Résumé (babelio) :
Un voyage low-cost… dans une armoire Ikea! Une aventure humaine incroyable aux quatre coins de l’Europe et dans la Libye post-Kadhafiste. Une histoire d’amour plus pétillante que le Coca-Cola, un éclat de rire à chaque page mais aussi le reflet d’une terrible réalité, le combat que mènent chaque jour les clandestins, ultimes aventuriers de notre siècle, sur le chemin des pays libres.
Il était une fois Ajatashatru Lavash Patel (à prononcer, selon les aptitudes linguales, « j’arrache ta charrue » ou « achète un chat roux »), un hindou de gris vêtu, aux oreilles forées d’anneaux et considérablement moustachu.
Profession: fakir assez escroc, grand gobeur de clous en sucre et lampeur de lames postiches. Ledit hindou débarque un jour à Roissy, direction La Mecque du kit, le Lourdes du mode d’emploi : Ikea, et ce aux fins d’y renouveler sa planche de salut et son gagne-pain en dur: un lit à clous.
L’auteur (source amazon)
Romain Puértolas est capitaine de police. Son premier roman, L’extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikea, est resté coincé plusieurs semaines à la première place des livres les plus vendus en France et a remporté le Grand Prix Jules Verne 2014 et le prix Audiolib 2014. Publié dans une cinquantaine de pays, il a été adapté au cinéma en 2018. Romain Puértolas est l’auteur de huit romans, dont un pour la jeunesse. Avec La Police des fleurs, des arbres et des forêts et Sous le parapluie d’Adélaïde, il marque une rupture franche avec le style onirique et humoriste de ses précédents livres pour s’inscrire dans une œuvre plus littéraire.
Avis : je l’ai lu jusqu’au bout, c’est déjà in bon point, mais il ne m’a pas captivé au point d’en faire un page-turner. Au contraire ma lecture a été des plus éclatées. Je n’ai certes pas été déçu de ces revisites, assez courtes à chaque fois, j’ai souri, mais sans plus. Le livre se veut drôle et il peut l’être. C’est d’une certaine manière« rabelaisien », rocambolesque à souhait et je ne peux dire que l’on s’y ennuie.
Je me suis interrogé, demandé s’il était bien efficace de traiter marginalement l’aventure humaine des migrants au milieu de et/ ou avec la légèreté de la dérision ambiante. Grossir le trait, oui, permet de voir le problème, mais l’humour ne risque-t-il pas de le bagatelliser ?