Avril, cette fois, s’affiché été.
Au banc, je grille, manches relevées.
L’air est immobile et chaud,
Je desserre le foulard ; de chaleur, trop.
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La mare a des eaux verdâtres-marron,
Ce n’est pas triste nonobstant le ton.
Au bord du bassin une cane surveille ses petits,
Boules de plumes nageotant autour, à l’envi.
Presque aucun bruit ne rompt de silence,
En paix, elle contemple son engeance.
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D’autres canards , par couple, à peine bougent,
Femelles grises, mâles aux pattes rouges.
Joyeuses, les premières trilles s’élèvent,
Célébrant belle saison, fille d’Ève.
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Même on n’entend le murmure de la source,
C’est le grand calme : ici je me ressource.
(21/04/2022)