
90 ième pièce poétique de ma collection « La mare »
Mare à nouveau par moi bien négligée
Tu es, ce jour, enfin en joie retrouvée.
Ta verte livrée un peu feuilles-jonchée
Leurre canes et canetons affamés.
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Ils criaillent, en quête de pitance,
Tournent, virent, comme sied à leur engeance.
À l’autre rive, toute proche, en déshérence le ponton
Démonté dresse encore ses piliers d’abandon.
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Naguère, jeunes mariés aimaient s’y faire photographier,
Dominant le plan, tout ceints de frondaisons.
Leurs silhouettes enlacées, virtuelles
Hantent ce lieu mémoriel
Pour m’adresser mine de salut fraternel.
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Voyez comme les amoureux de la place se lancent en confiance
D’invisibles signes de connivence.
Le soleil incendiaire des derniers jours a fui
Et c’est fraîcheur, plaisir, bonheur.
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On se plaît à ici jouir de la vie,
Retrouver la paix, l’équanimité, l’envie !
Mon cher Claude,
Cette mare est, sous tes mots apaisants, toujours agréable à contempler.
Elle donne envie d’avoir envie.
Porte toi bien cher ami
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Je souhaite qu’elle te fasse tout le bien que tu dis.
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