Deux nouvelles éditions pour « La fin, les moyens » – thriller très court

Ce roman a eu  une vie déjà très mouvementée : édité en 2013 au Banc d’Arguin à qui je l’ai repris pour différend sur compétence, avant que les éditions ne soient liquidées, réédité en 2015 chez Take Your Chance qui ont ensuite cessé leur activité, ressorti en 2017 aux éditions Bernardiennes , qui cessent leur activité, il paraît à présent chez KDP amazon, version papier, à 9 euros, ebook 2,99 ou gratuit sur KDP select (plus promo à voir ci-dessous).

Comme l’indique le sous-titre, il traite d’un avatar du féminisme, en 1978, à ses débuts.

France. Toute fin des années 70. Leur vent de libéralisme mais aussi d’agitation socialo-politique. Lire la suite « Deux nouvelles éditions pour « La fin, les moyens » – thriller très court »

De l’édition des auteurs peu connus, méconnus

(image pixabay Marisa_Sias)

Une opinion assez largement partagée

« De manière générale, on estime que les chances de publication (pour un manuscrit potable) chez un micro éditeur oscillent entre 15-20%, sont de 5% chez un petit éditeur, de 1% chez un éditeur moyen et de 0.1% chez un grand éditeur. Bien sûr, on parle ici du circuit traditionnel (via la soumission traditionnelle). »

Considérant qu’en général seules les deux dernières catégories ont véritablement les moyens d’assurer une diffusion en librairie er de faire connaître leurs auteurs, l’auteur candidat à l’édition se retrouve quasiment face à un mur, un monde extrêmement difficilement pénétrable (0,1 à 1 % de chances). Lire la suite « De l’édition des auteurs peu connus, méconnus »

Mon interview d’auteur pour le blog d’Anne-Laure Bayley (août 2022)

( le blog D’Anne-Laure : https://annelaurebailey.com/blog/ )

Portraits d’auteurs : Claude Colson

Aujourd’hui, nous rencontrons Claude Colson, auteur de 14 ouvrages. Édité par deux petits éditeurs belges, 3 petits éditeurs français et en autoédition, il revient pour nous sur le paysage éditorialiste actuel. Et si vous êtes adepte des dédicaces, ne manquez pas ses conseils !

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

Je suis l’auteur Claude Colson, homme, quasi 73 ans. J’étais professeur agrégé d’allemand en lycée, aujourd’hui à la retraite, plus exactement fonctionnaire pensionné. Je suis natif ch’timmi, attaché à cette région, mais suis depuis 35 ans en Essonne. J’ai à ce jour 14 livres édités. 5 le sont aussi en numérique.

Pourquoi avez-vous commencé à écrire ?

Pour évacuer un trop plein de vécu, à près de 46 ans. Pour confier à l’écrit ce que je ne pouvais dire à quiconque, puis j’ai attrapé le virus de l’écriture : d’abord poésie en vers libres, puis romans courts (novellas), récits de vie, nouvelles, poésie : toujours la forme « courte », qui — selon certains — serait, avec la sensualité, ma marque de fabrique.

Comment vous est venue l’idée d’écrire votre premier roman ?

Besoin d’écrire sur l’amour fou qui m’est tombé dessus à l’heure du démon de midi. Pour des raisons de discrétion, j’ai choisi la narration à la troisième personne et ai alors pratiqué l’écriture « blanche », à la Duras. J’écris sans doute différemment aujourd’hui, pour partager, pour être lu et surtout pour vivre plus intensément.

Quel mode d’édition avez-vous choisi et pourquoi ?

