Jeux de miroirs – Eugen Ovidiu Chirovici (note de lecture)

L’auteur :

E.O. Chirovici est un écrivain roumain, auteur de nombreux best-sellers dans son pays. Jeux de miroirs est son premier roman traduit en français.(France-Loisirs)

Le livre : 

Un agent littéraire, Peter Katz, reçoit un manuscrit intitulé Jeux de miroirs qui l’intrigue immédiatement. En effet, l’un des personnages n’est autre que le professeur Wieder, ponte de la psychologie cognitive, brutalement assassiné à la fin des années quatre-vingt et dont le meurtre ne fut jamais élucidé. Se pourrait-il que ce roman contienne des révélations sur cette affaire qui avait tenu en haleine les États-Unis ?

Persuadé d’avoir entre les mains un futur best-seller qui dévoilera enfin la clef de l’intrigue, l’agent tente d’en savoir plus. Mais l’auteur du manuscrit est décédé et le texte inachevé. Qu’à cela ne tienne, Katz embauche un journaliste d’investigation pour écrire la suite du livre. Mais, de souvenirs en faux-semblants, celui-ci va se retrouver pris au piège d’un maelström de fausses pistes.

Et si la vérité n’était qu’une histoire parmi d’autres ? (l’éditeur)

Note de l’auteur : « …point de départ, un meurtre commis à l’université de Princeton à la fin des années 1980. Je dirais que mon histoire s’attache moins au « qui » qu’au « pourquoi ». J’ai toujours pensé qu’au bout de 300 pages les lecteurs méritaient d’en savoir plus que le seul nom de l’assassin, même obtenu après quantités de rebondissements inattendus. Et je suis convaincu qu’un auteur devrait aspirer à découvrir le lieu magique où résident les histoires caractérisées à la fois par un solide sens du mystère et un vrai talent littéraire. »

Ma lecture :

Pour moi ce fut un livre de vacances, passionnant. Je pense que l’auteur a pleinement atteint l’objectif qu’il décrit supra car en refermant ce « tourne-pages » on reste perplexe. Si l’ultime rebondissement évoqué – et il y en a pléthore – n’était pas le dernier ?

On en vient à naturellement s’interroger sur les rapports entre souvenirs et « vérité ». Au final, on pourrait même – à l’extrême – se demander si elle existe. Un régal.

 

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