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Roman noir, court, historico-politico-socialo-moral.(novella)
PRESENTATION
Un avatar du féminisme
Un texte noir d’inspiration historique, coup de poing, sorte de thriller rapide et bref. L’histoire d’une dérive par fébrilité et impréparation. Un juge à la retraite libère sa conscience. réflexion sur le thème : jusqu’où peut-on aller pour défendre une cause.
QUATRIEME DE COUV.
France, 1978 :
Vous êtes un homme : la société vous suggère une place.
Celle-ci est tout autre pour une femme : elle est, de fait, discriminée.
Certaines de ces femmes, résolues, ne s’en accommodent pas et passent à l’action.
Quelle qu’elle soit !
Son issue sera incertaine…
Cette fiction pourrait inciter à réflechir sur les moyens employés pour défendre
une cause.
Jusqu’où peut-on, dans ce cas, légitimement aller ?
Vous trouverez également dans ce livre, noir et plein d’action, la peinture
sociale et politique d’une époque, pas trop éloignée encore, qui fut déterminante
pour le devenir de notre société.
EXTRAIT (début) :
(Cette histoire, inspirée de faits historiques réels, les a parfois rassemblés de façon totalement imaginaire)
Prologue :
Le vieux monsieur prit la plume et d’une main encore bien assurée traça rapidement ces premiers mots :
Je m’appelle Stéphane Malodrano. J’étais juge d’instruction dans les Hauts-de-Seine. À présent à la retraite, il me tient à cœur de raconter cette histoire, telle que je l’imagine dans sa totalité d’après les éléments d’enquête que j’ai pu recouper.
L’affaire s’est enclenchée le 26 août 1970…
PREMIÈRE PARTIE
Chapitre 1
Le ciel etait un peu voilé sur Paris, ce vingt-six août. La capitale, quasi désertée de ses habitants, vivait au rythme saccadé de l’apparition des bus et groupes de touristes qui envahissaient les hauts lieux de la saison : la Concorde, la tour Eiffel (que serait un séjour à Paris sans une montée au moins au premier étage ; plus haut si on a l’envie et les moyens ?), les Champs-Élysées et leurs boutiques attrayantes et… tout au bout, l’Arc de Triomphe.
Ce jour-là un groupe de quatre ou cinq femmes se dirigeait vers le monument.
Essaie de planquer la gerbe un peu plus, Annie, on va se faire repérer.
L’interpellée serre davantage l’objet contre elle, sous la popeline légère et ouverte qui lui recouvre le corps. Cette tenue n’attire pas l’attention, car l’orage menace.
Nadia, qui semble diriger la troupe, lui fait presser le pas et bientôt les voilà près de la flamme.
Comme elles déposent la gerbe, les gardiens s’approchent. On y lit ce calicot : « À la femme inconnue du soldat inconnu ». Une bousculade s’ensuit et se prolonge. Arrive une camionnette pie ; cinq gardiens de la paix en descendent et embarquent le groupe au poste pour contrôle d’identité.
Elles ne le savent pas encore mais ces jeunes femmes s’inscrivent dans les longs balbutiements de ce qui bientôt va éclore : le mouvement féministe.
Elles furent relâchées dans l’après-midi, après que les agents eurent noté leurs coordonnées et activité professionnelle.
Nadia Leprète, vingt ans, brune aux yeux bleus, venait de terminer sa deuxième année de fac à Vincennes, au département d’Anglo-Américain, et ne savait pas trop quelle profession embrasser. Elle pourrait toujours passer le C.A.P.E.S. et devenir professeur de lycée.
Assez grande, elle attirait le regard des étudiants mâles, mais tous étaient rebutés par sa force de caractère. Elle ne cachait pas en effet ses idées progressistes.