Après m’être fait « arnaquer » une fois par un compte d’auteuriste, je me suis tourné vers un petit éditeur belge, à compte d’éditeur. Le problème des petits, c’est la quasi-absence de diffusion. Puis je suis tombé aussi sur des éditeurs peu scrupuleux, voire peu compétents. S’ils l’étaient, le gros problème est encore et toujours qu’ils n’ont très très très souvent pas les moyens de diffuser. J’ai gardé certains d’entre eux, suffisamment honnêtes, mais ai repris plusieurs titres pour les co-éditer avec une association d’auteurs, avec comité de lecture, auto-édition assistée (pour le moment et depuis deux ans, elle ne prend plus de nouveaux auteurs). J’ai retrouvé un petit éditeur pour mon dernier récit, après 28 mois d’envoi du manuscrit, des promesses, des espoirs et des déceptions (par exemple après l’enthousiasme initial d’un grand éditeur ; le patron himself) ; la covid n’a pas aidé depuis deux ans.

Quelles sont aujourd’hui toutes vos « taches » en tant qu’auteur ?

J’ai d’abord animé un site 10 ans, puis ai choisi le blog pour permettre l’échange : claudecolson.com. J’ai participé à quelques cafés littéraires, peu, quand l’occasion se présentait ; je fais pas mal de salons du livre, mais aujourd’hui je privilégie les dédicaces en grandes surfaces généralistes où je diffuse davantage. Je ne refuse pas les interviews filmées, même si ce n’est pas là que je suis le plus à l’aise (un reste de timidité de l’enfance). Mon passé de professeur m’y aide.

Je diffuse beaucoup de textes en lecture libre sur atramenta.net.

Vous participez à des séances de dédicaces. Comment organisez-vous ces moments ?

Sur le net on trouve les salons, il faut s’y inscrire souvent 4 à 6 mois à l’avance en prenant contact avec l’organisateur par courriel. Mais peu de ces salons défraient les auteurs qui ne sont pas directement invités par l’organisation ; d’où, pas mal de frais de déplacement, à moins de rester dans sa région. J’ai 14 titres, je ne les présente plus tous, mais à chaque fois 7 ou 8 différents : je ne peux emmener plus d’une cinquantaine de livres ; en moyenne je n’en vends pas plus de 3 (de 0 à une dizaine). Je diffuse 3 ou 4 fois plus en grande surface : il faut contacter le libraire de l’hyper et négocier le pourcentage pris par lui, emmener et rapporter ses livres, à moins d’arriver à les laisser en dépôt, où ils sont un peu noyés dans la masse généralement. Pour les dédicaces, le mieux est de personnaliser en fonction du lecteur qui est devant soi. Quand je n’y arrive pas, je me rabats sur des généralités traitant du sujet du livre, agrémentées de quelques souhaits de lecture. J’ai peu dédicacé en librairie (indépendante ou Cultura : la commission prise par l’enseigne étant à mes yeux trop importante, à moins d’y aller rémunéré par l’éditeur en droits d’auteur : maigres de 6, 8 ou 10 % HT le plus souvent).

Quel(s) conseil(s) pourriez-vous donner aux auteurs qui se lancent actuellement dans l’aventure ?

Avoir de la ténacité, ne pas craquer lors des multiples refus d’éditeurs, bien étudier la ligne éditoriale de la maison d’édition, voir si elle a un distributeur et diffuseur, combien elle publie de livres par an (sur dilicom : peu étant le mieux). S’armer de patience pour attendre les réponses d’éditeur qui peuvent se faire attendre six mois, un an ou plus. Croire en ses écrits. N’aller vers le compte d’auteur qu’en connaissance de cause : on aura tout le travail de diffusion à faire, le plus souvent. C’est aussi le cas avec les petits éditeurs à compte d’éditeur, mais au moins on n’a pas payé pour avoir le livre…

Quels sont vos projets d’écriture actuellement ?

Aucun pour l’instant ; je souffle : je viens de mettre 28 mois à faire éditer un récit terminé fin janvier 2020, mon quatorzième livre.

J’écris de temps à autre une poésie, un petit texte en prose pour garder la main et pour connaître encore et encore les joies de l’écriture, d’ajouter au monde quelque chose qui n’y était pas.

