
Changement à la mare
(96 ième pièce poétique de ma collection la mare ; ici :toutes les œuvres
Le petit parc-nature où se niche ma mare
A pris des allures plus « civilisées »
La ville va, c’est sûr, y dérouler quelque festivité.
Une vingtaine de barnums blancs s’y égare.
Délaissée pour le moment,
La mare échappe encore au tintamarre
Qui bientôt l’envahira cependant.
La cascatelle se fait déjà plus discrète.
Effarée, elle ruisselle lentement,
Sans doute n’apprécie-t-elle pas ces fêtes
Où, bruyantes, l’entourent nombreuses gens.
Ici, c’est un lieu où sied le calme,
Où l’arbre au ciel berce sa palme.
Or, pour un temps c’en sera quelque peu fini,
Profitons encore de l’instant béni
Où la nappe, comme figée,
Reflète les frondaisons à l’envi
Des saules jaunis qui l’espace ont tout envahi
Et la place des eaux ont bien fort limitée.
Un caneton, seul, isolé, près la rive
Picore les feuilles qui doucement dérivent.
S’éloigne, symbole de la dérisoire destinée
Où l’homme naît, s’occupe, meurt, sans pouvoir échapper.
(05 juillet 2024)
Pour l’instant, elle semble tranquille, ta mare, mais si la fête s’approche, elle en aura marre, et vite encore !
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Pout sûr ; c’est à prévoir , et moi, plus encore. 🙂
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