, pour les plus jeunes, un récit riche d’enseignements.
J’y décris la France profonde des années de l’après seconde guerre mondiale jusqu’en 1970. Cette période a mené naturellement à celle que nous vivons aujourd’hui : elle est pourtant tellement différente !
Vous évoluerez au fil des pages dans les institutions et mœurs d’alors : l’école maternelle, l’école primaire, le lycée, le village et sa vie, la maison, la langue locale, les distractions, la religion, la sexualité, l’université, le service militaire, l’expérience professionnelle, l’Histoire.
Vous ne serez pas au bout de vos surprises en faisant cette plongée dans un passé encore récent, plus récent que celui de Jurassic world, mais tout aussi instructif.
Je reviens par grosses rubriques non étanches sur le mode de vie de ces années-là dans une province française (école maternelle, école primaire, le lycée, l’université, le village et sa vie, la maison, les distractions, la religion, la sexualité, le service militaire, l’expérience professionnelle, l’Histoire : une redécouverte pour les plus âgés, un enseignement pour les autres, un texte qui peut parler à trois générations. 126 pages
Mot de l’éditeur : « L’auteur parcourt presque un quart de siècle, époque encore assez proche et pourtant si lointaine de par le mode de vie dans l’une de nos provinces, semblable assurément à celui de nombre d’autres régions alors. Un ensemble sincère, édifiant, utile à la « postérité » pour mieux comprendre le monde d’aujourd’hui. »
papier 16 euros EAN 9782492122163
pdf 9,99 euros annickjubien, L’autrelivre
Après les versions papier et pdf de être jeune être ch’ti dans les années 50-60, chez annickjubien, l’autrelivre et les plateformes, la version kindle vient de sortir également :
EXTRAIT
(le lycée)
… En sixième et cinquième, je pense, le professeur d’histoire-géographie était également chargé du cours d’Instruction civique. C’était, avec l’enseignement religieux facultatif donné par un aumônier, les seules matières où il n’y avait pas d’évaluation. Aussi étaient-elles le plus souvent considérées comme très accessoires. L’instruction civique avait un horaire très réduit : une heure toutes les deux semaines. Parfois le professeur utilisait plutôt ce temps pour boucler le programme d’histoire-géo.
Il y avait souvent un professeur qui était notre tête de turc, parce que considéré comme plus faible : il était l’objet de taquineries et de chahut, oh léger, car les heures de colle pouvaient pleuvoir.
En revanche, la tradition existait encore, pour une classe, de faire un cadeau de fin d’année au professeur qu’elle avait le plus apprécié. J’ai souvenir qu’en première littéraire nous avions choisi le professeur de mathématiques, matière pourtant facultative; c’était un homme étrange, colosse qui paraissait assez fruste, avec une voix gutturale, rauque fortement teinté de quelque provincialisme. Il devait être brillant car on lui confiait aussi les classes de Math-élem, ancêtres des terminales C. il avait su nous séduire par son humanité et son humour et nous l’avions choisi. Le brave homme – devant s’adonner pour quelque raison à la dive bouteille, son nez semblant en témoigner — fut si surpris qu’il en fut ému aux larmes ; pensez, une matière pour nous très secondaire ! Je revois encore la scène. Cette tradition du cadeau – interdite par les textes –, qui existe encore dans le primaire, a rapidement disparu dans le secondaire concomitamment à la massification : moi-même, à mon tour professeur, en reçus un seul d’une classe de quatrième à l’issue de ma première année d’enseignant titulaire, en juin 1974. Plus de quarante ans ont passé, j’ai toujours cet objet : un porte bloc-notes en métal décora, avec un dessous en liège signé de tous les donateurs dont la fille espiègle dont je reparlerai…
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Premières réactions de lectrices ou lecteurs :
FX 16 06 22
« J’ai bien reçu ton livre. Je me suis jeté dessus !4
Ça m’a fichu le bourdon… Tu as fait revivre cette période de ma vie… je m’y revois de septembre 196..à juillet 196… Nostalgie, nostalgie… ! [ça t’a déplu ? ] « »M’enfin » comme dit Gaston Lagaffe, tu décris si bien l’époque que je m’y suis retrouvé !
La lecture m’a transporté dans un autre espace-temps car je suis rentré dans ton texte, là bas et à l’époque. »
CB 13 06 22
… dès la sortie de la maternelle, je me suis régalé, car tu es plus disert après, lecture en cours très agréable. » …
15 06 22 « Plongé dans ma lecture , je n’ai pas vu… ; pas déçu du voyage à Salzburg…
MCF 13 06 22
« J’ai bien reçu ton livre jeudi et je l’ai parcouru avec intérêt. Je vais me lancer dans la lecture » ( à suivre) »/ »
KA 13 06 22
» Tu parles bien… J’aime beaucoup la description de ton époque… ton livre me plaît énormément… j’adore, on apprend des choses sur toi.., merci pour ce bon moment de lecture… j’ai du mal à lâcher ce livre.., ça se lit trè bien, c’est tellement réaliste…
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MB, le 07 06 22
j’en suis à la moitié , vraiment trop bien , je croyais aussi ma jeunesse mais à T… j’ai relevé 3 fautes de typographie.
