« Ce blog avait (en fait, c’est a) deux ans ! »

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Bonjour à tous,

C’est aujourd’hui un anniversaire : nous fêtons les 2 ans de ce blog,

Voici exactement 2 ans, en effet, sur les conseils précieux des éditions Hélène jacob, je l’ouvrais, complètement novice en la matière,

Depuis, il vit sa petite vie et je constate que certain(e) expriment même leur satisfaction, ce qui ne peut que me réjouir. Lire la suite « « Ce blog avait (en fait, c’est a) deux ans ! » »

Les « primaires » (de la droite et du centre)…

Eh oui, c’est d’actualité…

Ce qui me frappe, en particulier sur les réseaux sociaux, entre les deux tours, c’est le déferlement des prises de parti pour l’un ou l’autre, assorti souvent de propos haineux, parfois d’arguments plus ou moins valables, plus ou moins spécieux, presque toujours très tranchés dans l’optique de qui les profère.

Je ne sais si cela est de nature à convaincre, j’en doute ; peut-être quand même les moins éclairés, les plus frustes, ceux qui n’ont pas eu la chance de bénéficier du recul que donne une éducation de qualité.

Si c’était-là l’objectif visé, cela relèverait de la pure manipulation d’opinion et serait tout simplement abject.

Pour ma part, alors qu’approche l’heure du choix pour ceux qui veulent en faire un lors de cette élection précise (et les motivations des uns et des autres sont ou peuvent être très diverses), je préfère m’informer précisément, écouter les analyses posées, réfléchir, confronter les positions et faire in fine, quand l’heure sera venue, le choix qui me paraîtra à ce moment précis le plus rationnel.

En espérant ne pas avoir à le regretter ultérieurement, mais là, bien malin qui peut prédire l’avenir.

Bref, vous l’aurez compris, je n’aime pas le sectarisme, le suivisme aveugle.

P.S. : Ajouterais-je que quel que soit l’argument développé, surtout si c’en est un bon, on n’est pas obligé d’être « primaire » dans le ton. 🙂

« Quelle époque ! Quelles moeurs ! (Ô tempora ! Ô mores !)

Guignol

Enfonçons quelques portes ouvertes ; ça peut faire du bien (ça fait aussi moins mal à l’épaule) !

Quand on voit, dans ce qu’on nomme la droite, la cascade de ralliements tardifs au « champion » dont on croit qu’il a le vent en poupe, fût-ce au prix de reniements, quand on voit, dans ce qu’on nomme la gauche, actuellement aux affaires, des ex-ministres tirer à vue sur une politique qu’ils ont contribué à mener, quand également– dans un gouvernement qui en appelle à la cohérence et la cohésion – on voit la cacophonie régner publiquement, quand dans les deux camps les candidats à la candidature pullulent, à 8 mois de l’échéance, candidats qui bien entendu ont tous de grandes idées pour la France, on ne peut plus guère s’étonner :

– que les Français se détournent des partis installés ou de la politique en général, devenue largement non-crédible et incantatoire, se réduisant souvent à des promesses non tenues. Oui, je sais, il y a , a eu et il y aura la crise…
– que l’abstention progresse à folle allure.
– que la démocratie représentative soit mise en doute et ne satisfasse plus grand monde.
– qu’on ait tendance à se dire que le gâteau du « pouvoir » (pas tellement celui de faire, semble-t-il) est terriblement alléchant et que le terrain politique devienne le simple champ clos des affrontements des ambitions personnelles, pour certains même du Grand-Guignol.

C’était ma minute morose du vendredi. Puisse-t-elle ne pas durer éternellement !

( je souhaite que cet état d’âme ne donne pas lieu à échanges d’invectives entre partisans divers.)

