Dura lex sed lex
(image pixabay Ezequiel_octaviano)
Un brin de méditation : mes soixante-treize ans sont révolus depuis quelques mois et j’ai envie de m’attarder sur ce fait, un peu stupéfait, sans amertume.
Le chemin qu’il me reste à parcourir est assurément beaucoup plus court que celui qui a été accompli et pourtant — tout comme les autres dans ce cas, j’imagine — je n’en reviens pas.
À l’intérieur de soi, on reste majoritairement toujours le même, mentalement, avec ses faiblesses et ses forces, l’esprit paraissant identique. La continuité de l’être vivant, seconde après seconde, dans le présent fait que le parcouru a finalement moins de poids ;
Difficile à imaginer sensuellement, de manière incarnée, que dans 5, 10, 20… ans on ne sera plus, ayant atteint le terme du parcours. C’est curieux, la vie, qui nous lâche sur cette terre pour — au mieux — un long moment et après… pffft, plus rien ( ou presque). C’est la loi commune ; autant y penser le moins possible et toujours agir de notre mieux. Ne laissons pas la lucidité peser face à l’inéluctable : tâchons d’embellir la vie dans et par l’action ; pour moi c’est entre autres dans et par la littérature.
Même chose pour moi……bienvenue au Club cher Claude. Parcourons les dernières marches de l’escalier de la vie dans et par l’amitié et l’amour, la littérature et la musique, tout ce qui rend les aléas de la vie supportables.
Vive la poésie, elle se faufile partout et ton texte est très beau ❤️📚📚📚🎵🎶🎵📚📚📚❤️
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Merci, M.J.
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Tu as raison.
Les souffrances physiques ou mentales s’effacent souvent ou s’atténuent lorsque l’attention est captivée par un beau texte.
Récemment, j’ai trouvé dans une bibliothèque de rue un ouvrage de Colette : « Belles saisons ».
Sa lecture m’a apporté un grand bien-être, égal à celui d’une grande promenade en milieu naturel préservé.
M.G
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Hello, Monique. Je ne connais pas ce texte. J’essaierai d’y penser. Merci de l’indication.
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Michel Serres, disparu en 2019, disait quelque chose de proche en invitant tous les individus à la lecture et confirmant par là, que l’esprit a jusqu’au bout, besoin de s’alimenter. JF Deniau avait une expression très personnelle en disant « Il faut nourrir le rat »….J’ai beaucoup lu, j’écris un peu et je viens de monter un atelier de théâtre dans mon village. Bref, je vis et suis heureux ainsi de partager mes nouvelles passions.
Un autre « septuoptimiste »
( je cherche un éditeur sérieux / nanti d’un réseau de distrib / qui accepte les textes par mail. T’en connais ?)
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Non, hélas, pas vraiment. LC a dû me vendre soixante livres la première année et la moitié la deuxième, puis quasiment plus rien. Pour mon premier livre. Le second, de poésie n’a rien donné, sorti juste avant la COVID.
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