Issue d’une famille de petite bourgeoisie, elle était, bien sûr, en révolte contre ce milieu et fréquentait volontiers les cercles libertaires à la fac, où beaucoup de ses amies s’intéressaient aux droits des femmes. Elle avait tout de même accepté l’appartement que ses parents avaient loué pour elle à Saint Mandé, non loin du Bois. Le petit immeuble de l’immédiat après-guerre comptant six appartements, dans un quartier convenable. Nadia y bénéficiait d’un vaste deux-pièces au premier et de la seule cave, rattachée au plus grand logement. Celle-ci se trouvait dans un bâtiment annexe, ancien entrepôt, aujourd’hui à l’abandon.
Mince, dit-elle à Annie, après qu’elles eurent regagné ledit appartement : Avec toutes ces conneries des flics j’ai raté mon cours de gym.
Bon, c’est pas trop grave quand même. Je suis en vacances, donc pas d’incidences. Mais si tu veux, pour se déstresser, on peut aller courir un peu au Bois. Une bonne douche et on aura tout oublié.
Annie s’approcha de son amie et ne put s’empêcher de lui passer la main furtivement sur les épaules.
Dis donc toi, n’en profite pas pour me toucher, tu sais que je n’aime pas ça. C’est ce que tu fais dans ton groupe d’éclaireuses unionistes ? Je pensais que la religion ne voyait pas ces choses d’un bon œil !
Et elle partit d’un rire malicieux.
Arrête ! répliqua Annie. Tu sais bien que j’ai un faible pour toi depuis ta terminale. Maintenant c’est moi qui vais devoir quitter le lycée. J’ai pas envie d’aller à la fac, comme toi. Je verrai. Mais allons courir, au lieu de penser à des trucs à moitié désagréables !
Annie se pressait car l’après-midi avançait et ses parents, qui tenaient un petit magasin d’alimentation, n’aimaient pas la voir rentrer à des heures tardives, ce qui lui arrivait de plus en plus souvent.
Elle ne leur parlerait pas du passage au poste ; ils en seraient morts de honte. Ce jour-là, bizarrement, elle avait envie de leur faire plaisir.
Dis, j’ai une idée, ajouta Nadia, passons prendre Paule, je suis sûre que ça lui plaira.
2
Paule Mertens n’avait que seize ans ; elle avait fait la connaissance d’Annie chez les Éclaireuses de France.
Elle séjournait à l’époque chez des amis, tout au bord du Val-de-Marne. Ses parents étaient ouvriers en banlieue nord, près de Bondy.
Elle n’était pas totalement à l’aise chez ses hôtes bourgeois mais ne le montrait pas. Ils lui avaient trouvé une place d’apprentie après qu’elle eut obtenu son Brevet de coiffeuse.
Annie s’était attachée à cette fille un peu ronde aux cheveux mi-longs et aux yeux pétillants. Dans la troupe scoute elle s’était beaucoup occupée de Paule, qui était encore sous son ascendant.
Hello, la petite ! T’as pas envie de venir courir un peu au Bois avec nous ? Il ne fait pas trop chaud aujourd’hui, ça nous fera du bien, dit Annie joyeusement.
Pourquoi pas, donnez-moi deux minutes, je me mets moi aussi en tenue. Il faut absolument que je perde un ou deux kilos !
Nadia éclata des rire :
Tu ne les perdras pas cet après-midi mais il faut un début à tout, n’est-ce pas ?
…/
Avis de lecteurs :
– l’éditeur : Une histoire romancée de 1970, au moment où le féminisme a pris une certaine ampleur, et où un fait divers devient une enquête policière face à trois femmes revendicatives osant s’attaquer à un député …..
Un bon moment de divertissement .
– DC : X m’a remis ton livre que j’ai lu en une heure. Il retrace très bien cette période troublée et violente. Au nom de la liberté des femmes, certaines ont voulu se montrer plus dures que les hommes. On entre dans la peau des personnes et l’on vit leur histoire jusqu’au bout. Très prenant, cinq étoiles.
