À nouveau Brétigny,
La gare, le R.E.R. meurtri ;
Il a repris son train train, se cambre,
En atmosphère de septembre.
———————————
Un peu las, je lis :
Kerouac explique le Beat.
J’apprends ; c’est important.
———————————-
Soudain, les yeux au ciel
Et magie, c’est presque féerie !
Dans le gris vaporeux une trouée orangée
Laisse paraître une lumière voilée
Se délitant en nuances d’éclats à ses bords effrangés.
» » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » »’
C’est assez pour valider la vie,
Contrepoint de beauté à la misère des jours
Se succédant parfois avec un rythme lourd.
———————————–
Déjà en esprit le rêve a jailli,
Assez fort pour illuminer une journée,
Tout comme font d’un bon cru une ou deux gorgées.
Il donne, modeste, têtu, quelque raison
De vivre à l’Homme, ce fétu ; ce larron !
L’injonction « vis, jouis » se trouve … partout et nulle part, il faut juste ouvrir le regard !
J’aimeJ’aime
D’ailleurs , le matin on devrait dire Bonjouir ! 🙂
J’aimeJ’aime