
Une 97 ième poésie dans ma collection La Mare, sur atramenta.net
(Irai-je jusqu’à lui consacrer au moins 100 textes ?)
Vacances finies, je retrouve ma mare
Quasi inchangée, mais sans crier gare,
Automne avance ses pions ;
C’est rosée sur l’herbe à son accès
Et aux arbres feuillage à foison.
Il n’est pas 9 h 30,
Nul trouble le lieu ne hante,
Calme absolu, hors sur l’eau cancanements,
Dans les airs pépiements.
Aux saules, les feuilles ont roussi
Et subrepticement l’on vieillit aussi.
Solitude complète, propice à la méditation
Sur la vie qui s’en va, comme à reculons.
Mais rien n’est triste,
C’est la loi, qui tous nous soumet,
Sans crainte ni regret
Calme, longtemps encore profiter
Car de cet endroit naît l’acceptation
Du sort à tous réservé, sans exception.
L’horloge a déjà passé sept tours et demi,
Il est toujours temps de songer au sens de la vie.