La Bourboule, 17 avril 2025

 

Temps maussade et froid. Cependant pas de pluie. La neige d’hier a tenu juste sur les plus hauts sommets de la chaîne du Sancy- Monts Dore. Un liseret blanc subsiste au haut du Tenon.
Étrangement, je ne suis pas dévasté par le décès de mon chat adoré, que nous avons dû mener à son dernier sommeil il y a précisément trois semaines. Cela me rappelle mon ressenti à la mort de ma mère, en 1994. Malgré tout mon amour pour elle, je ne fus pas triste après son départ, à 84 ans. Je me disais alors : sûrement le sentiment du devoir accompli, d’avoir fait tout pour elle jusqu’au bout.
Cette fois, c’est pourtant un peu différent. J’éprouve une sorte de remords de ne pas être plus effondré. Serais-je en train d’oublier ce petit être qui compta énormément pour moi ? J’espère que non. Ma Ticha ne le méritait pas. Alors, pourquoi ne suis-je pas anéanti, comme l’avait prévu ma compagne qui pensait devoir me < ramasser à la petite cuillère > ? Mystère. Une chose est certaine : je t’ai beaucoup beaucoup aimée, ma Ticha durant ces quasi 15 années de vie ensemble.

4 réflexions sur “La Bourboule, 17 avril 2025

  1. Mon cher Moni… Tu apprends à apprivoiser ce passage dans la sérénité.

    Nous devrions tous savoir le faire sans heurt, si nous n’étions pas si bornés. Je ne sais plus dans quel livre je disais : « la mort fait partie intégrante de la vie. » Nous la recevons le jour même où nous poussons notre premier souffle. À nous d’apprendre à vivre avec, l’apprivoiser, pour mieux l’appréhender lorsque c’est enfin l’heure ! J’ai fait mon chemin. Je crois que je suis prête.

    Profite bien de ces moment précieux qui te restent. Bises.

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  2. il y a une trentaine d’années, j’avais 45 and, un camarade à qui je demandais pourquoi il n’avait pas d’enfant m’a dit : as-tu déjà réfléchi au fait que donner la vie, c’est aussi donner la mort ? »

    j’avoue qu’à l’époque, non.

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  3. Mon cher Claude,

    C’est toujours dur de perdre un compagnon à quatre pattes. Ma petite Tweeny, York toy, est partie il y a 9 ans et je ne l’ai pas remplacée.

    J’appréhendais la solitude, mais en fait elle me convient parfaitement, dans cette fin de parcours mouvementé !

    Bien amicalement,

    Ramsès

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