Ma France, le monde en cette fin octobre 2025 (quelques aspects isolés)

Ma France, le monde en cette fin octobre 2025 (quelques aspects isolés)

Commençons par le moins bon, de mon point de vue personnel :

– les bouffonneries politiques se poursuivent au niveau de nos dirigeants ; à quand la fin ? Les Français ne croient plus guère en leurs représentants et pour cause !

– les salons du livre avec foultitude d’auteurs drainent de moins en moins des visiteurs : il est difficile de toucher 3, 2 voire 1 lecteur(s). Les auteurs y passent des heures à attendre les « clients » potentiels ou simplement des personnes avec qui échanger sur leur passion de l’écriture. Le livre papier semble ne plus faire recette en Île de France. Faut-il y voir un appauvrissement de la population, financier comme intellectuel ? Pour les auteurs il reste les frais de déplacement et pas mal de temps perdu malgré le plaisir de retrouver consœurs et confrères.

– ma santé, sans être dans un état dramatique, et de beaucoup, est loin d’être au top et limite nombre de mes activités (je suis en plein troisième âge 🙂 ).

Quelques éléments positifs, selon moi,

– Il ne pleut pas trop en cette période.

– ma mare, à qui j’ai déjà consacré 107 textes poétiques, me procure toujours autant de joies et suscite, alimente ma passion créatrice. À bientôt ma prochaine visite et probablement le prochain texte. Je vais d’ailleurs sortir dans quelque temps un recueil nourri de toutes ces poésies, ce devrait être mon dix-septième livre publié.

– Trump n’a pas obtenu le Nobel de la paix ; il n’aurait plus manqué que cela, lui qui fournit les bombes à un état qui à mes yeux est actuellement devenu une honte parmi les nations !

– les tueries de masse organisées à Gaza, voire en Cisjordanie, sont au moins suspendues et il a été possible de forcer beaucoup de pays qui tenaient leurs yeux volontairement grands fermés à commencer à les ouvrir.

– mon dernier roman « Un amour ou les incertitudes du destin », sorti en mai dernier devrait faire peau neuve dans quelques semaines et peut-être commencer une nouvelle vie.

Voili, voilou, quelques réflexions qui actuellement me traversent l’esprit.

Portez-vous bien !

Crédit photo : Vecteezy, Suware Tangbovorpichet

Une lecture romanesque pour l’été…

Bonjour,

J’ai partagé il y a quelques jours un post sur FB disant qu’il faut soutenir les artistes de leur vivant et non acheter leurs œuvres post-mortem.

Si certaines et certains partagent cette opinion, je voudrais rappeler aujourd’hui que j’ai publié mon seizième livre le 15 mai dernier, sur amazon, vu l’impénétrabilité (quasi) du monde biseness de l’édition que j’ai longuement côtoyé et où je me suis plongé (heurs et malheurs). Lire la suite « Une lecture romanesque pour l’été… »

16 ième livre et 6 ième roman

Bonjour,

Après que mes quinze livres précédents ont tous été retenus et publiés par de petits éditeurs, j’ai déjà dû rééditer cinq d’entre eux moi-même, pour des raisons diverses.

Aujourd’hui, je vous annonce la parution d’un nouveau roman auto-édité, en version papier et électronique :

« Un amour ou les incertitudes du destin »

Il compte 211 pages (papier) ; il débute un peu comme une romance, mais c’est aussi autre chose….

Le thème : Lire la suite « 16 ième livre et 6 ième roman »

Une banalité

En général, lorsque le corps va bien, comme c’est souvent le cas les 8 ou 9 dixièmes du temps, on trouve normal de vaquer à ses occupations, de faire ceci ou cela. Tout vous semble dans l’ordre des choses et on ne réfléchit pas davantage à ce bonheur que l’on ignore. Mais dès que la souffrance physique vous gagne, suffisamment pour empêcher quasiment toute activité, sauf à se concentrer sur

cette souffrance, par obligation, tant elle vous tourmente, alors on se dit que c’était super avant, quand on était inconscient de notre chance.
Y songera-t-on encore, une fois rétabli, ce que je souhaite à tous ceux que douleur afflige : rien n’est plus incertain. Dans mon « pays », celui que j’affectionne et qui me le rend bien par le sentiment d’appartenance et de bonheur qui m’envahit lorsque j’y remets les pieds, moi l’ėloignė, « l’apatride », la sagesse populaire dit : « un morceau avalė n’a plus de goût. »
Ainsi va la vie !
Je me réjouis toutefois de la mise en forme scripturale de cette banalité : le plaisir de « l’écrivant « . L’écriture me manquait ce matin.
À bientôt !

Une séance de dédicaces en hypermarché généraliste

Généraliste car les Fnac, Cultura ou autres enseignes du genre semblent généralement plus frileuses pour accueillir des auteurs inconnus du grand public ou simplement peu connus. Elles sont plus gourmandes aussi, tout comme les libraires : 30 ou 35 % du prix du livre, ce qui ne laisse quasiment rien à l’auteur s’il achète ses livres en général à ce même taux, les petits éditeurs travaillant difficilement avec les libraires, là où l’auteur, dans ce cas, peut espérer ses 8 à 10 % de droits d’auteur payés, au mieux, une fois l’an.

