Îvre de rêve (poésie)

À nouveau Brétigny,

La gare, le R.E.R. meurtri ;

Il a repris son train train, se cambre,

En atmosphère de septembre.

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Un peu las, je lis :

Kerouac explique le Beat.

J’apprends ; c’est important.

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Soudain, les yeux au ciel

Et magie, c’est presque féerie !

Dans le gris vaporeux une trouée orangée

Laisse paraître une lumière voilée

Se délitant en nuances d’éclats à ses bords effrangés.

 » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » »’

C’est assez pour valider la vie,

Contrepoint de beauté à la misère des jours

Se succédant parfois avec un rythme lourd.

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Déjà en esprit le rêve a jailli,

Assez fort pour illuminer une journée,

Tout comme font d’un bon cru une ou deux gorgées.

Il donne, modeste, têtu, quelque raison

De vivre à l’Homme, ce fétu ; ce larron !

2 réflexions sur “Îvre de rêve (poésie)

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