Édition, auto-édition, libraires, Amazon…

(illustration Pixabay, emerson23work)

Édition, autoédition, libraires, Amazon…

   Tout candidat à l’édition averti sait que sauf concours de circonstances, coup de chance ou renommée antérieure le milieu est aujourd’hui quasi impénétrable. « Business is business », J’en sais quelque chose depuis plus d’un quart de siècle.

Que reste-t’il comme possibilité de diffusion à la foultitude d’auteurs aspirant à publier et voulant éviter l’arnaque quasi généralisée du compte d’auteur ou  participatif ?

– importuner plus ou moins ses amis, connaissances et proches via des éditions par cagnotte ou préventes par gros ou petits prestataires de services

ou l’autoédition avec toutes ses difficultés dont la principale reste la diffusion des ouvrages ainsi sortis. J’ai lu quelque part récemment que la moyenne des ventes en ce cas tourne autour de 22 exemplaires… Certes l’auteur gagne alors plus que les 1,50 par livre procurés par l’édition à compte d’éditeur (où un auteur encore peu connu vend en moyenne 150 ex. de son livre), mais le nombre de ventes fait que le gain reste ridicule eu égard au temps et aux efforts investis.

   Cependant l’auteur de base a souvent la foi du charbonnier et il continue à écrire, souvent par passion, espérant toujours un miracle qui généralement ne viendra pas.

   Il y a plusieurs plateformes d’autoédition à disposition des auteurs. La plus utilisée , la plus simple, la plus rapide et la moins onéreuse est Amazon-KDP . J’y ai eu recours en réédition après de premières sorties par petits éditeurs, souvent honnêtes, mais n’ayant quasiment aucun moyen de diffusion, laissant donc l’auteur dans l’anonymat le plus total. À lui de mouiller sa chemise pour essayer de se faire connaître et lire.

Amazon KDP, disais-je donc a aussi beaucoup d’inconvénients : diffusion exclusivement sur son site où la concurrence est énorme et où votre livre a toutes les chances de rester noyé dans la masse. À cela s’ajoute le boycott par tous les lecteurs que le géant économique Amazon insupporte et aussi par presque tous les libraires, qu’il concurrence et qui souvent refusent de commander les ouvrages (ils n’ont pas de remise) et d’accepter les séances de dédicaces d’écrivains qui s’éditent par ce biais, ce qui ne rend pas leurs tentatives de reconnaissance aisées. On peut certes comprendre ces libraires, partiellement seulement car l’auteur lambda n’a pas beaucoup d’autre choix à sa disposition. Il reste des plateformes d’autoédition qui référencient les livres en librairie, mais payantes et j’ignore leur accueil réel auprès des libraires. Je reste un peu sceptique.

Face à toutes ces difficultés, les auteurs autoeditės ne devraient-ils pas boycotter ceux des libraires qui boycottent Amazon par principe et sans discernement?

Vous avez dit écrivain auto-promu ?

La vie d’auteur-ėvrivain obligé de s’auto-promouvoir devient très difficile.
Je suis loin d’être le meilleur vendeur qui soit, mais aussi très loin d’être le plus mauvais.
Récemment, dans une grande surface généraliste où je proposais ma littérature blanche (poésie, romans courts, récits de vie, nouvelles) j’ai vendu 3 livres, dont une nouvelle à l’unité à 4 euros, en 9 heures sur le stand. Il a fallu que j’attende 6 heures Lire la suite « Vous avez dit écrivain auto-promu ? »

Ma France, le monde en cette fin octobre 2025 (quelques aspects isolés)

Ma France, le monde en cette fin octobre 2025 (quelques aspects isolés)

Commençons par le moins bon, de mon point de vue personnel :

– les bouffonneries politiques se poursuivent au niveau de nos dirigeants ; à quand la fin ? Les Français ne croient plus guère en leurs représentants et pour cause !

– les salons du livre avec foultitude d’auteurs drainent de moins en moins des visiteurs : il est difficile de toucher 3, 2 voire 1 lecteur(s). Les auteurs y passent des heures à attendre les « clients » potentiels ou simplement des personnes avec qui échanger sur leur passion de l’écriture. Le livre papier semble ne plus faire recette en Île de France. Faut-il y voir un appauvrissement de la population, financier comme intellectuel ? Pour les auteurs il reste les frais de déplacement et pas mal de temps perdu malgré le plaisir de retrouver consœurs et confrères.

