
Pause en retour de balade.
Mare de fin août
À l’air bien doux,
Tu guérirais toute âme malade.
Pour moi il n’en est rien.
Reste ce lieu serein,
Tout y est quiet
Même famille canards n’a bougé
À mon passage, à un mètre, sur le sentier.
Ses membres semblent engourdis
Au soleil jaune de fin d’après-midi.
Ils doivent savoir que ce sont là les derniers rais.
Après l’orage d’hier, le vert de l’eau s’est teinté limon.
Dans la lumière la tête hirsute des roseaux a roussi ;
Les feuilles aussi, là, toutes jaunies.
Pas un souffle d’air à l’horizon,
Cimes des arbres immobiles, comme si elles épiaient.
Les bancs du pourtour sont désertés,
Mais au loin, dans le parc, un enfant a criaillé,
Preuve que toujours gagne la vie.
Qu’importe que montent les nuages gris : point de gêne ;
Ici encore ai trouvé mon oxygène.