Nouvel extrait de « Chemins croisés » (récit)

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Ce récit autobiographique est paru en 2014 aux éditions de la Rémanence. Il y retrace une enfance et adolescence nordistes, d’abord, puis suit, plus rapidement, le cours d’une vie en prenant pour axe une amitié de 60 années

Ce livre est , dans sa version numérique (ebook) en promotion jusqu’à fin août 2016 (2,99 au lieu de 4,99 ; version papier à 12 euros) : profitez-en et regardez les critiques positives qu’il a suscitées.

EXTRAIT :

… Dans les années soixante, la vie, subrepticement mais durablement, commença à accélérer jusqu’à prendre le rythme effréné qu’on lui connaît aujourd’hui, au vingt et unième siècle. Lire la suite « Nouvel extrait de « Chemins croisés » (récit) »

En attendant Bojangles- Olivier Bourdeaut – (note de lecture)

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Présentation de l’éditeur : 

Sous le regard émerveillé de leur fils, ils dansent sur «Mr. Bojangles» de Nina Simone. Leur amour est magique, vertigineux, une fête perpétuelle. Chez eux, il n’y a de place que pour le plaisir, la fantaisie et les amis.
Celle qui donne le ton, qui mène le bal, c’est la mère, feu follet imprévisible et extravagant. C’est elle qui a adopté le quatrième membre de la famille, Mademoiselle Superfétatoire, un grand oiseau exotique qui déambule dans l’appartement. C’est elle qui n’a de cesse de les entraîner dans un tourbillon de poésie et de chimères.
Un jour, pourtant, elle va trop loin. Et père et fils feront tout pour éviter l’inéluctable, pour que la fête continue, coûte que coûte.
L’amour fou n’a jamais si bien porté son nom.

L’optimisme des comédies de Capra, allié à la fantaisie de L’Écume des jours. Lire la suite « En attendant Bojangles- Olivier Bourdeaut – (note de lecture) »

Souven-être (2)*

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12 juillet.

Privilège ou malédiction de l’âge ? État de fait, en tout cas.

Depuis 4 heures ma voiture file pour, là, en venir à passer – une fois de plus – à cet endroit qui m’attend. Cette fois, la mélancolie m’assaille soudain lorsque – après ce virage à droite – tout à coup il apparaît. D’ordinaire elle surgit bien plus tôt, diffuse, tandis que peu à peu je m’en approche. Aujourd’hui, après le répit accordé, c’est plus brutal. je l’avais presque oubliée : elle m’a surpris.

Le lac de Gérardmer, que je longe ! Cette « rencontre »  bi-annuelle, je l’ai depuis quelque 20 ans, été après été. Les premières années, c’était une simple nostalgie : Lire la suite « Souven-être (2)* »

La petite aux tournesols- Noëlle Châtelet ; note de lecture

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Résumé sur babelio :  

On peut être amoureux et connaître les délices et les souffrances de la passion à tout âge. Noëlle Chatelet l’a rappelé dans La femme coquelicot où elle évoque l’amour de Marthe pour Félix, un peintre octogénaire.

Mais s’il est difficile de faire admettre une histoire d’amour entre personnes âgées, il est encore plus délicat, pour un romancier, d’aborder les amours enfantines dont le vert paradis est, par définition, interdit aux adultes.

Noëlle Chatelet parvient à cet équilibre parfait qui n’est ni de la fausse naïveté ni le regard raisonnable d’une grande personne pour raconter la passion de Mathilde, la petite fille de Marthe, pour Rémi. Mathilde a six ans, elle passe ses vacances avec sa mère et des amies dans une maison provençale. Rémi a sept ans et leur passion est un éblouissement mutuel sous l’éclat solaire des tournesols.