 

La fin, les moyens- ed. Take your chance (roman court)

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 Ce livre, paru en septembre 2013, a eu un début de vie »avorté » en décembre 2014 suite à mes déboires avec le premier éditeur. C’était alors le cinquième édité ; ils sont à ce jour 9. Il reparaît en version papier (EAN 9782373510591) [au prix de 8 euros] et bientôt également numérique (ebook) -éditions Take your chance – revu et augmenté d’environ 10 %.

Catégorie du livre : roman court (novella), noir et historique. La version papier, de 84 pages, est au prix de 8 euros.

Mots clés : violence/société/culpabilité ? /féminisme/   politique/ engagement.

Thème :  cette fiction traite d’un accident de parcours du féminisme naissant, ici en France, en 1978.

C’est un roman  coup de poing (novella-thriller), avec pour cadre  un juge à la retraite qui libère sa conscience sur une affaire qu’il a eue à traiter et dont il fait le récit vivant. Le « roman » (fiction historico-documentée) est aussi socialo-politico-philosophique (ou moral) sur le thème : jusqu’où aller pour défendre une cause ?


Il dépeint le destin tragique de ces femmes qui vont être victimes autant de leurs convictions que des circonstances. Bien que je propose in fine une interprétation, à mon sens on devrait pouvoir conclure dans des directions très opposées .

 Paru le 15 juillet 2016, déjà disponible sur dilicom, fnac, decitre, amazon, abbooks, BOD, priceminister, librairie durance , chapitre ainsi que sur la plupart des librairies en ligne.

Pour la version numérique, à 4,99 euros, il faudra patienter un peu (écrit le 22/07). Notez que les 10 premiers téléchargements seront gratuits.

Texte de la 4 de couv. :

Fin des années 70 :

Vous êtes un homme, en France : la société vous suggère une place, un rôle.

Ceux qu’on vous assigne sont tout autre si vous êtes une femme : de fait, vous

êtes discriminée.

Certaines de ces femmes, résolues, ne s’en accommodent pas et passent à

l’action.

Quelle qu’elle soit !

Un combat à l’issue incertaine…

Cette fiction devrait inciter à réflechir sur les moyens employés pour défendre

une cause.

Jusqu’où peut-on, dans ce cas, légitimement aller ?

Vous trouverez également dans ce livre, noir et plein d’action, la peinture

sociale et politique d’une époque, pas trop éloignée encore, qui fut déterminante

pour le devenir de notre société.

 

achat papier amazon : ICI


P.S. :  une page de ce blog est également consacrée à ce livre (première édition),  colonne de droite, en haut, LIVRE  5 )

Vers de futurs livres

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J’ai signé un contrat le 5 avril avec les éditions Take your Chance qui vont rééditer mon « La fin, les moyens » (sous-titre : un avatar du féminisme) paru initialement en septembre 2013 et ayant « bénéficié » alors d’un très faible tirage…

Il va reparaître (probablement à la mi-juin) en version e-book et papier à la demande, augmenté de 10% de contenu. Lire la suite « Vers de futurs livres »

Un salon du livre en Essonne

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Je vous invite à venir découvrir  les 1er et 2 avril prochains une partie de mes livres lors de l’excellent salon organisé prochainement par Auchan Brétigny (91) sous la houlette d’ Alexandre Dambrine, entouré de son équipe. 55 auteurs vous attendent dans la galerie commerciale, avec le meilleur de leur production.

Personnellement je proposerai, parmi mes 9 titres édités, (du plus récent au plus ancien) : Deux, pair et manque/ Saisons poétiques en train/ Aimez-vous la danse ? / Chemins croisés/Léna, une rencontre.

(descriptifs dans les rubriques ci-contre).

Tous les auteurs vous seront heureux de votre venue.

À très bientôt.

