44 ième pièce de ma collection « La Mare », à voir ICI
Dernier après-midi d’octobre.
Dans l’air demi-doux la mare se recueille
En attendant novembre,
Une promesse d’écueil.
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Frimas du matin ont cédé à presque douceur
Comme il fait bon séjourner ici à cette heure.
Le banc demeure bien accueillant,
Pour y goûter le calme ambiant.
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Là-bas un jeune couple, légitime ou non,
Se repaît d’un kébab-frites ; ça a l’air bon !
Leur siège est déjà de moi distant,
Chacun est chez soi, maître céans.
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Le moment, en cette unique place,
Est propice à la méditation fugace :
Jouir du vivant,
Écouter le cancan
Des volatiles heureux eux aussi,
Savourant le miracle de la vie.
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Le soleil vient mourir à mes pieds,
Embrasant l’herbe des berges et leur feuillée
Car les arbres alentour ont perdu un peu de leur parure,
Rappelant à l’Humain oublieux : profite, tu verras, rien ne dure !
Bien vu et bien tourné, Claude, pour quitter en douceur et à regret, ce bel automne qui n’en finit plus … ❤
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Coucou, Elisabeth et merci .
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Belle impression d’automne feutré, dans une nature qui s’endort
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Merci, Georges.
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