Présentation de l’éditeur :
Sous le regard émerveillé de leur fils, ils dansent sur «Mr. Bojangles» de Nina Simone. Leur amour est magique, vertigineux, une fête perpétuelle. Chez eux, il n’y a de place que pour le plaisir, la fantaisie et les amis.
Celle qui donne le ton, qui mène le bal, c’est la mère, feu follet imprévisible et extravagant. C’est elle qui a adopté le quatrième membre de la famille, Mademoiselle Superfétatoire, un grand oiseau exotique qui déambule dans l’appartement. C’est elle qui n’a de cesse de les entraîner dans un tourbillon de poésie et de chimères.
Un jour, pourtant, elle va trop loin. Et père et fils feront tout pour éviter l’inéluctable, pour que la fête continue, coûte que coûte.
L’amour fou n’a jamais si bien porté son nom.
L’optimisme des comédies de Capra, allié à la fantaisie de L’Écume des jours.
Ma lecture :
J’ai trouvé ce roman dans une boîte à livres, sur la voie publique, J’en avais vaguement entendu parler, je l’ai emporté.
Voici une réaction à chaud que j’avais donnée sur FB : Je viens de terminer la lecture et je suis encore sous l’emprise. Je suis passé par de multiples sentiments, pas tous positifs, au fil des pages, mais – à la réflexion ou plutôt avec l’emprise progressive – c’est un réel feu d’artifice de puissance. Je ferai sûrement un mini compte-rendu de lecture sur mon blog. Et pourtant, après le premier quart j’ai failli abandonner : quelle erreur c’eût été !
Cette annonce m’oblige, 🙂 Donc, effectivement, j’ai d’abord souri des aventures de cette famille déjantée et aisée.Au bout d’un certain temps, cette accumulation de loufoqueries quasi invraisemblables a commencé à m’agacer et j’ai failli interrompre cette lecture, je ne voyais pas trop « à quoi ça rimait » et ce sur quoi cela pouvait déboucher ; j’ai un peu différé la reprise, mais la curiosité l’a emporté. Bien m’en a pris.
Au fil des pages, les choses m’ont paru plus plausibles, plus réelles et j’ai alors lu avec gravité,bien que ce soit de la foldinguerie poussée à l’extrême. Les réactions du père et du fils ont ensuite provoqué mon étonnement tout en me donnant beaucoup à réfléchir : un étonnement réflexif en quelque sorte. J’ai reposé le livre plein d’admiration pour l’attitude adoptée ici par les deux hommes de la famille ainsi que pour la façon qu’a eue l’auteur de traiter ce sujet : la marginalité.
Ce livre est pour moi une véritable leçon de non conformisme, d’amour et de folie. Il m’a juste fallu dompter (un peu difficilement) le premier quart.
L’impression semble très bonne, bien au delà du bon, mais il faut donc s’accrocher au début… Pourquoi pas?
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Oui, Edmée, j’ai eu beaucoup de mal au début, mais ça valait la peine d’insister.
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Perso, je n’ai jamais raccroché la loco, je me suis vite lassée de ce « faux » Fitzgerald et du côté foutraque sans le génie de Vian… Ah ! Les goûts et les couleurs !!! 🙂
https://agnesboucher.com/2016/04/03/jespere-toujours-que-le-roman-va-demarrer/
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C’est ce qui fait – parfois – le charme de l’humanité, Agnès. :).moi j’ai lu l’Écume des jours, certes très jeune,, 18 ou 19 ans et n’ai pas vraiment accroché (idem pour Proust, Giono…).
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