Pour suivre Claude Colson c’est ici :

De la difficulté d’être édité ( à compte d’éditeur)

(image Schäferle, de Pixabay)

Eh oui, c’est plutôt la quadrature du cercle, même lorsque l’on a déjà été édité après acceptation d’un comité de lecture. Dans mon cas, ce sont de petites maisons d’édition : Chloé des Lys, Clément, La Rémanence, Hélène Jacob, LC, Take your Chance, Lamiroy, La p’tite Hélène, Bernardiennes. Je passe sur les escrocs, les rigolos ou les incompétents.

J’ai donc à ce jour treize livres édités et depuis 22 mois, je tente de faire éditer un quatorzième. Je n’envoie pas le manuscrit à l’aveugle, ayant des contacts avec le monde de l’édition depuis 1999 et une petite expérience.

Ce livre me plaît beaucoup car c’est un récit autobiographique, certes, mais surtout documentaire et sociologique sur la vie dans une province française ( ici le Nord-Pas de Calais) dans les années 1950 et 60 (avec de rares incursions jusqu’au tout début des années 70). Il apporterait des informations intéressantes aux générations ultérieures ( à la postérité, comme m’a dit un éditeur enthousiaste). Lire la suite « De la difficulté d’être édité ( à compte d’éditeur) »

Claude Colson : un treizième livre.

Ce vendredi 16 juillet est le jour de la parution officielle de ma deuxième nouvelle isolée (après Chronique d’un amour fou sorti il y a deux ans aux éditions Bernardiennes – 8000 mots).

Ce sont cette fois les éditions Lamiroy (B) qui publient aujourd’hui L’acte d’Elsa, dans leur collection Opuscule.

Comme nombre d’entre vous savent, j’écris dans plusieurs genres littéraires : poésie, roman court, nouvelle, récit de vie.

L’acte d’Elsa était à l’origine un texte beaucoup plus court encore (le court, toujours le court, qui reste ma marque de fabrique, avec peut-être la sensualité, du moins m’a-t-on dit un jour). J’ai dû l’étoffer pour me conformer aux exigences de la maison d’édition (5000 mots), tout en gardant – bien entendu – le cœur de l’histoire. Lire la suite « Claude Colson : un treizième livre. »

Les éditions Lamiroy (B)

Je connaissais cette maison d’édition et jusqu’ici, bien que « spécialisé » moi-même dans le court, je pensais qu’elle ne me concernait pas car elle édfite essentiellement des textes de +/-5000 mots,

Pour moi, c’était ou trop long ou trop court, d’après le volume de mes productions écrites habituelles ( textes archi-courts ou novellas).

Il y a peu je me suis décidé à retravailler une nouvelle brève pour l’amener à ce format, dans le but de la leur soumettre. Et le jour-même, coïncidence ou présage, un de mes amis édités chez eux m’a ensuite sollicité pour son aperopuscule (voir plus bas).

Ils ont plusieurs collections, entre autres :

Opuscule :

La collection Opuscule des Editions Lamiroy est un petit format 10 x 14 cm de nouvelles de 5000 mots paraissant tous les vendredis depuis le 1 septembre 2017 (4€ +1€ de frais de port). Elle est ouverte à tout auteur – débutant ou confirmé.

Adopuscule :

Les adopuscules, tout comme leurs grands frères, les opuscules, sont des nouvelles de 5000 mots destinées à la jeunesse quel que soit l’âge de leurs auteurs.

Cette collection est ouverte à tout auteur – débutant ou confirmé. Le texte doit obligatoirement cibler un public de 10 à 18 ans. (Au delà c’est un opuscule)

Crépuscule :

La collection Crépuscule est la déclinaison POLAR des opuscules.
(Polar avec Pol comme Policier)

– et récemment , Apéropuscule :

Apéropuscule deviendra-t-il roman ?

Les apéropuscules présentent le début d’un roman, en format imprimé, qui sera peut-être édité si cette présentation rencontre un certain succès. (vente sur le site des éditions).

Un nouveau concept pour aider les auteurs à être publiés.

Nous publions – à compte d’éditeur – en format  » opuscule  » des futurs romans :

1. une courte bio de l’auteur (maximum 150 mots)

2. une courte présentation du roman (maximum 150 mots)

3. le début du roman (environ 5000 mots)

Si cet apéropuscule remporte un succès, notre maison d’édition ou une autre maison d’édition pourra le publier.