Le récit de Noëlle Chatelet trouve les mots justes pour dire ce qui est peut-être le moment le plus important dans la vie de tout individu : le premier amour. –Gérard Meudal

 

L’auteur (source amazon) :
 Noëlle Châtelet poursuit à travers romans, nouvelles et essais une réflexion sur le corps, l’engendrement, les âges de la vie. Cet ouvrage pourrait être un complément de sa trilogie à succès parue chez Stock (La petite au tournesol, La dame en bleu, La femme coquelicot ), ou, si l’on préfère, un contrepoint de La dernière leçon, publié au Seuil en 2004 et vendu d’emblée à 130 000 exemplaires.
Ma lecture : 
Description très émouvantes des amours enfantines. 6 ans, 7 ans et ce sont les premiers émois du cœur, mais aussi du corps. On se prend à cette histoire délicate, propre à dessiller les yeux des adultes, trop souvent oublieux. Ce livre, qui dénote aussi l’ambiguïté des rapports mère-fille, est un  tourne-pages dont la moralité pourrait se formuler ainsi : on est très sérieux quand on a 6 ou 7 ans.
J’ai aimé ce texte, comme vous l’aurez compris.

Les années 50 au village (poésie)

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Les années 50,

C’était l’enfance insouciante.

 

Pas de télé, la vie offrande,

Quelquefois les westerns au ciné,

Le vélo dans les rues, les jeux en bande,

Indiens et cowboys dans les prés,

Cachettes et guet-apens dans les ruelles,

Tous tapis dans l’herbe, boutons d’or et pâquerettes.

Gargantua et Gargamelle. Lire la suite « Les années 50 au village (poésie) »

Chronique de lecture : mon roman Deux, Pair et manque (ed. LC)

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Vincent Garnier a lu ce livre paru le 31 octobre 2015 aux éditions Langlois Cécile. Voici ce qu’il en pense : (avis précédé sur FB de ce mot) : « 

Alors que vous courrez derrière votre bus qui est parti sans vous, alors que votre voiture refuse de démarrer, alors que vous soufflez contre cette personne qui ne va pas se pousser pour vous laissez passer… arrêtez tout !

Il est temps de se poser et lire ma nouvelle chronique du roman de Claude Colson « Deux, pair et manque », un roman qui traverse la question de l’identité, profond, à la fois simple et très riche. »

Mon résumé :  Lire la suite « Chronique de lecture : mon roman Deux, Pair et manque (ed. LC) »

Un jour de pluie (mini-nouvelle)

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Comme elle se levait, elle alla à la fenêtre, tira le rideau et, bien qu’encore à demi endormie, elle ne sut réprimer une moue de dégoût. La pluie s’écrasait en larges gouttes qui, poussées par le vent, cinglaient la vitre en un bruit que modulait la violence des rafales. C’est ce qui l’avait réveillée.
La journée ne s’annonçait pas bien. Elle avait juste le temps de se préparer, de s’habiller et à dix heures le notaire l’attendait, elle et ses frères, pour la lecture du testament de leur père.
C’était incontournable et cela la révulsait. Elle n’avait que faire de ces formalités, de l’argent, tout comme du reste de sa famille.
Mais le vieux l’avait désignée exécutrice testamentaire et à ce titre le notaire lui avait fait savoir que sa présence était requise lors de l’ouverture.
Elle sortit donc, en maugréant contre son géniteur et sa dernière blague, douteuse à son goût.
La pluie diluvienne avait chassé toute âme des rues et tournoyait sa furie autour des bouches d’égout avant de s’y engouffrer. Lire la suite « Un jour de pluie (mini-nouvelle) »

Vers le passé (mini-nouvelle)

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    Lentement, presque avec timidité, le train se met en mouvement. Romuald déguste goulûment l’instant où la voiture est comme en indécision. Ce dernier lui semble d’ailleurs bien trop bref car  quelques secondes plus tard l’engin est déjà à pleine vitesse, et Romuald retrouve ses soucis.
Il quitte aujourd’hui sa petite ville comme à regret. Il sait qu’il ne sera de retour que dans trois semaines au moins. Il n’a pas beaucoup eu le choix.
Michèle, qu’il a aimée plus de trente ans auparavant, l’a appelé la veille car, gravement malade, elle a souhaité le revoir. Ils ne s’étaient plus parlé depuis tout ce temps. Romuald ne sait trop que penser de ce coup de téléphone, mais n’a néanmoins pas tergiversé longtemps.
Il est de ceux pour qui les choses vécues ne disparaissent pas sitôt achevées. Même si c’est lui qui l’avait quittée à l’époque, il eut par la suite quelques occasions de le regretter, et cinq ans plus tôt il avait même tenté de reprendre contact, vainement.
Il la savait juste du côté de la Normandie. Lire la suite « Vers le passé (mini-nouvelle) »

« Deux, Pair et manque », un roman court

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Il arrive et devrait être disponible aux éditions Langlois Cécile d’ici une dizaine de jours !

