
La vie d’auteur-ėvrivain obligé de s’auto-promouvoir devient très difficile.
Je suis loin d’être le meilleur vendeur qui soit, mais aussi très loin d’être le plus mauvais.
Récemment, dans une grande surface généraliste où je proposais ma littérature blanche (poésie, romans courts, récits de vie, nouvelles) j’ai vendu 3 livres, dont une nouvelle à l’unité à 4 euros, en 9 heures sur le stand. Il a fallu que j’attende 6 heures pour vendre le premier. En 2015, il y a 10 ans, dans ce type d’établissement en Île de France ma moyenne de ventes se situait à 9, sur une plage horaire similaire. C’est dire l’ampleur du problème. Signe des temps.
En salon du livre ce n’est guère plus brillant car il y a généralement 50, 100, voire 150 auteurs et la force d’achat n’est pas proportionnée.
On dit que la foi soulève les montagnes : heureusement qu’elle m’anime encore… un peu ! Il reste surtout le plaisir d’écrire.
Illustration : vecteezy Nunnicha Supagrit
Salut Claude, on en est tous un peu là… Il faut te lancer dans les romances, il paraît que c’est à la mode!
Allez à un de ces jours .
Philippe.
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Ma dernière ne marche pas beaucoup mieux pour le moment, même si j’ai investi auprès d’un pro…
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Bonjour Claude.
On a toujours dit que lire était enrichissant. Ce qui a été une vérité pendant longtemps. Aujourd’hui, les gens ne lisent plus, soit par manque de temps, soit par paresse, mais ils apprennent autrement la vie. Tout passe, tout lasse. C’est bien dommage, car rien n’est meilleur qu’un bon livre pour s’inventer le film de l’histoire avec sa propre sensation.
Comme tu dis, heureusement que nous continuons à écrire pour le plaisir.
Amitiés
Marylen
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Eh oui, c’est un peu navrant pour nous autres, plumitifs. 🙂
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