
Quelques uns de mes écrits ( poésie, nouvelles ou autres)
22 juillet 2025

22 juillet 2025.
La Bourboule à nouveau. Dédicaces ; tentatives au Hall de la presse. Ce n’est jamais gagné. Temps mitigé alternant grisaille et percées du soleil. Pas très chaud, 13°. Altitude 850 m. Face à moi, l’avenue, les thermes en travaux, avec leur coupole couleur lave.
Plus haut, la tour majestueuse du toit de Lire la suite « 22 juillet 2025 »
Une lecture romanesque pour l’été…

Bonjour,
J’ai partagé il y a quelques jours un post sur FB disant qu’il faut soutenir les artistes de leur vivant et non acheter leurs œuvres post-mortem.
Si certaines et certains partagent cette opinion, je voudrais rappeler aujourd’hui que j’ai publié mon seizième livre le 15 mai dernier, sur amazon, vu l’impénétrabilité (quasi) du monde biseness de l’édition que j’ai longuement côtoyé et où je me suis plongé (heurs et malheurs). Lire la suite « Une lecture romanesque pour l’été… »
la mare sous 27 dégrés
(103 ième pièce poétique de ma collection La Mare, sur atramenta.net)
La mare sous 27°
11 heures ; chaud, ce matin.
Pas un souffle, pas un brin, Lire la suite « la mare sous 27 dégrés »
16 ième livre et 6 ième roman

Bonjour,
Après que mes quinze livres précédents ont tous été retenus et publiés par de petits éditeurs, j’ai déjà dû rééditer cinq d’entre eux moi-même, pour des raisons diverses.
Aujourd’hui, je vous annonce la parution d’un nouveau roman auto-édité, en version papier et électronique :
« Un amour ou les incertitudes du destin »
Il compte 211 pages (papier) ; il débute un peu comme une romance, mais c’est aussi autre chose….
Fol espoir en train (poésie)

Repris, cet après-midi, le train oublié.
RER bien entendu, pas Eurostar.
Des progrès, à l’aller : voiture climatisée,
De très loin elle se prendrait pour une star.
Mais par vingt degrés, le confort est très moyen.
Il ne faut pas rêver ; progrès à petit train.
Au retour, en revanche, c’est le train ancien :
Pas de clim, heure plus avancée, wagon déjà bien plein, Lire la suite « Fol espoir en train (poésie) »
Mar[e]s

À l’entame de la seconde décade
De mars, le chemin vers la mare.
Disparus les crocus et leur mauve peu fade,
Bonjour les narcisses au jaune fort fanfare.
La fraîcheur intense encore en cette fin matin
Sait qu’elle livre ses derniers combats.
Les oiseaux pépient avec entrain
Contre un hiver qui faiblement se bat.
La mare enfin livre ses eaux calmes
À son fidèle amant quasi ébloui
Par sa beauté que griffent ici canards de leurs palmes,
S’agitant un peu au sortir du repos de la nuit.
Une corneille noire s’en est venue
Grapiller les miettes généreusement jetées
Par un promeneur ici égaré,
Partageant avec moi cette petite immensité.
Avant, apaisé, de m’en retourner,
J’admire toujours le manteau tacheté
Que ma mare, ce jour, revêt,
Manteau de pollens et de lichens fait,
Pour m’offrir une symphonie en vert
Qui de l’espoir annonce l’ère.
D’ailleurs, à mon départ, le soleil revenu
D’un coquin clin d’œil me salue.
La Mare sans la Mare (poésie)

Une banalité
En général, lorsque le corps va bien, comme c’est souvent le cas les 8 ou 9 dixièmes du temps, on trouve normal de vaquer à ses occupations, de faire ceci ou cela. Tout vous semble dans l’ordre des choses et on ne réfléchit pas davantage à ce bonheur que l’on ignore. Mais dès que la souffrance physique vous gagne, suffisamment pour empêcher quasiment toute activité, sauf à se concentrer sur
cette souffrance, par obligation, tant elle vous tourmente, alors on se dit que c’était super avant, quand on était inconscient de notre chance.
Y songera-t-on encore, une fois rétabli, ce que je souhaite à tous ceux que douleur afflige : rien n’est plus incertain. Dans mon « pays », celui que j’affectionne et qui me le rend bien par le sentiment d’appartenance et de bonheur qui m’envahit lorsque j’y remets les pieds, moi l’ėloignė, « l’apatride », la sagesse populaire dit : « un morceau avalė n’a plus de goût. »
Ainsi va la vie !
Je me réjouis toutefois de la mise en forme scripturale de cette banalité : le plaisir de « l’écrivant « . L’écriture me manquait ce matin.
À bientôt !
La Mare, mi-décembre 2024

Centième texte poétique consacré à ma mare (collection La Mare, sur atramenta.net)