– ma santé, sans être dans un état dramatique, et de beaucoup, est loin d’être au top et limite nombre de mes activités (je suis en plein troisième âge 🙂 ).

Quelques éléments positifs, selon moi,

– Il ne pleut pas trop en cette période.

– ma mare, à qui j’ai déjà consacré 107 textes poétiques, me procure toujours autant de joies et suscite, alimente ma passion créatrice. À bientôt ma prochaine visite et probablement le prochain texte. Je vais d’ailleurs sortir dans quelque temps un recueil nourri de toutes ces poésies, ce devrait être mon dix-septième livre publié.

– Trump n’a pas obtenu le Nobel de la paix ; il n’aurait plus manqué que cela, lui qui fournit les bombes à un état qui à mes yeux est actuellement devenu une honte parmi les nations !

– les tueries de masse organisées à Gaza, voire en Cisjordanie, sont au moins suspendues et il a été possible de forcer beaucoup de pays qui tenaient leurs yeux volontairement grands fermés à commencer à les ouvrir.

– mon dernier roman « Un amour ou les incertitudes du destin », sorti en mai dernier devrait faire peau neuve dans quelques semaines et peut-être commencer une nouvelle vie.

Voili, voilou, quelques réflexions qui actuellement me traversent l’esprit.

Portez-vous bien !

Crédit photo : Vecteezy, Suware Tangbovorpichet

La mi-août passée, en deux étapes

Avant :
La mi-août passée, c’est la règle : le temps a basculé. La canicule des récents jours a cédé à une fraîcheur relative. Face à moi la montagne a revêtu son écharpe de nuages et la lumière est comme dépolie, privée du moindre rayon de soleil. D ‘aveuglant, le paysage paraît à présent plus terne et offre pourtant un charme mélancolique qui apaise l’œil. Pas un souffle
n’ agite les grappes de feuilles pendantes du bouleau pleureur, là derrière ma fenêtre. Cette vision paisible instille en l’âme un calme bienfaiteur.
De ma haute posture, à l’étage, je ne vois rien bouger. Les humains sont trop bas pour que je les aperçoive. Je distingue seulement les amas de bâtiments et de toits qui gravissent la montagne, là, juste devant moi. L’immobilité de l’ensemble incite à la méditation. La vue grandiose rappelle  l’infinie petitesse de l’humain, sous toutes les acceptions, si l’on songe aux misérables conflits qui agitent le monde ces temps-ci. La solution temporaire serait-elle dans ce repli ?
Aujourd’hui :
Eh, c’était encore les vacances, leur fin, mais quand même fin août : les vacances, la nature !
Aujourd’hui c’est septembre, la rentrée et de plus : la grisaille du temps et de la ville. Tout porte à la morosité.  À l’intérieur, les politiques  qui s’enlisent, qui – obligés – font semblant de croire à leur discours alors que le peuple ne les suit plus depuis bien longtemps. Seuls quelques crédules (?) s’accrochent encore. Les restrictions annoncées, inéluctables nous dit-on et le pire c’est que c’est sans doute vrai, l’austérité, l’avenir sombre pour les générations futures.
À l’international, ce n’est guère mieux : la guerre non loin, les « grands » qui veulent se partager le monde et personnellement j’ajouterais en ce qui me concerne l’abjection que j’éprouve envers l’extrémisme de l’état israélien, ses tueries inqualifiables, illégitimes, organisées par dizaine de milliers devant la passivité totale du monde depuis bientôt deux ans – à gerber -, sa « morale » de « pour une dent, toute la gueule » dans un conflit qu’il alimente lui-même très largement depuis et pour des générations…
Elle n’est pas belle la vie ? Alors, le repli, tant qu’il est encore possible ?

Salons, dédicaces etc.

Cette fois, c’est décidé. Lire la suite « Salons, dédicaces etc. »

La mare de trop (article invité)

Je vous invite à découvrir ce site dont le lien est en bas du poème.

