
Un poème écrit l’an dernier, en avril… Puisse l’embellie pressentie se produire !
Contraste entre les bancs de tulipes inflorés
Et mare d’avril, comme dépouillée,
Largement couverte d’une croûte marron
Qu’identifier on ne sait : feuilles mortes, algues ou chatons.
L’eau a le tout imbibé
En bouillie saumâtre indifférenciée.
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Effrayés, les canards ont fui ;
Même la cascatelle semble tarie…
Eh non, elle hoquette seulement son débit.
L’atmosphère est en point d’interrogation,
L’air ambiant agresse, vaguement nauséabond.
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Oh à peine, le lieu reste paisible ;
Aux ramilles les oiseaux chantent printemps.
Une brise fraîche rappelle cependant
Qu’avril précède l’été-cœur de cible.
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Le soleil perce les nuages fugaces
Qui roulent gris quelques menaces.
Mais même en laideur relative
L’endroit garde mon attirance vive.
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