Avec les hypermarchés généralistes on négocie plus facilement 20 % de commission pour l’enseigne.

Le revers de la médaille est que depuis la COVID, les lecteurs-acheteurs sont ici beaucoup plus rares. Acheter des vivres, produits de beauté ou d’entretien n’est pas la même chose qu’acheter des livres papier. Lire la suite « Une séance de dédicaces en hypermarché généraliste »

Changement à la mare (poésie)

Changement à la mare

(96 ième pièce poétique de ma collection la mare ; ici :toutes les œuvres

 

Le petit parc-nature où se niche ma mare

A pris des allures plus « civilisées »

La ville va, c’est sûr, y dérouler quelque festivité.

Une vingtaine de barnums blancs s’y égare.

 

Délaissée pour le moment,

La mare échappe encore au tintamarre Lire la suite « Changement à la mare (poésie) »

Et de 75 ! Hommage à ma mère.

Maman, 75 ans plus tard
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Il y a 75 ans , maman
Tu souffrais en me mettant au monde.
J’espère que le reste fut surtout joie,
Aussi gaieté, à l’image de toi
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Tu étais fière de mes études réussies,
Des marches de la condition sociale que j’ai gravies.
Parti de peu, de presque rien, j’arrivai à quelque chose de bien.
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Tu étais heureuse de mon mariage,
Des trois petits-enfants que nous t’avons donnés, mon épouse et moi.
Elle t’aimait beaucoup, plus que des gens proches d’elle par le lien
Et, somme toute, tu le valais bien.
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Aujourd’hui, maman, avec mes ans, légèrement pesants,
Je pense à toi dans l’au-delà,
Je sais qu’en devinant ces propos, là-bas, tu souriras.
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À toi, maman, tout ce que je te dois,
Amour, reconnaissance, comme de ce jour l’émoi.
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Un mariage remarquable

Comme je le disais il y a peu, j’atteins l’âge respectable de la séniorité et, avec ma compagne, nous avons vécu récemment quelque chose d’inédit pour nous, autant qu’exaltant. Mon amie est nounou de la petite d’une famille recomposée comptant quatre enfants. Cette famille est de culture juive, probablement d’origine marocaine et/ou tunisienne, et nous avons été très surpris d’être invités au mariage des parents, moi encore plus qui n’avait croisé la mère de la petite qu’une fois brièvement, échangeant trois ou quatre mots, et le papa encore plus furtivement juste deux jours avant la cérémonie. Nous ne connaissions donc personne d’autre et nous nous demandions comment nous allions pouvoir apprécier la soirée. Je précise que nous sommes tous deux de culture chrétienne, bien que non-pratiquants.

La salle louée était toute magnificence, innombrables lustres de verrerie, vastes salles, Lire la suite « Un mariage remarquable »

75 en vue !

vecteezy.com

 

D’ici peu, je passerai le cap des sept tours et demi à l’horloge de la vie, enfin j’espère.  Qu’on le veuille ou non, cela laisse à penser. Je n’ai rien de particulier à observer, que du connu : à 60 ans, on devient jeune senior, à 75, senior et et à 90, si on les atteint, grand-senior., puis c’est le mystère ou le néant, selon ses propres croyances. Mais on laisse des traces, concrètes ou non, par exemple des écrits, des enregistrements, des objets ou des souvenirs chez les ( provisoirement ) vivants (heureusement qu’ils oublient le plus souvent cet aspect provisoire, même si certains Romains cultivaient le memento mori). C’est la loi universelle.

Juste que ce cap attire un peu plus l’attention sur ce fait et les leçons qu’on devrait en tirer : profiter à chaque instant un peu plus des cadeaux que donne la vie, tout au moins essayer ; faire aussi tout ce qui est en notre pouvoir pour que ces cadeaux arrivent et cela aussi est un combat de chaque minute. On ne reçoit pas sans donner. Lire la suite « 75 en vue ! »

Tribulations d’auteur (suite, 2024)

Tribulations d’auteur (suite)

Je reprends. Auteur peu connu de 15 livres édités, n’ayant pas eu la chance d’être accepté par un « grand » éditeur (condition nécessaire mais non suffisante pour être diffusé, encore faut-il qu’il mise sur vous pour investir dans la promotion), je dois me diffuser moi-même, comme des milliers de mes consœurs et confrères en écriture ;

J’ai choisi de fréquenter surtout les hypermarchés et bien plus rarement les enseignes proposant des biens culturels (livres, loisirs créatifs etc).

C’était le cas récemment. L’enseigne avait fait le nécessaire : affiche(s) plusieurs semaines à l’avance, annonces sur FB, Instagram… mettant en avant ma nouveauté : un recueil de nouvelles consacrées en partie à Cuba. Je l’en remercie vivement. Lire la suite « Tribulations d’auteur (suite, 2024) »