Voici mon douzième opus, tout juste paru ; il s’agit cette fois de mon deuxième recueil de poésie, « D’eau et de vie ». Il sort aux éditions LC, deuxième ouvrage de moi chez cet éditeur.
Pour le présenter, je reprendrais d’abord la préface de l’auteur Odile Lecouteux :
» L’écrivain Claude Colson nous invite à cheminer dans les couleurs du kaléidoscope de son existence.
Dans son recueil « D’eau et de vie », la lecture nous conduit au parc ( « … D’abord m’assaille l’odeur de sous-bois émanant du tapis dense et mordoré des feuilles qui jonchent une terre devenue presque invisible « ), fréquemment au bord de la mare dans tous états et au lac.
Puis la vie vient de l’eau, des enfants, des oiseaux…
Les souvenirs apaisants ou griffant le cœur, procurent à la fois, un état paisible et exalté tant ils nous font réfléchir, nous transportent.
L’ auteur s’ouvre à nous ; sa musique laisse une empreinte indissoluble et nous voulons revenir avec lui sur le rivage
( « Plus loin, tandis que quelques mouettes traversent le ciel, de l’autre côté, arrive soudain une immense volée de colverts dont le feu du plumage miroite dans le soleil. Ensemble ils restent comme un instant en suspens, voilure déployée, au-dessus de la surface, pour se poser en bande dans un grand bruit porté jusqu’à moi par ces eaux calmes … « )
En révélant l’amour, les émotions et les impatiences, la poésie de Claude Colson nous console de l’éloignement et de la transformation.
Frère de la vaguelette, le temps file, défiant la plénitude éphémère et la mort.
L’aura de la poésie demeure, l’ attrait pour cette forme d’écriture est ancré en nous depuis l’enfance : on la copiait, on l’apprenait par cœur pour la réciter devant un auditoire ému.
« D’eau et de vie » est objet artistique captivant, délicat, à lire et à dire, composé pour une feuille, une voix, une oreille gourmande et pour une vision intérieure.
Claude Colson vous souhaite à ses cotés ( » Dommage qu’à ce moment je sois seul en ce lieu, pour admirer tant de beauté »).
Le moment est venu de l’accompagner dans ses traversées.
Je souhaite qu’elles vous procurent du plaisir à nomadiser et vous donnent, aussi l’envie d’écrire ! »
Le recueil traite d’abord, poétiquement, de l’eau , sous diverses formes : aquarium, piscine, lac et surtout une mare, ici ma principale source (sic) d’inspiration avec plus d’une quarantaine de pièces dédiées. Le regard ‘s’élargit ensuite, après cette transition (« Et puisque, comme l’eau qui s’évapore ou s’écoule, la vie passe, laissant traces et souvenirs…) permettant d’embrasser des aspects plus généraux et variés de l’existence.
La quatrième de couverture :
D’eau et de vie est une source poétique qui déverse
ses déclinaisons temporelles au gré des balades de
Claude Colson.
L’auteur laisse glisser le pinceau de ses rimes ou
de sa prose sur la toile de l’existence pour nous
peindre des mots comme des aquarelles dans notre
imaginaire.
Ses poèmes, ses écrits de manière plus générale,
sont empreints d’une beauté que, souvent, on oublie
de regarder et Claude Colson nous apporte un peu
de sa lumière afin que l’on puisse à notre tour toucher
des yeux et du cœur ces lieux d’eau et de vie.
Au fil des saisons nous voyageons avec lui autour
de la mare, du lac et des paysages ; nos histoires
communes s’embellissent alors d’amour et de clarté.
Extrait (tronqué) :
La mare en souffrance
Apres le temps fantasque,
Noël au balcon et l’automne en printemps,
Voici l’été incertain, pluvieux, vergogneux,
Suivi de canicule maintenant.
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Ma mare fait le gros dos,
Tente de suivre le mouvement,
Tâche de s’adapter, telle l’Humain,
Ne sachant plus trop ce que sera demain.
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Pour l’heure, elle suffoque,
Elle survit, elle vivote.
Dès l’approche tu le sens
Car les effluves de vase sont grand désagrément.
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L’œil aussi est agressé
Par ces affreuses mousses tressées
Qui la recouvrent presque toute,
Elle qui plus ne sait cacher sa déroute : …/
Disponible sur le site des éditions LC ou auprès de l’auteur( monilet@wanadoo.fr) : 140 pages, prix public 15 euros ; isbn 978 2 37696 285 4