 

« Le poète est maître de son œuvre ! À moins que ce ne soit l’inverse ? Petite interrogation que nous traitons avec ironie dans La mare de trop, un poème où l’écrivain dispute sa notoriété à celle de son décor.

Dans ce texte, comme Claude Colson, nous mettons les belles lettres au service de la beauté… et d’une mare !

Chez La Plume du Coq, c’est pour des gauloiseries que nous faisons de la littérature.
Découvrez nos textes humoristiques : « 

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Une séance de dédicaces en hypermarché généraliste

Généraliste car les Fnac, Cultura ou autres enseignes du genre semblent généralement plus frileuses pour accueillir des auteurs inconnus du grand public ou simplement peu connus. Elles sont plus gourmandes aussi, tout comme les libraires : 30 ou 35 % du prix du livre, ce qui ne laisse quasiment rien à l’auteur s’il achète ses livres en général à ce même taux, les petits éditeurs travaillant difficilement avec les libraires, là où l’auteur, dans ce cas, peut espérer ses 8 à 10 % de droits d’auteur payés, au mieux, une fois l’an.

Avec les hypermarchés généralistes on négocie plus facilement 20 % de commission pour l’enseigne.

Le revers de la médaille est que depuis la COVID, les lecteurs-acheteurs sont ici beaucoup plus rares. Acheter des vivres, produits de beauté ou d’entretien n’est pas la même chose qu’acheter des livres papier. Lire la suite « Une séance de dédicaces en hypermarché généraliste »

Une évidence – Agnès Martin-Lugand

L’auteure (wikipédia)  »

Agnès Martin-Lugand est une Française, romancière, née en 1979 en Ille-et-Vilaine. Elle quitte ses terres pour partir étudier à Paris. Mariée et mère de deux enfants, elle décide de revenir s’y installer avec toute sa famille.

Depuis son tout premier roman déjà best-seller en 2013, Les gens heureux lisent et boivent du café, elle fait partie du Top 10 des auteurs préférés des Français1. Traduits dans plus de trente-cinq langues, ses romans se sont vendus à près de 5 millions d’exemplaires en France et dans le monde. »

Le roman (Babelio) : Reine mène une vie heureuse qu’elle partage entre son fils de dix-sept ans et un métier passionnant.
Une vie parfaite si elle n’était construite sur un mensonge qui, révélé, pourrait bien faire voler son bonheur en éclats…
Faut-il se délivrer du passé pour écrire l’avenir ?
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Tribulations d’auteur (suite, 2024)

Tribulations d’auteur (suite)

Je reprends. Auteur peu connu de 15 livres édités, n’ayant pas eu la chance d’être accepté par un « grand » éditeur (condition nécessaire mais non suffisante pour être diffusé, encore faut-il qu’il mise sur vous pour investir dans la promotion), je dois me diffuser moi-même, comme des milliers de mes consœurs et confrères en écriture ;

J’ai choisi de fréquenter surtout les hypermarchés et bien plus rarement les enseignes proposant des biens culturels (livres, loisirs créatifs etc).

C’était le cas récemment. L’enseigne avait fait le nécessaire : affiche(s) plusieurs semaines à l’avance, annonces sur FB, Instagram… mettant en avant ma nouveauté : un recueil de nouvelles consacrées en partie à Cuba. Je l’en remercie vivement. Lire la suite « Tribulations d’auteur (suite, 2024) »

Un vieux rêve personnel

Un vieux rêve personnel

L’une de mes passions est la nature : je me qualifie volontiers de rat des champs ; en général je déteste la ville, sauf les petites, à taille humaine : Salzburg, dont je fus amoureux, Bayonne etc.

J’apprécie en particulier la montagne, même moyenne, ainsi que la randonnée en ces lieux.

Cette année, j’ai pu acquérir un pied à terre dans le Massif central qui me permettra de me ressourcer à 950 m d’altitude et de là , je l’espère, étant donné mes 75 ans proches, de m’adonner encore à cette pratique de prédilection et d’y écrire de belles pages car c’est aussi l’une de mes sources d’inspiration en écriture.

Voilà, juste ce petit billet d’humeur pour vous dire mon bonheur présent. J’en souris et vous souhaite d’en vivre de semblables… ou d’autres, selon vous propres penchants !