C’est le 30 ième écrit des 31 à ce jour consacrés à cette mare, à voir tous
En ces jours aoûtiens encore longs
Où sévit solaire ardeur,
Elle m’apporte – et c’est bon –
Un zeste de nuitale fraîcheur,
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Celle-là parvient à ses rives
Où le banc familier m’invite
À la pause, la bienvenue, la dive,
Dont je ne manque d’apprécier le rite.
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Comme d’ordinaire cette mare j’ai encerclée
D’un tour, en marche promenée.
J’ai vu, après l’île formant au bord comme un bras,
Le branchage-squelette d’un arbre tombé bas,
Sans doute l’été dernier par l’orage abattu
Et qu’on a laissé là, l’hiver venu.
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La mort est dans l’eau, elle est dans la vie,
Elle la poursuit, la permet, la côtoye.
Même si, ce moment, tu n’en as guère envie,
Un jour, comme des autres, elle s’emparera de toi.