Livre 2 : Léna, une rencontre (récit)- 2006

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Autofiction (récit, poésie, journal)

Le livre est paru en 2006 et a été réédité en 2007 (éditions Chloé des Lys, B)

L’amour fou, vu du côté masculin, dans la relation homme-femme.

Histoire  peu banale d’une relation amoureuse évoluant de l’attirance à la passion en passant au préalable par l’amour.

Un récit initial, alerte, retrace l’ensemble de la liaison avec une précision chirurgicale et fait défiler les images jusqu’à la description du cataclysme de l’Après, une descente aux Enfers.

Des poèmes en vers libres racontent ensuite des instants de la liaison, de ses débuts à sa fin, en insistant surtout sur la phase heureuse de passion partagée. Un journal intime vient enfin rendre compte sans concession du chaos de l’abandon. Un texte où chaque mot compte.

Résumé :

Une rencontre amoureuse qui pourrait ressembler aux vôtres…Un court récit, genre nouvelle, relate cette liaison peu banale à maints égards.
Un ensemble de poèmes en prose retrace ensuite les moments forts de cette rencontre dans la passion partagée.
Un journal en paragraphes numérotés vient enfin dire la difficulté à vivre l’Après.
 Extraits  (des 3 genres littéraires):
PLAISIR
Te dire aujourd’hui le plaisir infini
De t’entendre répéter à l’envi “ pas envie ! ”
CHOIX
Toi qui le même jour pour la première fois m’as fait jouir
Par ton amour, toi qui m’a aussi ce jour là fait pleurer en voulant me quitter déjà
Toi qui est devenue ma mie et mon amour
Je ne te laisserai pas t’empêcher d’être heureuse au nom de quelque complexe ou par doute de toi
Je te rappellerai inlassable que je t’ai choisie, toi, parce que tu es précisément toi
Rien d’autre ni personne que toi.
—————————————————-
Etait-ce le propos, était-ce le trouble de sa compagne, elle se fâcha et quand ils se revirent deux heures plus tard elle lui annonça, brutale, la rupture, le jour même de leur union. Pour lui, tout s’effondre à nouveau et il ne retient pas ses larmes.Elle reste impassible. Une nuit sans dormir, la peur au corps et au matin il se précipite pour la retrouver. Elle le reprend, elle a pardonné, oublié. Il apprend même qu’il est le deuxième homme avec qui elle a couché et cela l’emplit de joie. Il va pouvoir sur ce plan parfaire sa formation, être son professeur. Ce qui portant le touche le plus c’est la confiance qui lui est témoignée dans cet aveu…./
———————————————
5
Jean – Yves et Léna se virent alors presque chaque semaine dans un hôtel de passe où la force des sentiments leur faisait oublier le prosaïque du lieu et les amours minutées. Curieusement, après leur première relation, elle ne s’abandonna que progressivement de mois en mois : usage du préservatif, ensuite renoncement à celui-ci, enfin rapport complet.
Le week-end ils détournaient une heure pour se retrouver dans une nature complice où là aussi à l’abri des regards ils célébraient le plus souvent ces fêtes du corps qui les liaient de plus en plus l’un à l’autre. Léna se révéla une élève appliquée et douée et quand les orgasmes s’enchaînaient, elle disait simplement« tu veux me tuer ». Il avait la faiblesse d’en tirer, à côté du contentement pour elle, aussi quelque fierté. Il se prenait à croire au mythe qui veut que les femmes soient amoureuses des hommes qui les font jouir.
Un jour de juin ils purent s’évader une journée entière. Souvenir merveilleux d’un moment où tout fut juste. L’instant aussi où devant Notre Dame, à cheval sur le méridien matérialisé, ils firent un vœu. …/
Avis de lecteurs :

De Martine Dillies :
« Il faisait plutôt frisquet, ce matin. J’étais seule, j’en ai profité :
‘Jai allumé une flambée, me suis installée douillettement et ai achevé le livre de CLAUDE COLSON. C’est l’ambiance idéale pour lire du Colson !
Le livre est agréable de par l’originalité de sa structure d’abord : un début en roman, une suite en poésie pour terminer par un  » journal « . Trois styles différents, des écrits différents aussi mais qui se recoupent en ces styles qui quoique divergents se rejoignent. Finalement c »est ça, ce livre: des arabesques, une multitude d »arabesques dessinées avec les mots et les styles, arabesques qui s »envolent vers le ciel quand la joie est au rendez-vous ou, au contraire, qui s’achèvent en petites croches descendantes quand le spleen guette l’auteur et l’emprisonne.
L’auteur réussit là un tour de force qui est celui d’allier la musique de la poésie avec le rythme tout différent qu’offrent les mots de son journal intime. Un mot retenu ici, repris là. On se surprend aux intersections.
Léna, c’est  » la  » rencontre.
Léna, ce livre, c’est  » la  » rencontre. Chaque mot est choisi et le rythme, tout à l’image de l’auteur, n’est jamais haché. La fluidité est partout. L’intimité aussi.
Claude raconte. Il n’y a aucun faux-fuyant, il raconte, analyse et raconte. On pourrait croire que la dissection est clinique mais il n’en est rien : tout est dans les sentiments. Claude met à nu et son corps et son esprit. Il nous fait partager  » sa  » rencontre avec Léna,
puis les moments de doute et enfin, la déception qui le conduit au chaos personnel.
On peut se demander si l’auteur a trouvé la sérénité après un tel livre ? S’il  » vit  » encore Léna dans sa tête ? S’il est capable, maintenant, de la rencontrer et de parler doucement, avec elle, de leurs jardins secrets.
L’auteur, par ce livre, donne envie d’aimer, donne l’envie de ces premiers moments toujours sublimes, fait naître aussi la colère et le chagrin. CLAUDE COLSON nous entraîne dans son sillage de sentiments aussi divers que sont la passion, l’attirance, la fusion, la tendresse, la souffrance, le doute, .
Tout est dans le secret des mots que, sans pudeur, il nous offre. C’est un cadeau.
J’en redemande.

De Stair, lectrice :

« La rencontre, l’effleurement, le désir, la fusion, l’illusion, l’amour, Le doute, la souffrance, le refus… tout est là. Merci et moi je dis, « encore ». »

De François Martini (auteur) :
«  «  Lena est le second roman [à la Colson] de l’auteur, et de l’histoire de la littérature sans doute. Le genre n’est certainement pas abouti, mais … il est extrêmement original… On peut errer dans ce livre, sans le lire dans l’ordre, et passer sans cesse du court récit d’introduction aux pages du journal, puis aux poèmes. Trois éclairages différents, trois manières, et, toujours, une  maîtrise admirable de la langue. Ici aussi, les goûts [le sucré et l’amertume,cf.Tim Burton]sont intimement mêlés. « 

Commande :

14,50 euros port inclus (prix public 15,40)

http://www.editionschloedeslys.be/catalogue/359-lena-une-rencontre.html

première édition sur amazon

Une réflexion sur “Livre 2 : Léna, une rencontre (récit)- 2006

  1. Un très récent commentaire,tout simple, sur ce récit déjà ancien contenant un tiers de poésies. Il me touche autant que d’autres (à voir sur le net) :
    « bonjour claude j aime bien léna ainsi que les poésies, merci! »

    J’aime

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