Péripéties de la sortie d’un livre au temps de la COVID « Être jeune, être ch’ti dans les années 50-60 »

Le parcours de parution de mon quatorzième livre fut difficile. J’ai fait mes premiers envois aux éditeurs fin janvier 2020, juste avant la première vague. La conjoncture était défavorable et l’évolution fut chaotique :

– un éditeur me dit très vite l’accepter, mais ne fixe aucun horizon de publication ni n’envoie de contrat.

– un autre, honnête – je précise – me demande toutefois d’acheter 20 ex, au prix public, vu la situation et le créneau très spécial du livre. ( je diffère, mais finalement ce sera une non-acceptation de ma part, ayant trouvé une autre solution )

– suivent diverses propositions plus ou moins onéreuses ; je passe. Lire la suite « Péripéties de la sortie d’un livre au temps de la COVID « Être jeune, être ch’ti dans les années 50-60 » »

Anecdote en séance de dédicaces

Dernièrement, j’essayais d’intéresser les clients d’un hypermarché à mes écrits. J’avise à un moment un homme qui observe attentivement mes livres d’un peu loin. Air effacé et allure sympathique.

Je l’interpelle et il s’approche ; d’emblée il me déclare être scientifique et ne pas lire de livres de littérature. Mais il est curieux et s’intéresse à chacun de mes treize livres, de sorte que s’ensuit une discussion intéressante sur leur contenu,, l’écriture, d’ autre sujets etc.

Au moment de s’éloigner, il réitère, désolé, sa non-lecture de ce type de textes (romans courts, nouvelles, poésie, récits vécus). Contrairement à mon habitude et sentant le terrain « fragile », j’ose insister d’un « Même pas une petite nouvelle à 4 euros pour découvrir mon écriture et me faire plaisir ? » Lire la suite « Anecdote en séance de dédicaces »

Un écrivain lambda en dédicaces

Souvenir d’un jour de juin.

Pour l’auteur en dédicaces, c’est le yoyo : un jour les lecteurs passant par là se pressent pour le découvrir ( enfin, pour moi cela peut faire une vingtaine de ventes en huit ou neuf heures), un autre ils l’ignorent totalement.

Ce jour-ci, c’est le second cas de figure malgré mes efforts pour engager la conversation : depuis trois heures sur le stand ce matin j’ai parlé à une seule personne, qui n’a pas acheté de livre.

Il est vrai que le magasin est particulièrement désert aujourd’hui. Il est vrai que c’est un hypermarché standard, non exclusivement consacré aux produits dits culturels. Lire la suite « Un écrivain lambda en dédicaces »

Rando dans les Alpes

Samedi 24 juillet 2021.

Départ de la station pour une balade au haut. Montée par le télésiège, puis une heure trente à crapahuter, au final, par le sentier des crêtes pour parvenir à la croix et pointe de l’Ouillon, à 2431 mètres.

Le vent se déchaîne et vous glace malgré le soleil intense ; pull et coupe-vent sont de rigueur.

Devoir rattraper le chapeau qui, malgré le cordon d’attache serré au maximum, s’envole à tout bout de champ, laissant ses rebords se rabattre violemment sur votre visage.

Fatigue ; il faut tenir, dans les derniers raidillons.

Enfin la Croix marquant le sommet vous accueille et vous permet de souffler un peu. Lire la suite « Rando dans les Alpes »

Écriture : deux exercices formateurs

Celles et ceux qui connaissent mes écrits savent que ce qui les caractérise, c’est une certaine sensualité (souvent), un aspect visuel marqué et surtout la forme courte ( fragment, nouvelle, novellas et poésie ; on la retrouve même dans mes récits.)

J’ai eu récemment l’occasion de travailler des textes différents sous deux angles :

– L’exercice peut-être le plus simple des deux :

J’avais fait il y a vingt ans un voyage dans un pays lointain et avais tenu une sorte de carnet de bord (prose et poésie).J’avais déjà publié, outre les poèmes, une mini-nouvelle de 1250 mots, sur le net. J’ai souhaité présenter à un éditeur un travail nécessitant 5000 mots. À l’aide de mon vieux carnet, j’ai joint quelques anecdotes à ce journal de voyage, pour obtenir rapidement 2650 mots. Lire la suite « Écriture : deux exercices formateurs »

L’Arlésienne de Tidbinbilla- Roman-Henri Girard (note de lecture)

Une quête sentimentale au coeur d’une bouffée de gaz hilarant

(blog de l’auteur)

La quatrième de couverture :
L’enterrement pour le moins abracadabrantesque de son grand-père, tout comme un subit « coup de grisou » pour une châtelaine bizarrement accoutrée ; une substitution de cadavres ainsi qu’un orgasme dans une mare aux canards, sont pour le narrateur l’occasion d’un retour sur lui-même qui le lancera sur les traces de cette intrigante Arlésienne qui, quelques années plus tôt lui a donné un fils, conçu lors d’un bal costumé, avant de disparaître de son existence.

Lire la suite « L’Arlésienne de Tidbinbilla- Roman-Henri Girard (note de lecture) »

Trajet de juin (en train)

   Celles et ceux qui me suivent savent que train, en particulier le RER,  a passablement inspiré ma réflexion. Je lui ai consacré l’un de mes livres (« Saisons poétiques en train »- ed. Bernardiennes). 