Éloge de la phrase courte (humour)

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A vous, frères humains qui après nous vivrez, à mes rares amis, à mes nombreux ennemis, à vous, Mon Révérend, à Monsieur le très respectable Président de l’Orphéon, à Madame le Colonel des Pompiers, aux gentes dames, damoiselles et damoiseaux, à moi-même, j’en passe et des meilleurs, et cætera, je voudrais en ce beau jour de l’an de grâce deux mille sept, le trois avril dudit, parler très brièvement je l’espère, car je ne voudrais pas vous lasser et cela arrive vite dans les discours, plus vite qu’on le croit, d’un sujet qui me tient tout particulièrement à cœur depuis des lustres et des lustres, tout comme à vous, je n’en doute pas, alors que nous sommes tous réunis ici, au pied de la butte, plus exactement à mi-butte, bien calés, endimanchés comme il se doit, les messieurs en gibus et frac, les dames en crinoline , les demoiselles en jupette et les garçonnets en culotte courte, j’ai nommé, vous m’entendez bien et n’en concevez aucune crainte,ce serait totalement infondé, la phrase courte, dont je me propose ce matin de faire l’éloge funèbre car il ne vous a pas échappé qu’à notre époque, caractérisée par toutes sortes d’inventions Lire la suite « Éloge de la phrase courte (humour) »

Le blues de l’auteur

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Imaginez un auteur. Il essaie de faire son travail d’auteur : écrire des livres.

C’est déjà pas si simple ; ça dépend de l’auteur, parfois – pour certains d’entre eux – il met des mois et des mois ou même plus d’un an à trouver un sujet.
Quand il le tient enfin, il écrit le livre. C’est du travail, des corrections et encore du travail. Mais ce n’est peut-être pas le plus difficile;

Après commence la course à l’édition et c’est le pré-début : il envoie son texte aux éditeurs rigoureusement sélectionnés (dans le meilleur des cas). Lire la suite « Le blues de l’auteur »

L’école : billet d’humeur

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Ex-professeur de lycée syndicaliste, je ne suis actuellement plus dans « le circuit », ayant atteint les rives de la retraite.

J’espère cependant que, le 17 septembre, la grève unitaire des enseignants, Snes-FSU, Snep, FO, CGT, Snalc-FGAF ,SUD, Snetaa, Sies, Sncl, Cnga-CGC (mis à part deux syndicats ici très minoritaires) sera le début d’une grande mobilisation des collègues et des parents pour mettre à mal cette nouvelle réforme du collège que ce gouvernement veut imposer.

Sous des apparences de démocratisation et d’égalitarisme (mal compris), ce serait quasiment le coup de grâce donné à une institution qui a su de tout temps prouver sa valeur et qui est hélas malmenée depuis 40 ans : on va de Charybde en Scylla dans notre société, elle aussi décadente. Tout est, selon moi, lié : recul des valeurs humaines : solidarité, respect, politesse, en revanche règne du mépris du savoir etc, et ce tant à l’école que dans le groupe social.

Je pense que, pour l’école, ces ideaux réformateurs de l’après-guerre ont été inspirés par des gens de gauche sincères qui croyaient en leurs principes et qui ont élaboré le plan Langevin Wallon, ayant inspiré le début de ces évolutions. Lire la suite « L’école : billet d’humeur »

Le collège en question

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J’ai un peu hésité avant de vous donner mon sentiment sur la réforme des collèges qu’on nous prépare aujourd’hui. Elle n’est pas loin de couper la France en deux camps et la polémique, avec ses arrière-plans politiques, est-elle vraiment utile ? Chacun a ses idées et on en convaincrait bien peu. Mais ne pas le faire ne serait pas très courageux.

Personnellement j’ai choisi mon camp. C’est l’affaire de chacun ; qu’il se forge ses convictions.

Né en 1949 dans un milieu des plus modestes, j’ai pu m’élever un peu dans l’échelle sociale jusqu’à obtenir une agrégation grâce à notre école qui savait alors valoriser les talents et le mérite. Trop peu encore m’objectera-t- on ; sans aucun doute. On peut toujours améliorer les choses, au moins essayer de faire mieux. Lire la suite « Le collège en question »