Le livre :
En Bretagne, un bibliothécaire décide de recueillir tous les livres refusés par les éditeurs. Ainsi, il reçoit toutes sortes de manuscrits. Parmi ceux-ci, une jeune éditrice découvre ce qu’elle estime être un chef-d’œuvre, écrit par un certain Henri Pick. Elle part à la recherche de l’écrivain et apprend qu’il est mort deux ans auparavant. Selon sa veuve, il n’a jamais lu un livre ni écrit autre chose que des listes de courses… Aurait-il eu une vie secrète? Auréolé de ce mystère, le livre de Pick va devenir un grand succès et aura des conséquences étonnantes sur le monde littéraire. Il va également changer le destin de nombreuses personnes, notamment celui de Jean-Michel Rouche, un journaliste obstiné qui doute de la version officielle. Et si toute cette publication n’était qu’une machination? Récit d’une enquête littéraire pleine de suspense, cette comédie pétillante offre aussi la preuve qu’un roman peut bouleverser l’existence de ses lecteurs. (Source fnac.com)
L’auteur :
Après des études de lettres à la Sorbonne et une formation de jazz, David Foenkinos devient professeur de guitare. Il publie par ailleurs plusieurs romans, dont Inversion de l’idiotie, de l’influence de deux Polonais, prix François Mauriac 2001, Entre les oreilles (2002) et Le Potentiel érotique de ma femme (2004) chez Gallimard. L’écrivain est apprécié pour ses textes empreints de légèreté et d’humour. Également scénariste, il coécrit avec Jacques Doillon Trop (peu) d’amour et adapte pour le théâtre la pièce Messie, de Martin Sherman. Il est par ailleurs à l’origine du scénario d’une bande dessinée, premier volet d’une trilogie intitulée Pourquoi tant d’amour ?. En 2005, alors que paraît chez Flammarion En cas de bonheur, il participe à la réalisation d’un court métrage (Une Histoire de Pieds) avec son frère Stéphane avant de publier Les Cœurs autonomes en 2006 (Grasset) et Qui se souvient de David Foenkinos ? en 2007 chez Gallimard. Le livre reçoit le prix Giono. Après Nos séparations (Gallimard, 2008), Foenkinos décroche en 2010 le prix Conversation et le prix des Dunes avec son roman La Délicatesse Gallimard, 2009). La même année, les Éditions du Moteur publient Bernard tandis que Plon édite Lennon, un ouvrage dans lequel l’auteur (et fan) se met dans la peau du Beatle assassiné. Suivent en 2011 Le petit garçon qui disait toujours non (Albin Michel) et Les Souvenirs, présenté à la rentrée littéraire par Gallimard. La fin de l’année 2011 voit également arriver dans les salles françaises l’adaptation du roman La Délicatesse, avec à l’affiche Audrey Tautou et François Damiens. Un film réalisé par David Foenkinos lui-même, accompagné de son frère. En 2013, il publie chez Gallimard Je vais mieux puis Charlotte, à l’occasion de la rentrée littéraire 2014. (Source : Evene)
Ma lecture : un très , très bon livre.
Je viens même de vérifier s’il était sur la sélection Goncourt…
Si le thème pouvait certes me parler (j’écris moi-même depuis 1995, publie depuis 2002 avec à ce jour 9 livres édités par de tout petits éditeurs qui vendent avec difficultés), ce n’est pas ce qui a principalement motivé mon engouement : j’ai été emporté par les rebondissements, l’humour, le sens de l’observation de l’humain, la densité de tout ce qui nourrit l’intrigue et l’émotion véhiculée par ce que j’appellerais » la première fin ».
La première fin est si réussie que j’ai quand même été désarçonné par la seconde, démythifiante : cette perfection m’en a fait perdre la vraisemblance du récit. J’ai eu l’impression que ce n’était pas possible. Il m’a fallu du temps pour trouver une explication plausible(et encore ne suis-je pas sûr que ce soit cela… ; si ce l’était, peut-être aurait-elle pu être introduite un peu plus). Mais avant ces toutes dernières pages, quel régal ! Ne vous en privez pas !
Le thème est en tout cas intéressant… mais je suis un peu en suspens avec cette histoire de fin numéro un et fin numéro deux 🙂
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La première est hyper émouvante et belle, puis les 2ou 3 dernières pages en ont déçu plus d’un, mais donnent à réfléchir. Ce livre, mis à part ce détail, est génial.
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J’avais beaucoup aimé « Charlotte ». « Le mystère Henri Pick » est une autre écriture, c’est pourtant une très belle histoire.
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Merci pour cette réaction.
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