Le recueil présente 80 poèmes « de train » et 20 tout petits textes en prose inspirés par – et écrits dans le train sur un laps de temps de 7 années. Éditions Hugues Facorat, 127 pages.(réédité depuis aux associations Bernardiennes )
Voici ce que des lecteurs en disent :
– » J’ai lu, j’ai relu. Je vous ai accompagné pendant vos trajets. Votre regard a reveillé des souvenirs aussi. Votre livre est a portée de ma main,pour l’ouvrir au hasard. Des moments de bonheur. Merci de votre sensibilité, de votre bienveillance. Votre choix des mots, et… je vous l’avoue, mais chut, vous m’avez permis de découvrir des mots qui m’étaient inconnus. « ,
et de la même personne, écrit ailleurs : » Les poètes sont rares, ils n’ont pas disparus. Votre voyage quotidien nous amène à regarder le monde tel qu’il est avec bienveillance et à constater une beauté que nous avons oublié de voir. Un livre à prendre du bout des doigts, à savourer avec ses mots précis et précieux. A garder près de nous, l’ouvrir et peu importe la page, à se laisser emporter par les rails. Merci Monsieur Claude Colson » C.S.
– « J’ai fini« Saisons poétiques en train » et je peux te dire que j’ai voyagé, dans le froid, la chaleur, l’humidité, la grisaille, le silence, le bruit… Je me suis sentie insérée dans ces trains et j’aime les trains c’est fou, donc pour te dire que celle que j’ai le plus aimée est : « Bref retour au pays natal » ah oui je l’adore même ! Je me suis encore régalée à te suivre dans tes vagabondages. Merci ton écriture est splendide ! » M.P.
– « Tout banlieusard en sait long sur la grisaille du RER, ses odeurs de fer rouillé et de salissures, ses ensommeillements du petit matin, ses lassitudes du soir, ses moiteurs exécrables, tout banlieusard connaît cette locomotion fort peu encline à la contemplation et à l’extase. Pourtant, Claude Colson, le poète au cœur tendre et au regard en éveil, transforme nos allers-retours quotidiens, en une balade colorée, suave et sensuelle,
Voyage entre l’au dehors de derrière la vitre qui renvoie l’écho normatif de l’agitation des saisons et l’épicentre en interne des voitures, où chacun semblable à l’Autre, se recroqueville,en face à face. Les vies, les rêves, les sentiments, les émotions, de ces Autres que l’on reconnaît au fil des stations sans se connaître jamais…Mais toujours la beauté présente !
Ce recueil est magnifique de sensibilité, de réalisme, tout voyageur de RER s’y reconnaîtra !
C’est un très beau recueil à découvrir . » G.L.
– « …Je n’en étais pas encore à[ce poème]-là, Claude Colson, mais les autres sont déjà superbes … Peut-être as-tu raté une vocation de chef de gare ?… 🙂 On sent vraiment que tu es poète dans l’âme. Tes poèsies, que j’ai commencées, sont marquées d’un petit qqchose d’indéfinissable » E.L.
– » Dans son carnet de voyage, l’écrivain Claude Colson, l’oeil curieux, donne l’accés à des sentiments finement dévoilés. C’est lui qui transporte le train, lieu fermé ou, soudain, tout est possible dans un sourire, un visage émouvant, une lassitude à peine contenue. Decouvrez ce livre-compagnon à emporter lors d’un déplacement. Offrez le comme on offre un bouquet de fleurs des champs. Embarquez dans des saisons poétiques et laissez-vous faire; La belle plume de Claude Colson vaut mille allers et retours… » O.L.
– « Je dois dire que ce que j’aimais particulièrement dans tes récits, c’est justement ce fond de tchoo tchoo, l’apathie et l’isolement des voyageurs, et les petites choses qui font qu’un voyage est soudain mémorable. Le paysage qui défile… toujours avec le tchoo tchoo
On est dans un espace clos pendant le temps d’un trajet, dans une intimité articielle et éphémère. On peut s’observer se demander si, supposer que… et puis un arrêt et tout s’en va, tout descend du train! » E.d. X.
– A propos du poème « Nouvelle aube » (que d’aucune a qualifié de « merveille ») , ici :
Le jour poignant
S’accroche avec timidité
À la froideur des vitres gelées.
Matin blêmit le verre
Et sa chaleur-lumière s’en vient
Peu à peu contrecarrer
Les glacis de la nuit.
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Balancier des heures
Devant l’œil qui les scrute,
Toutes de clarté aux parts obscures,
Tu figures des âmes les aspects variés,
Les chapes bien trop dures
Comme les flux de guipure
Des mouvements du cœur.//
l’avis de Y.W. : « Une atmosphère étrangement attachante, dans laquelle on ne pénètre pas en suivant les voies de la raison purement cartésienne mais, il n’y a qu’à se laisser envoûter par l’alchimie des mots et respirer l’aube nouvelle à pleins poumons ! »
– Présentation du recueil par l’éditeur : « Du mythique « Orient Express » au dernier tortillard, le train est un lieu où se déroulent des vies, nos vies. Bien plus loin que nos destinations, il nous emporte au cœur de nos rêves. Avec «Saisons poétiques en train», Claude COLSON raconte un voyage que beaucoup partagent quotidiennement. Ces poèmes feront route avec vous matin et soir, de l’automne jusqu’à l’été. Découvrez ces intermèdes poétiques, écrits avec humour et philosophie, et vous donnerez à votre quotidien ses lettres d’amour. Au rythme ferroviaire, laissez-vous en-train-er par l’auteur… Vous vivrez ces vagabondages, emportés par une écriture de sincérité, fluide et sensuelle. Des émotions dans lesquelles vous vous retrouverez, des poèmes à savourer lentement, où la nature, cette oasis de beauté, est particulièrement présente. Un livre qui devrait vous marquer. Claude COLSON, alias Jean Claude Collau, amoureux des mots, a une relation intime avec la poésie. Auteur de nombreux ouvrages dans lesquels la poésie a souvent eu sa place, il nous offre ici un voyage qui nous fait découvrir, en plus de son talent, le quotidien de tout un chacun. À présent à la retraite, Claude Colson a été professeur de lycée. Le train, qu’il a dû prendre près de vingt ans, se révèle comme une inépuisable source d’inspiration, sollicitant aussi bien les cinq sens que la réflexion. »
Intéressé(e) par le livre : http://www.hfedition.com/saisons-poetiques-en-train-claude_colson-c2x15489734
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Le train comme espace clos, ouvert sur le monde et le mouvement. Une belle idée de recueil 🙂
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J’ai d’abord écrit tous les textes, pour le plaisir , sans jamais penser les réunir : quelqu’un m’a soufflé l’idée, Elisa. Merci de ta lecture.
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