Interview, dec. 2012, blog « des encres sur le papier »

blog des encres sur le papier (285x132)

Comme annoncé, je reprends la suite des interviews que j’ai données, en avançant peu à peu vers l’époque actuelle ; ceci est la troisième sur ce blog.

Merci à Fabien qui a été à l’initiative de cet cet entretien.

D’où vous est venue cette passion
pour l’écriture ?

D’une reprise durant plusieurs années de la lecture dans des trains (déplacements professionnels) après dix ans de non-lecture. Lecture donc, puis envie d’écriture. Aussi d’un trop-plein de vécu à exorciser,entre autres par la poésie, merveilleux outil d’expression du sentiment.

Quels sont les auteurs qui vous ont inspiré(e) ?
Au début, sans conteste Duras et son écriture blanche.

Parmi tous vos romans, de quels personnages
êtes-vous le plus proche ?

Des héros masculins de mes 3 premiers livres ; forcément, c’est de l’autofiction et non des romans. Dans les romans (un seul édité à l’heure qu’il est, un autre arrive), du personnage masculin du troisième roman, toujours en quête d’éditeur.
Pourquoi ? La thématique est – au sein d’une intrigue policière qui n’a rien à voir avec moi – celle de la réflexion sur le sens de la vie à l’approche de l’âge, sur la place de l’amour dans la vie. Cela a traversé ma sphère de pensées.

Comment vous sentez-vous à l’approche
de la sortie d’un de vos livres ?

Toujours cette excitation de voir un « bébé » naître.

Comment réagissez-vous face
aux critiques négatives ?

Bien, si j’arrive à faire le départ entre les critiques malgré tout constructives et celles inspirées par de la malveillance simple (oui, ça existe).

Avec quel(s) auteur(s) aimeriez-vous travailler ?

Pour moi l’écriture est un exercice solitaire.

Cela a-t-il été compliqué de faire publier
votre premier manuscrit et comment
cela s’est passé ?
Devant les inévitables refus j’ai d’abord eu le tort, au bout de 3 ou 5 ans, de céder aux propositions d’un « compte d’auteuriste », puis j’ai trouvé une puis des petites maisons d’édition.

Avant de publier un livre, le faites-vous lire 
à des personnes de votre entourage ?
Pour les premiers, pas assez, puis systématiquement et beaucoup.

Quels sont vos projets ?
Trouver un éditeur avec diffuseur afin de me consacrer plus exclusivement à l’écriture, et pour ce qui est de celle-là, je reviens très brièvement, je pense, à l’autofiction par suite d’une circonstance exceptionnelle.

Pour ceux qui ne connaîtraient pas encore votre univers, que leur diriez-vous afin de les inciter à le découvrir ?
On m’a dit que ma marque de fabrique en poésie était la sensualité. Je suis pratiquement venu à l’écriture par la poésie en vers libres : j’en ai des centaines en lecture gratuite sur le net. Mes trois premiers livres traitent de la passion amoureuse vécue au masculin tout en mêlant pour chaque histoire et dans chaque ouvrage récit, poèmes et journal intime (au delà de la sincérité du dire, en parallèle, une recherche sur l’écriture). Mes romans courts, mon genre de prédilection actuel, traitent pour le premier d’une rencontre amoureuse très improbable suite à des questions d’identité ; celui qui va sortir évoque un problème socialo-polico-philosophique : jusqu’où peut-on aller pour défendre une cause à laquelle on croit. Pour le troisième, j’en ai parlé.

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