Comme vous voyez, avec ces collections (liste non exhaustive), c’est un concept d’édition singulier. Personnellement j’ai soumis un premier opuscule qui fut refusé dès le lendemain. Mon ami chez eux me conseilla de ne pas me décourager et deux semaines plus tard j’ai soumis une autre nouvelle, acceptée cette fois au bout de quelques jours,

Son titre : L’acte d’Elsa, Elle devrait paraître le 16 juillet prochain, Une version numérique est également prévue,

Si cela vous dit de tenter votre chance auprès de cette maison… Plus d’infos : https://lamiroy.net/

Tribulations, heurs et malheurs d’un candidat à l’édition :)

Je sais bien que quelquefois un manuscrit éblouit un éditeur et qu’alors l’auteur reçoit un coup de fil le jour même de la réception dudit texte.

C’est quand même assez rare.

Autrement le candidat à l’édition doit cultiver l’art de la patience.

Un exemple, que d’autres infirmeraient sans doute :

Je “côtoie” le monde de l’édition depuis 21 ans, ai essayé environ treize petits éditeurs, à défaut d’avoir convaincu les “grands”.

J’ai fait éditer à ce jour 12 livres et je suis, je pense, un peu, rien qu’un peu, averti des subtilités de ce monde, des maisons à contacter etc. Lire la suite « Tribulations, heurs et malheurs d’un candidat à l’édition 🙂 »

Bientôt deux nouveaux livres

Bonjour les amis,

Celles et ceux qui me suivent savent que mon 11 ième livre, une novella de 50 pages (« Chronique d’un amour fou » – éditions Bernardiennes, ex première partie, abrégée, de mon premier livre), tarde à arriver jusqu’à moi depuis aujourd’hui 47 jours, suite à des aléas postaux, mais l’espoir est permis. D’ici 2 semaines sans doute ou 3 au plus, croisons les doigts.
Je vous annonce ce jour la signature d’un contrat avec les éditions LC, qui éditent déjà l’un de mes romans, pour un nouveau recueil de poésie (12 ième livre) que j’ai intitulé » D’eau et de vie ». Parmi les genres que je pratique (romans courts, novellas, récits, poésie, celui-là m’est particulièrement cher ; c’est peut-être celui qui correspond le mieux à mon tempérament en écriture.
Je viens naturellement de prévenir du contrat les autres éditeurs auxquels j’avais soumis ce texte

Vous aurez d’autres informations en temps utile.
Je vous remercie.

Statistiques de ce blog

Par curiosité, je viens de m’amuser à regarder les pages les plus vues durant ces 42 derniers mois, peu après la création du blog.

Cela donne :

Maisons d’édition acceptant les manuscrits par mail   38 435, vainqueur sans conteste,

Réflexions sur l’amitié  9232

Page d’accueil/Archives  4374

 

Qui suis-je  635

Livre 8 Saisons poétiques en train (recueil de poésie) 292

Livre 9 Deux, Pair et manque ( roman)  254

Tempus fugit (une poésie) 237

Le vieux permis de conduire (une mini nouvelle)  197

 

La « place » de la poésie est intéressante, entre autres.

Parcours éditorial d’un auteur peu connu

Parcours éditorial d’un auteur peu connu

Ceci n’est en rien un modèle ou exemple à suivre, mais seulement un constat.

J’ai fait éditer mes premiers livres en 2002. Comme beaucoup – et inexpérimenté de surcroît – je me suis adressé, après plusieurs refus des éditeurs classiques, à un marchand de rêves, qui au final s’est avéré être seulement un marchand et un mauvais !

J’ai récidivé en 2006, mais échaudé, cette fois avec un investissement volontaire trois fois et demi moindre, à bon escient, pour 50 exemplaires de mon deuxième livre, que j’ai pu écouler moi-même. Lire la suite « Parcours éditorial d’un auteur peu connu »