– MS : L’histoire d’un beau gâchis. Une jeunesse qui se révolte, qui veut changer le monde, un thème connu. Ces trois jeunes femmes, avaient, sans doute, toutes les raisons pour tenter de faire évoluer la condition des femmes. La violence, l’amateurisme, le manque de discernement, tout cela a pris le pas sur la réflexion, les entraînant bien loin du but initial. Une histoire en forme de contradiction. Qu’ont-elles obtenu ? Est-ce cette égalité-là, pouvoir utiliser la violence comme celles des hommes, qu’elles voulaient obtenir pour leurs consœurs ? Qu’ont-elles prouvé ? Le combat pour l’égalité des femmes, en tout domaine, est un combat justifié et ne demande pas de l’amateurisme…Elles furent l’exception, le juge le certifie…
– EC : Un thriller rapide avec comme fond de toile, le mouvement féministe. Trois jeunes filles en rogne contre la société patriarcale des années 70. Une action virile (pour des jeunes femmes) qui va tourner mal. Pour tout le monde.
L’auteur ne s’embarrasse pas de fioritures. Le cadre est posé, l’action se déroule. Point.
Un bon moment de lecture.
– J-F C : « un roman court pour réfléchir
Le désespoir politique
Nous sommes dans la deuxième moitié des années 70, les questions d’égalités des droits et du féminisme sont en panne. C’est la réaction sur toute la ligne y compris sur le terrain sociétal.
La loi Veil sur la légalisation de l’avortement n’a été qu’une embellie.
En France, l’espoir et les mobilisations de 68 ont laissé la place à la fin des illusions, à une forme de déception chez beaucoup et à la dérive.
Il n’y eut pas en France, au contraire de l’Italie et surtout de l’Allemagne des événements nombreux dramatiques avec des prises d’otage ou des attentats, le désespoir politique et le manque se perspectives ne sont pas allés sauf marginalement jusque là.
Le mouvement ouvrier est atone sur ces questions, voire même pour sa direction, très en retrait, même quelque peu rétrograde : « le 1er mai 1975, les syndicalistes CGT en tête, se heurtent aux manifestants : question d’hégémonie dans les luttes. » Il n’est pas bon d’être « gauchiste » ou féministe.
L’auteur de ce roman nous raconte l’histoire de ces trois femmes déterminées, lasses d’attendre des demains qui chantent qui passent à l’action….
Il s’agit de rompre avec la monotonie et de permettre que la cause des femmes et l’égalité des droits, oubliées et enterrées puissent enfin être prises en compte…..
Le combat isolé et les méthodes utilisées par ces femmes a une issue plus qu’incertaine.
Le roman est court, d’ailleurs l’auteur rencontré au salon littéraire de Vaux le Pénil m’a bien expliqué que c’était son choix : il préfère aller droit au but plutôt que de délayer.
La lecture est aisée, l’histoire est intéressante et l’auteur nous fait comprendre que si l’acte décrit est condamnable, la responsabilité est largement partagée.
-V.G. mars 2017 :
Avis tout récent sur ma novella « La fin, les moyens » , éditions Bernardiennes, 10,90 euros, prix public…) :
« « La fin, les moyens » : un bouquin sympathique qui nous replonge dans les années 70. Le MLF, le baron Empain, les politiques de l’époque, et une intrigue dont nous sommes les acteurs/voyeurs puisque l’on suit l’action en fil de l’eau. Agréable lecture. »
- autre avis, mars 2017 : FR. «
« Bonjour. Je viens de terminer la lecture de La fin, les moyens acheté au salon de ….
Intéressant et bien écrit, un sujet ambitieux et controversé qui pourrait être l’objet de bien des développements. J’ai aimé et j’aurai plaisir à acheter autre chose lors de notre prochaine rencontre. » »
12 janvier 2015
Suite (hélas) de mes mésaventures avec les éditions du banc d’Arguin,
J’ai déjà publié un billet édifiant dénonçant un nombre invraisemblable de leurs manquements à mon encontre durant 13 mois.(1 er octobre, lecture toujours possible sur FB ou sur http://claude-colson.monsite-orange.fr).
Le 25 novembre dernier, je les ai mises en demeure, entre autres, de me rendre, notamment pour défaut d’exploitation, mes droits sur le roman « La fin, les moyens » paru chez elles le 5 septembre 2013 (date où j’ai reçu des exemplaires en nombre).