Le 18/06 : Et voilà j’ai terminé ce matin ton ouvrage , vraiment trop bien , alors il faudrait bien reprendre la plume pour nous narrer la suite
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CB le 20 06 22 J’ai dévoré le livre de Claude. Je l’ai lu dans la journée. C’était vraiment un beau moment de lecture.
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GA, le 01/07/22 « J’ai adoré le livre
Je te souhaite du bonheur
D’écrire des livres tj aussi merveilleux «
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MB le 2/07 : » Il est vraiment trop bien; »
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AK le 2/07/22
« Bien calée ds chaise confortable je lis un livre passionnant de Claude Colson 🤗
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De S.P., samedi 27 août 2022:
« Oh Claude je suis impardonnable de ne pas encore t’avoir fait de retour.
J’ai dévoré ton livre dans la semaine où je l’ai eu (fin juin) et ne t’ai pas fait de retour tout de suite car j’avais envie de te faire un long retour détaillé, avec tout ce que ton livre avait inspiré en moi au fil des pages.
Cela a fait remonter tellement de souvenirs. Souvenirs du Pas de Calais de mon enfance, et souvenirs aussi de ce que m’ont raconté ma maman et ma mémé. L’école, les corons.. tout me parle, tout fait écho en moi, fille, petite-fille d’institutrices, et de mineurs. On habitait le logement de fonction de l’école des filles dont ma grand-mère et ma mère ont successivement été directrices, alors que mon grand-oncle était directeur de l’ecole des garçons). Je passais mes mercredi matin chez mon autre grand oncle qui habitait dans les corons.
J’ai même commencé à coucher tout cela par écrit à mon tour, car ton livre m’a fait réaliser que tous ces souvenirs allaient se perdre et/ou se déliter au fil des générations si on ne les préservait pas quelque part.
En cela ton livre est précieux et m’a beaucoup touchée, remuée.
J’ai moins aimé la partie sur les souvenirs avec ton correspondant allemand. Elle est fort intéressante mais je j’ai trouvée un peu décalée au milieu du récit « ch’ti ». Je trouve qu’elle aurait davantage sa place au sein d’un autre livre… il y aurait eu matière à plus d’un livre en fait.
J’espère vivement que ton livre fera écho à plein de monde, en tous cas il va « voyager » dans ma famille, c’est certain. »
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Complément du commentaire de MCF le 27 aoît 2022
« Je n’ai pas pris le temps de te faire un retour, mais je l’ai lu avec plaisir. Correspondances avec mon enfance dans une autre région ou avec les récits qui m’étaient faits par des aînés, étant arrivée un peu plus tard alors que les tracteurs remplaçaient déjà les chevaux. »
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Ahhhhh rien que de lire les commentaires du dessus j’en ai la larme à l’oeil, ET JE VAIS M’EMPRESSER DE L’ACHETER ET DE M’EN REGALER, moi pauvre petit alsacien dernier issus d’une fraterie de 10 enfants d’après guerre d’un père mineur et alcoolique du même âge que notre auteur. Quand j’ai lu Germinal à 12 ans cela m’a bien fait rigoler car…chez nous à la maison ….c’était pire !!! Je suis d’ailleurs en train de finaliser ma propre autobiographie d’env. 500 pages. Heureusement je m’en suis bien sorti ensuite puisque le titre de mon livre sera: » DE ZERO A TROIS MILLIARDS D’EURO »
Facebook: Berny Dalsace
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Merci, Berny. On a quelques éléments en commun. Voir MP FB.
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Un ‘ouveau commentaire reçu ce jour : Un avis tout récent sur mon dernier livre, paru en juin :
« J’ai fort apprécié ton livre « être jeune et chti dans les années 50-60 ». Sa lecture m’a replongé dans un passé certes non complètement oublié mais un peu enfoui quand même. Le voilà qui ressort avec acuité.
A la réflexion, on sait que les souvenirs n’échappent pas à certains prismes: « Ah, comme c’était bien, comme c’était beau !». Nostalgie ! Nostalgie! Ou bien encore : « c’était dur mais on l’acceptait ». Résignation plus facile aujourd’hui quand les difficultés devenues lointaines ne sont plus à subir.
Quand des sentiments non tyranniques, s’incrustent pour colorer un peu la réalité d’hier, on ne s’en plaindra pas.
Peu importe l’analyse, cette incursion dans le passé nous touche en profondeur grâce à une description faite avec une très grande sensibilité. On y retrouve tout: les bruits, les odeurs, les saveurs, le dérouler des scènes avec les gestes précis des artisans… Tout redevient présent, tout redevient vivant !
Bravo aussi pour la précision des termes techniques qui accompagnaient certains métiers aujourd’hui disparus. Un beau travail de documentation restitué dans une littérature très agréable à dévorer !
Merci Claude d’avoir fait revivre cette vie avec tous ces stimuli qui ont fortifié nos racines.
Oui, merci Claude et en conclusion: ne pas se prendre au sérieux, convivial, débordant d’humour, c’est déjà apprécié, aujourd’hui j’ajoute, après lecture de ton livre « être jeune et chti dans les années 50-60 », l’expression de ma reconnaissance avec cette formule simple : BRAVO L’ARTISTE !
Bien amicalement.
C.
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