
(55 ième pièce poétique de la collection La Mare sur atramenta.net)
LA MARE EN FIN NOVEMBRE
Une fois encore
L’or de l’automne
T’est venu parer.
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Tu es là, sidérante
De beauté apaisante.
Ton immobilité, de façade,
Calme mes pensées-chamade.
Et me voici, comme toi,
Arrêté, bien en moi.
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La réflexion a cessé, finie,
Comme au QI Gong le Wuwei, le Xu-Qi*
Reste donc la paix,
Le dépôt de tout faix,
Le simple jouir d’être en vie.
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N’était le froid de fin novembre,
Je resterais. Si bon le lieu me semble !
L’oiseau me charme l’oreille de ses petits cris,
À la ronde aucun autre signe de vie.
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La cascatelle déverse son filet d’eau
Dont le murmure m’est à l’oreille écho.
Il accompagne ma rêverie,
Complète totalement le bonheur d’être ici.
* lâcher-prise, vide nourrissant le souffle vital menant à la plénitude
Cher Claude,
Merci de ces quelques lignes apaisantes !
Je suis sous le choc de la mise à mort virtuelle sur Twitter de Bernard Pivot, suite à une « Apostrophe » d’il y a une trentaine d’années, où Gabriel Matzneff présentait son dernier livre, décrivant ses galipettes avec de très jeunes filles… L’une d’elles s’aperçoit 30 ans après qu’elle n’était pas consentante et le fera savoir dans un livre à paraître en janvier.
Pivot s’est retiré du jury du Goncourt et va sûrement se consacrer entièrement à ses proches, ce qui lui évitera des funérailles nationales…
Un écrivain devrait se pencher sur le sujet « Comment assassiner une célébrité en 280 caractères » !
Je te souhaite une heureuse année 2020, pleine de santé et de sérénité !
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Très bonne anée, Ramses. j’avoue que je n’ai pas suivi cette affaire.
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