L’amie prodigieuse I, Eléna Ferrante (note de lecture)

L’histoire : (wikipédia)

L’histoire raconte l’enfance et l’adolescence d’Elena Greco (Lenù), dans un quartier populaire de Naples. Le roman développe notamment longuement la relation d’amitié de l’héroïne avec Rafaella Cerullo (Lila). Les deux jeunes amies sont toutes les deux douées pour les études, mais seule Elena sera en mesure de les continuer, la famille de Rafaella ne pouvant les payer. L’intrigue se déroule dans le décor de Naples des années 50, avec une vision des événements historiques à travers les yeux des personnages.

La saga comporte quatre volumes […]

L’auteure (babelio, extrait)

Elena Ferrante (un pseudonyme) est une romancière italienne.

L’auteur, dont quasiment rien n’est connu avec certitude, refuse d’être un personnage public et ne s’est pas présentée à la remise des prix, à savoir le Prix Oplonti et le Prix Procida Elsa Morante, que son premier roman « L’Amour harcelant » (1992) avait obtenu. Elle n’accorde aucune interview, à l’exception de celle parue dans le journal « L’Unitá » en 2002.

Extrait : « …Ce que c’était, la plèbe, je le sus à ce moment-là, beaucoup plus clairement que quand Mme Oliviero me l’avait demandé des années auparavant. La plèbe , c’était nous. La plèbe, c’étaient ces disputes pour la nourriture et le vin, cet énervement contre ceux qui étaient mieux servis et en premier, ce sol crasseux sur lequel les serveurs passaient et repassaient et ces toasts de plus en plus vulgaires.La plèbe, c’était ma mère, elle avait bu et maintenant se laissait aller contre l’épaule de mon père qui restait sérieux, et elle riait, bouche grande ouverte aux allusions sexuelles du commerçant en ferraille. Tout le monde riait et Lila aussi, elle semblait avoir un rôle à jouer et vouloir le jouer jusqu’au bout…. »

Ma lecture :

Sans être exaltante, cette lecture fut pour moi bien agréable. On y voit la peinture d’une amitié entre deux adolescentes dont l’une malgré sa « méchanceté », ses défauts, a des qualités telles qu’elle a pris un ascendant total sur l’autre. Celle-ci essaie d’imiter, d’égaler son amie, sans jamais y parvenir. Lila reste toujours un mystère et Elena, fascinée, ne peut que la jalouser. On devine dans le livre la vie contrainte de l’après-guerre dans une Italie encore en proie  à la pauvreté des classes sociales inférieures.

Bel aperçu de l’éveil discret à la sexualité, qui reste assez chaste comme souvent à cette époque sans pilule, de par le poids de la morale, des traditions, de l’influence de la religion etc.

La langue utilisée sert bien ce dessein. Je ne sais pas aujourd’hui si je lirai les trois autres tomes. Peut-être, tout au moins le deuxième…

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