Voici un

Trajet de juin

Aujourd’hui train prison.
Quand je lève les yeux de mon livre, ce qui me frappe le plus souvent ce ne sont pas les échappées du regard sur le paysage mais des voies encaissées. Le train roule alors entre les arbres serrés qui défilent, formant à ma droite et à ma gauche des murailles vertes qui manquent m’étouffer, tant elles s’approchent.
À d’autres reprises, ce sont les maisons alignées, si serrées que leurs façades crépies semblent des murs de béton.
Atmosphère automnale en ce mois de juin.
Semblant de clarté, grise.
Cette impression majeure heureusement n’est pas constante. Par intermittence le train traverse un vallon…
Le temps d’écrire, c’est déjà la très proche banlieue, les immeubles et usines enchevêtrés que scrute, apeuré, un ciel blême et moutonnant.
Encore quelques minutes puis je suis à destination. Je range ma plume-compagne.

Statistiques de ce blog

Par curiosité, je viens de m’amuser à regarder les pages les plus vues durant ces 42 derniers mois, peu après la création du blog.

Cela donne :

Maisons d’édition acceptant les manuscrits par mail   38 435, vainqueur sans conteste,

Réflexions sur l’amitié  9232

Page d’accueil/Archives  4374

 

Qui suis-je  635

Livre 8 Saisons poétiques en train (recueil de poésie) 292

Livre 9 Deux, Pair et manque ( roman)  254

Tempus fugit (une poésie) 237

Le vieux permis de conduire (une mini nouvelle)  197

 

La « place » de la poésie est intéressante, entre autres.

La minute pub

Au salon du livre des Pieux, début mars, je rencontre par hasard une dame tout à fait inconnue de moi, auteur elle aussi. Elle s’enquiert de mes écrits et je lui parle plus particulièrement de ma poésie.

Elle demande à voir et tombe alors en admiration totale des quelques pièces que je lui montre (extraites des livres que je présente là,  « Saisons d’une passion », « Toi-Nous » et surtout « Saisons poétiques en train »). Elle n’a alors de cesse de faire ma publicité durant le deuxième jour du salon, ce dont je la remercie ; j’espère le mériter…

Je m’intéresse aussi à son livre , que j’acquiers le dimanche et je vous livre ici la gentille dédicace qu’elle m’en a faite :

ades definitif

Elle me dit qu’elle va parler de mes poèmes à un ami connu du monde de l’édition. Wait and see.

Sa biographie : Brigitte Adès, journaliste, chef du bureau britannique et du site de la revue Politique Internationale, est spécialisée dans les interviews des grands « décideurs » politiques, parmi lequels Thatcher, Cameron, Moubarak, Gorbatchev, Tony Blair, Richard Holbrooke, Zaki Yamani, Amartya Sen. Ses articles sont publiés dans de nombreux journaux dont Le Figaro, Le Point, Huffingtonpost, International New York Times, Focus, Espresso, Corriere della Sera. Elle a fait ses études de relations internationales à Oxford, où elle a rencontré un jeune étudiant iranien devenu son mari.

 

Son livre, que j’ai lu avec plaisir : Les exilés du paradis

Présentation de l’éditeur: » Il y a des romans qui en disent plus long sur la réalité du monde que les essais les plus sophistiqués. À travers l amitié de deux jeunes franco-iraniens, dont le destin va diverger malgré eux, Les Exilés du Paradis plongent le lecteur au coeur du grand affrontement du moment qui oppose l Islam éclairé au radicalisme le plus obscurantiste. En se tournant vers ses racines, Farhad découvre que cette lutte entre deux projets de sociétés existait déjà en Perse au onzième siècle. Son ancêtre n avait-il pas lutté contre la secte des Assassins, les premiers terroristes de l Histoire ? Devenant le moteur de son existence et du roman, ses investigations conduisent Farhad à Ispahan, sa ville natale, puis à Londres et enfin à Paris. Ses voyages sont à la fois une introspection et une analyse critique de ces villes. Fort de cette connaissance, il s installe à Londres où il organise bientôt des groupes de réflexion sur la pratique de l islam, menant parallèlement une enquête qui le mettra en présence d une machine de guerre sous-jacente alimentée par des réseaux islamistes. Une réflexion sur toutes les facettes de l Islam et leur incidence sur nos jeunes aux repères de plus en plus flous. Mais aussi une très belle fresque contemporaine sur l amitié et la rédemption par l amour, que tisse Brigitte Adès avec la finesse de sa double culture. Un livre pour les esprits curieux de toutes les générations ».

Pour un exercice d’écriture : le parfait dictateur

demagogue-2193093_640

Charte dictatoriale

« Voici le sujet d’écriture: « Quel sorte de dictateur êtes-vous ? »Une grande catastrophe a annihilé la quasi-totalité de l’espèce humaine. Vous faites parti des survivants en compagnie de quelques milliers d’autres hommes et femmes. Votre objectif est d’établir une charte qui posera les bases légales au fonctionnement de votre communauté de rescapés (en vase clos). Pour cela, vous disposez d’un maximum de 10 articles et de 1000 mots ! Lire la suite « Pour un exercice d’écriture : le parfait dictateur »