C’est le neuvième livre édité sous ma signature. Il s’agit cette fois d’une roman court traitant d’ « une question d’identité » (sous-titre), une recherche effrénée sur une filiation tenue cachée.

125 pages, format A5, 13 euros.

la quatrième de couverture : Lire la suite « « Deux, Pair et manque », un roman court »

Une bonne critique du récit « Chemins croisés »- ed. de la Rémanence

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Missnefer13500, le 04 octobre 2015 (sur Babelio)

Merci à Babelio et aux éditions Rémanence pour m’avoir permis de découvrir ce roman dans le cadre de Masse critique
Changement de style litteraire avec cette lecture autobiographique, et un petit plongeon dans les années 50, que je n’ai pas connu , pas encore née. Pour autant, j’ai apprécié cette lecture, avec un peu de nostalgie, car je me suis revue dans les préaux d’école, et j’ai connu cette ambiance et ces amitiés simples, ces jeux de rue, le catéchisme, (10 à 15 ans plus tard c’était encore comme çà) le tout de manière un peu différente bien sur , je suis une fille.
J’ai énormément goûté au style de l’auteur qui sait rendre les ambiances, et les décors. Un style fluide agréable et riche en vocabulaire ce qui rend le récit très agréable.
Nous suivons donc l’auteur , comme si nous feuilletions son album photo personnel, de la mort de Pierre en passant par leur jeunesse commune, sa vie d’adulte et jusqu’à sa retraite et nous revenons au décès de son ami d’enfance. la boucle est bouclée, Il parait que c’est ainsi que se doit être.
Il nous montre comment nos chemins se croisent et se décroisent au fil du temps, certaines amitiés en font les frais , d’autres perdurent, même si les rencontres ne sont pas toujours très régulières .
C’est très nostalgique, et pas triste pour autant, c’est frais et plein de vie, de ces souvenirs de jeunesse, de cette insouciance qui lui est propre . Puis au fil des ans , le terme de notre vie se profile à l’horizon et c’est avec le départ des autres que l’on en prend conscience. Pourtant ne peut on pas dire comme Emily Brent dans 10 Petits nègres « Au printemps de la vie nous sommes déjà morts « ? tellement il est vrai que dès notre naissance nous mourrons chaque jour.
Cette lecture nous interroge sur les choses essentielles de la vie
Que reste- t-il de l’ homme après sa mort , comment le conserver dans les mémoires ?
Pourquoi pense -t-on que le rythme de la vie s’accèlere ,passé un certain age ? Enfant nous souhaitons grandir vite, devenir adulte et à l’âge adulte, nous rêvons de notre enfance passée.
Ce roman traite également des changements inhérents au modernisme et les répercussions positives et négatives. Pour l’auteur qui a connu un tout autre mode vie plutôt convivial, c’est assez négatif et à vrai dire je le suivrais assez sur ce terrain, pour autant, c’est un bon sujet à débat.
Pour terminer je dirais que la page de couverture est vraiment belle, et c’est elle qui me fait dire que j’ai l’impression de suivre l’auteur à travers son album photo.
Un livre court de 110 pages qui se lit très vite, touchant et plein d’émotions, une histoire dans laquelle chacun de nous peut se reconnaitre.
NDLR : je le présente entre autres – Dimanche 11 octobre AM : salon du livre de Brétigny sur Orge- 91 – (espace Mandela).
Consultez sur ce blog ou sur FN la page dédiée à mes dédicaces et signatures d’auteur.
(nouvelle couverture pelliculée brillante, nouveau prix : papier 12 euros, ebook 4,99  Chemins croisés)