Appelez-moi Camille – Sylvie Grignon, note de lecture

Le livre (source éditeur, Souffles littéraires) :

Qui saurait retenir les brumes évanescentes d’une mémoire qui s’étiole ? Qui saurait repousser le gouffre noir et glacé de l’oubli ? Elle a vécu, elle a aimé, elle a souffert, mais elle se perd à présent. Alors, carnet après carnet, elle s’accroche à la moindre lueur de souvenir, entretenant l’étincelle de cette vie qui lui échappe, soufflant sur les braises d’un passé qui s’éteint. Oui, elle a vécu, mais elle veut vivre encore. Alors, pour ne pas la laisser partir, appelez-la : Camille…

Pièce après pièce, entre romance et épopée humaine, suivez cette femme ordinaire au travers de sa vie extraordinaire, et reconstituez auprès d’elle le puzzle de cette humanité que nous avons en partage.

L’auteur : (Babelio)

Sylvie Grignon, professeur des écoles, est auteure de nombreux ouvrages dont des romans policiers.
Elle se bat pour la reconnaissance des maladies auto-immunes de la thyroïde et a publié un premier ouvrage dans ce sens : « Hashimoto mon amour… »

Ma lecture :

Ma lecture est terminée. J’ai trouvé l’ensemble bien plaisant car on trouve ici une très belle plume ; c’est un attrait non négligeable du livre. Il est traité – outre du thème de la perte de mémoire – de la relation amoureuse, une dimension fondamentale de l’être humain et c’est déjà en soi intéressant.
La situation de mise en scène originelle est assez géniale. Cependant la structure répétitive des chapitres dans tout le début du livre a provoqué pour moi une certaine baisse d’intérêt . L’éclatement de la chronologie, une bonne idée, ne l’a à mes yeux palliée que partiellement. Mon intérêt est revenu dans le dernier tiers du livre, disons, où la structure est plus variée.
J’ai apprécié la peinture précise du désir féminin, une réalité autrefois niée et encore souvent tue aujourd’hui. Tout comme la persistance du désir chez les personnes âgées, que l’on évoque également. Nous trouvons aussi dans cet opus une peinture psychologique fine du rapport maîtresse-homme marié. Tout cela m’a “gardé en intérêt” ainsi que l’évocation prospective d’une société déshumanisée. Bref je ne regrette pas d’avoir passé un bon moment à te découvrir cette auteure et sa belle plume dans « Appelez-moi Camille« 

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