Ma mare subit les assauts désordonnés
D’un climat en dents de scie.
Ce matin, c’est huit degrés, vent frisquet.
Il ne fait pas bon s’attarder ici.
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Ma plume, pressée, rêve la caresse
D’un soleil qui la délaisse,
L’univers, ici entièrement fait de verts
Diffuse une ambiance glauque dans l’air,
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Elle me pousse, moi l’amant du lieu
À le fuir au plus vite, dos glacé.
La lumière et les rimes, elles aussi, se sont un moment perdues.
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Les colverts s’agitent encore un peu,
Une pie également
Picore ce que peut.
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Ces volatiles, songent, c’est sûr,
À des jours plus heureux
Qui, c’est certain,
Vite redonneront à tous le nécessaire entrain.
(94 ième pièce poétique de ma collection « La Mare » sur atramenta.net)