Elles ont accédé à ma demande, par mail, le 3 décembre 2014, ajoutant : « Je vous communiquerai sous quelques jours les quantités vendues en 2013 et 2014 ( jusqu’au jour de la réception de votre lettre ) Les droits d’auteurs inhérents à ces ventes vous seront réglés déduction faites des livres achetés et actuellement non payés en même temps . J’ose espérer qu’après cette réception vos invectives cesseront. »
Je m’inscris bien évidemment en faux contre l’allégation de la dernière phrase, mais je constate que, ce 12 janvier 2015, elles n’ont une fois de plus donné suite en rien.
Je précise que la reddition de comptes prévue contractuellement le 30 juin et le 31 décembre 2014 n’a jamais eu lieu et que j’ignore totalement le nombre de ventes réalisées ni ai touché le moindre droit (je garde en caution pour l’instant 4 livres leur appartenant, que je n’ai du reste jamais achetés : c’était pour dépôt-vente, à leur initiative).
De plus, à ce jour, le livre est toujours – sans interruption depuis le 3 décembre, date de restitution de mes droits sur le texte – en vente à leur catalogue…
Je les ai en vain invitées à plusieurs reprises et dès le 11 novembre 2014 à me contacter pour régler le problème du stock qui, m’avaient-elles dit en juin – était alors de 5 (aucun retirage ne m’a été signifié).
Devant ce silence généralisé, que j’estime des plus méprisants, je les ai relancées les 15, 24, 31 décembre ainsi que les 7 et 10 janvier. Égales à elles-mêmes, elles ne m’ont donné aucune réponse ni eu la moindre réaction.
Je vous laisse juges d’un tel comportement de la part des éditions du banc d’Arguin.
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Avis de Véronique Gult sur le livre : « « La fin, les moyens » : un bouquin sympathique qui nous replonge dans les années 70. Le MLF, le baron Empain, les politiques de l’époque, et une intrigue dont nous sommes les acteurs/voyeurs puisque l’on suit l’action en fil de l’eau. Agréable lecture. »
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Avis de Jean-François Chalot : « Avis oral de Jean-François Chalot, sympathique « gauchiste » et lettré avisé (agoravox, critiques libres etc) : c’est très dur, en 68 vous auriez été pendu pour ça ! (ouf, je suis sauf : ça se passe en 1978. 🙂
Le désespoir politique
Nous sommes dans la deuxième moitié des années 70, les questions d’égalités des droits et du féminisme sont en panne. C’est la réaction sur toute la ligne y compris sur le terrain sociétal.
La loi Veil sur la légalisation de l’avortement n’a été qu’une embellie.
En France, l’espoir et les mobilisations de 68 ont laissé la place à la fin des illusions, à une forme de déception chez beaucoup et à la dérive.
Il n’y eut pas en France, au contraire de l’Italie et surtout de l’Allemagne des événements nombreux dramatiques avec des prises d’otage ou des attentats, le désespoir politique et le manque se perspectives ne sont pas allés sauf marginalement jusque là.
Le mouvement ouvrier est atone sur ces questions, voire même pour sa direction, très en retrait, même quelque peu rétrograde : « le 1er mai 1975, les syndicalistes CGT en tête, se heurtent aux manifestants : question d’hégémonie dans les luttes. » Il n’est pas bon d’être « gauchiste » ou féministe.
L’auteur de ce roman nous raconte l’histoire de ces trois femmes déterminées, lasses d’attendre des demains qui chantent qui passent à l’action….
Il s’agit de rompre avec la monotonie et de permettre que la cause des femmes et l’égalité des droits, oubliées et enterrées puissent enfin être prises en compte…..
Le combat isolé et les méthodes utilisées par ces femmes a une issue plus qu’incertaine.
Le roman est court, d’ailleurs l’auteur rencontré au salon littéraire de Vaux le Pénil m’a bien expliqué que c’était son choix : il préfère aller droit au but plutôt que de délayer.
La lecture est aisée, l’histoire est intéressante et l’auteur nous fait comprendre que si l’acte décrit est condamnable, la responsabilité est largement partagée.
Jean-François Chalot
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