De l’édition des auteurs peu connus, méconnus

(image pixabay Marisa_Sias)

Une opinion assez largement partagée

« De manière générale, on estime que les chances de publication (pour un manuscrit potable) chez un micro éditeur oscillent entre 15-20%, sont de 5% chez un petit éditeur, de 1% chez un éditeur moyen et de 0.1% chez un grand éditeur. Bien sûr, on parle ici du circuit traditionnel (via la soumission traditionnelle). »

Considérant qu’en général seules les deux dernières catégories ont véritablement les moyens d’assurer une diffusion en librairie er de faire connaître leurs auteurs, l’auteur candidat à l’édition se retrouve quasiment face à un mur, un monde extrêmement difficilement pénétrable (0,1 à 1 % de chances). Lire la suite « De l’édition des auteurs peu connus, méconnus »

Mini-suite haut-jurassienne

Mini-suite haut-jurassienne.

Dimanche :

Séjour de vacances dans une vieille ferme comtoise, près de la frontière suisse. La journée fut torride, 30°. Le soir venu, nous cherchons la fraîche, à l’ombre devant la demeure. Sur le pré : une table et quelques chaises qui invitent à ce moment de repos. Une agréable petite brise vient nous rafraîchir. Le feuilles du bouleau bruissent gaiement. Les alpages sont encore inondés d’un soleil généreux. Lire la suite « Mini-suite haut-jurassienne »

Être jeune, être ch’ti dans la France des années 50 et 60

Bonjour à tous,

Il m’arrive aujourd’hui une bonne nouvelle. Mon quatorzième livre est sur le point de paraître. Il s’intitule « Être jeune, être ch’ti dans les années 50-60 ».

C‘est un récit que je dis « autobiosociologique » où je reviens en détails sur le mode de vie provincial de la France de ces années-là : un témoignage où certains se retrouveront ou découvriront les conditions d’existence de leurs parents, voire grands-parents. Des retrouvailles, en somme, ou une découverte, pour les plus jeunes, un récit riche d’enseignements.

J’y décris la France profonde des années de l’après seconde guerre mondiale jusqu’en 1970. Cette période a mené naturellement à celle que nous vivons aujourd’hui : elle est pourtant tellement différente ! Lire la suite « Être jeune, être ch’ti dans la France des années 50 et 60 »

La tête de l’emploi -David Foenkinos (notule de lecture)

Le livre

(Babelio) À 50 ans, Bernard est persuadé que sa bonne petite vie tranquille se déroulera ainsi jusqu’à la fin de ses jours. C’est sans compter sa femme, qui décide d’un coup de divorcer, et la crise, qui lui fait perdre son emploi. Sans logement, sans argent, incapable d’avouer son chômage à sa famille, il n’a d’autre alternative que de retourner vivre dans sa chambre d’adolescent, chez ses parents. Ceux-ci ne semblent pas réjouis de recueillir leur unique rejeton, qui trouble leur vieillesse paisible. Jusqu’à ce que Bernard rencontre la fille d’un quincaillier, aussi perdue que lui…
Comment trouver sa place dans un monde en crise, quand on n’est ni très jeune, ni très beau, quand, finalement, on ne désire que le bonheur ? Un destin d’aujourd’hui, une histoire drôle et mélancolique.
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Rando dans les Alpes

Samedi 24 juillet 2021.

Départ de la station pour une balade au haut. Montée par le télésiège, puis une heure trente à crapahuter, au final, par le sentier des crêtes pour parvenir à la croix et pointe de l’Ouillon, à 2431 mètres.

Le vent se déchaîne et vous glace malgré le soleil intense ; pull et coupe-vent sont de rigueur.

Devoir rattraper le chapeau qui, malgré le cordon d’attache serré au maximum, s’envole à tout bout de champ, laissant ses rebords se rabattre violemment sur votre visage.

Fatigue ; il faut tenir, dans les derniers raidillons.

