Le monde de l’édition pour auteur(s) peu connu(s) : retour d’expérience

Le monde de l’édition pour auteur(s) peu connu(s)

Tout auteur « ayant un peu de bouteille » (hic!) connaît la difficulté à intégrer ce milieu, son âpreté (au gain, entre autres, où l’auteur est la cinquième roue de la charrette, quasi la roue de secours, gagnant au mieux 8 à 10 % du prix du livre HT).

Pour ma part, depuis fin 2002, j’ai à ce jour — 10 novembre 2023 — pu faire éditer 14 livres, bientôt 15 en principe, chez de petits éditeurs.

J’en ai eu déjà jusqu’à 15 et en ai encore 4, j’espère prochainement 5, c’est normalement prévu.

J’ai cessé de collaborer avec la majorité pour diverses raisons : je passe sur le premier, vendeur de rêve, mon erreur du débutant ; pour les autres ce fut  – à part une ou deux, deux et demi sorties en bons termes – pour incompétence (la leur:) ), changement de politique éditoriale, cessation d’activité, fragilité économique et pour quasi tous de par leur grande impossibilité d’assurer une promotion suffisante, ne parlons pas de leur diffusion en librairie.

Ainsi va le monde de l’édition.

Tous mes livres ont donc d’abord été sélectionnés par un éditeur, avec ou sans comité de lecture.

Devant ce cas de figure, je suis durant quelques années, après reprise de certains titres, passé par une structure sympathique à mi-chemin de l’auto-édition : une association d’auteurs avec comité de lecture. Hélas, cette dernière a fini par mettre la clé sous la porte, sans doute harassée par ce combat inégal.

Dès avril dernier, j’ai republié en auto-édition, pour le moment via amazon KDP :

– un roman court: La fin, les moyens (papier et e-book)

– un recueil de poésie : Saisons poétiques en train (papier et e-book)

– une nouvelle autobiographique : chronique d’un amour fou (papier et e-book)

Je vous annonce aujourd’hui, la sortie au même éditeur (Kindle publishing) la réédition :

– de mon roman : Max ou l’art subtil de vieillir (rédemption de deux retraités) ; papier et e-book

– et dans les tout prochains jours du récit, support papier: Chemins croisés, (ode à une amitié de 60 ans), déjà disponible en e-book kindle (il me reste des exemplaires de l’édition papier précédente).

Il s’agit avant tout d’essayer de gagner plus qu’une misère compte tenu des frais de déplacement, de salon, d’intermédiaire, d’urssaf, d’impôts,lorsque l’on doit vendre l’essentiel de ses livres soi-même .

Voili, voilou : on ne baisse pas les bras, le combat continue.:)

6 réflexions sur “Le monde de l’édition pour auteur(s) peu connu(s) : retour d’expérience

  1. Bonjour Claude. Tu as été super patient aves des petites ME ou en associatif. Moi dès le premier recueil avec une ME… plutôt un imprimeur qui s’est faufilé dans la brèche… J’ai tout compris. Je me suis auto-éditée et j’en suis à mon 14ème livre en cours (adultes et jeunesse confondus). Sauf à éviter d’être pessimiste, cela va devenir de plus en plus difficile, mais ne lâchons rien. Bises

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  2. Bonsoir Claude,
    Bravo pour ta pugnacité !
    J’envisage d’écrire mes tranches de vie, étant dans la dernière ligne droite !
    Aurais-tu la gentillesse de m’indiquer en MP la marche à suivre en auto-édition et le budget à y consacrer, pour un tirage d’une centaine d’exemplaires ?
    Merci d’avance,
    Bien amicalement

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  3. Suite à mon précédent commentaire : J’en suis arrivé à la conclusion qu’il est aujourd’hui tout simplement inutile de chercher un éditeur en France. Le même phénomène s’observe dans le cinéma et la musique : les seuls critères de réussites sont la médiocrité dans l’air du temps et les relation. Un désert absolu pour la création culturelle. Bien à vous.

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  4. Mon précédent commentaire n’apparaissant pas, j’en retranscris une partie. Anecdote personnelle : une éditrice m’écrit chaleureusement mes poèmes sont très beaux et me demande de la recontacter si dans quelques mois si je n’ai pas trouvé d’éditeur. Ce que je fais…Et j’obtiens alors une réponse très sèche me faisant comprendre que mon recueil (dont elle disait le plus grand bien quelques mois plus tôt) ne lui permettrait pas de gagner d’argent. Il n’existe plus de véritables maisons d’édition en France : les éditeurs veulent des produits formatés _ au même titre que des smartphones ou des ustensiles de cuisine. BAV

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