Voici un deuxième poème extrait de mon recueil « Saisons poétiques en train ; voyages au fil de la vie » (éditions Hugues Facorat – décembre 2014- 13 euros).
Celui-ci ouvre la deuxième des cinq parties : Voyages d’hiver.
(un premier poème peut être lu sur ce blog, dans les commentaires de la page dédiée au livre ou dans ceux dans la catégorie Plus sur mes livres)
NOUVELLE AUBE
Le jour poignant
S’accroche avec timidité
À la froideur des vitres gelées.
Matin blêmit le verre
Et sa chaleur-lumière s’en vient
Peu à peu contrecarrer
Les glacis de la nuit.
Balancier des heures
Devant l’œil qui les scrute,
Toutes de clarté aux parts obscures,
Tu figures des âmes les aspects variés,
Les chapes bien trop dures
Comme les flux de guipure
Des mouvements du cœur.
Un très beau texte, puissant d’évocations. Merci pour le partage 🙂
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Merci ; en principe il y a 2 strophes (à partir de « Balancier, la deuxième), mais avec le copié-collé je n’y suis pas parvenu.
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Une atmosphère étrangement attachante, dans laquelle on ne pénètre pas en suivant les voies de la raison purement cartésienne mais, il n’y a qu’à se laisser envoûter par l’alchimie des mots et respirer l’aube nouvelle à pleins poumons !
Amical salut
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Merci du passage, Yannig ; c’est super ! 😉
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