Enfin la Croix marquant le sommet vous accueille et vous permet de souffler un peu. Lire la suite « Rando dans les Alpes »

Écrits de confinements : avril-mai 2020

9 avril : Pensées

La fin d’après-midi était – il le voyait de la fenêtre de son bureau – baignée d’un soleil provocant.
Ça, c’était l’extérieur, où, à part dans les jardinets, sur les balcons, terrasses et loggias, fort peu se mouvait.
On était en avril 2020 ; la France était confinée, disait-on. Une maladie tant contagieuse qu’inconnue s’était abattue sur la planète, ravageant les pays les uns après les autres. Les gens n’avaient plus entre eux que les rares contacts autorisés. Lui n’était sorti que trois fois en trois semaines, fort peu de temps du reste. On le ravitaillait ; il était privilégié.
Comme beaucoup d’autres, il s’adonnait à des activités qu’il avait quelque peu délaissées ces derniers temps, la lecture surtout.
Parfois il prenait – puisqu’il l’avait – le temps de penser, comme ce jour-là où il avait repris la plume.
Il ne savait pas pourquoi il avait jeté les yeux vers l’extérieur car, à vrai dire, il passait le plus clair de son temps sur les écrans, la nouvelle maladie des deux derniers siècles.
Une activité qui relevait du simple divertissement, un détour ou détournement.
Comme toujours , l’écriture cursive avait stoppé cette “souvent-inanité”. Mon Dieu, il pensait !
Non, il ne s’était pas ennuyé depuis que la vie s’était quasiment arrêtée. Même, il s’était habitué à l’enfermement, au point qu’il se demandait comment cela se passerait, lorsque le monde – lui compris – retrouverait sa totale liberté de mouvement, tout au moins celle qu’assurent, paraît-il, les droits de l’homme.
Un nouveau coup d’œil à la fenêtre : toujours ce soleil insolent. La nature , en son printemps, n’avait cure des comportements de l’Humain. À peine avait-elle remarqué les soubresauts alentis des attitudes dudit.
Comme toujours, les mots alignés lui apportaient la joie, une sorte de vérité plus profonde que le matériel, même s’ils en procédaient eux aussi. Mais pas que. Les mots sont également la transcendance, l’expression d’une pensée. Il n’aurait pas dû abandonner la plume aussi longtemps. Le confinement avait fini par le ramener à cet accord avec lui même.
Un dernier regard par la fenêtre : l’éclat doré du soleil commençait à peine à faiblir.
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Entre deux tours… petites réflexions sur l’élection en général :

En préalable notons que le jeu, pour les élections présidentielles en France, a été -semble-t-il complètement faussé par les primaires ouvertes, dont les deux gagnants ont été éliminés au premier tour de l’élection « réelle ».

La solution (?) : les limiter à l’avenir au vote des seuls adhérents des partis en compétition ? Laisser les instances des partis désigner leur candidat ? D’autres voies ? Aux partis politiques de voir, même si la première option me paraîtrait plus juste.

En revanche, les débats d’avant premier tour, qui auraient dû être tous deux ouverts aux onze candidats, ont permis de les connaître un peu mieux, malgré la difficulté de l’exercice.

Ensuite, au lendemain d’un débat de deuxième tour sans grande hauteur – et c’est peu dire – il ne me paraît guère possible d’y échapper. Il sera ce qu’il sera, en fonction de la personnalité des finalistes, mais la tradition est bien établie chez nous , si l’on excepte le cas du scrutin de 2002, précédent factuel qui aujourd’hui en tout cas ne semble plus se justifier, s’il l’a jamais été.

Enfin, concernant les déferlements de prises de position qui inondent les réseaux sociaux, formulées avec plus ou moins de finesse, de tolérance, de politesse, elles me paraissent autant futiles qu’inutiles : on ne changera guère les convaincus et l’invective n’a jamais permis de gagner des sympathisants. On note d’ailleurs une accélération de ces vagues de prises de parti plus on approche du terme. Là encore , cela ne peut viser que les indécis en s’apparentant, selon moi, le plus souvent à des tentatives de manipulation.

Je tends à penser que les personnes censées ont à ce moment-là déjà fait leur choix, quel qu’il soit. Mais je sais bien que le cynisme est une des armes du combat politique : pour certains la fin justifie les moyens… et on ne les changera pas. 🙂

Bon vote ou non-vote, selon ce que votre conscience vous dicte !

Élections présidentielles, France, 2017. Notule d’humeur.

j’ai 67 ans et il ne m’avait pas encore été donné de voir une campagne aussi lamentable : opportunisme, sectarisme, prévarication, « avantagisme », reniement de la parole donnée ( à droite et à gauche ou à gauche et à droite, selon affinités). Bref, c’est du chacun pour soi, point barre.

Peut- être (?) un peu moins (?) du côté des « petits candidats, qui de fait n’ont aucune chance ( et si c’est le cas, éventuellement même à cause de cela ?)

Quel crédit apporter aujourd’hui au discours des politiques ?