

Je participe avec d’autres auteures et auteurs à cet événement dont les organisateurs m’ont fait l’honneur de me nommer Président.
Je les en remercie.
Mon mot sur le bulletin d’accueil :


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Je vous invite à découvrir ce site dont le lien est en bas du poème.

« Le poète est maître de son œuvre ! À moins que ce ne soit l’inverse ? Petite interrogation que nous traitons avec ironie dans La mare de trop, un poème où l’écrivain dispute sa notoriété à celle de son décor.
Dans ce texte, comme Claude Colson, nous mettons les belles lettres au service de la beauté… et d’une mare !

À l’entame de la seconde décade
De mars, le chemin vers la mare.
Disparus les crocus et leur mauve peu fade,
Bonjour les narcisses au jaune fort fanfare.
La fraîcheur intense encore en cette fin matin
Sait qu’elle livre ses derniers combats.
Les oiseaux pépient avec entrain
Contre un hiver qui faiblement se bat.
La mare enfin livre ses eaux calmes
À son fidèle amant quasi ébloui
Par sa beauté que griffent ici canards de leurs palmes,
S’agitant un peu au sortir du repos de la nuit.
Une corneille noire s’en est venue
Grapiller les miettes généreusement jetées
Par un promeneur ici égaré,
Partageant avec moi cette petite immensité.
Avant, apaisé, de m’en retourner,
J’admire toujours le manteau tacheté
Que ma mare, ce jour, revêt,
Manteau de pollens et de lichens fait,
Pour m’offrir une symphonie en vert
Qui de l’espoir annonce l’ère.
D’ailleurs, à mon départ, le soleil revenu
D’un coquin clin d’œil me salue.


Centième texte poétique consacré à ma mare (collection La Mare, sur atramenta.net)

Ticha
Paisible tout en rond
Cherchant chaleur douce
Mon beau chat dort
Ma Mare
Profond vert sapin
Bien fort m’étonne en matin
L’eau rêve montagne

99 ième poème consacré à cette mare (sur atramenta.net, ma collection La Mare)
La mare en manteau de roi
La mare est là, fascinante.
Elle étale sa splendeur, sans opprobre
Ni rien qui la rende indécente.


Vacances finies, je retrouve ma mare
Quasi inchangée, mais sans crier gare,
Automne avance ses pions ;
C’est rosée sur l’herbe à son accès
Et aux arbres feuillage à foison.
Il n’est pas 9 h 30,
Nul trouble le lieu ne hante,
Calme absolu, hors sur l’eau cancanements,
Dans les airs pépiements.
Aux saules, les feuilles ont roussi
Et subrepticement l’on vieillit aussi.
Solitude complète, propice à la méditation
Sur la vie qui s’en va, comme à reculons.
Mais rien n’est triste,
C’est la loi, qui tous nous soumet,
Sans crainte ni regret
Calme, longtemps encore profiter
Car de cet endroit naît l’acceptation
Du sort à tous réservé, sans exception.
L’horloge a déjà passé sept tours et demi,
Il est toujours temps de songer au sens de la vie.