Rocherousse 2565
12h45. Redescente du chalet. Pause entre le lac long et le lac profond, à 2480m. Assis sur un rocher, je laisse l’air vif me caré-fouetter le visage agréablement. Le lieu est tout de paix. À droite et à gauche, les eaux calmes où le vent pousse des ridules. Quelques randonneurs pique-niquent sur les rochers alentour.
Nous, ce fut fait plus haut, au creux d’un alpage nous protégeant de la brise trop fraîche. Ici, on peut déjà ôter le K-Way. À 360 degrés, les cimes plus où moins déchiquetées, vertes celles à végétation rase, plus brunes d’autres où le roc affleure. À ma gauche, quelques rares névés. On est fin juillet dans les Alpes du sud.
Ici règne la paix, extérieure, mais surtout intérieure. Aux cieux, où le bleu survit entre le gris des cumulus moutonneux grisollent quelques alouettes. L’une d’elles nous a frôlés tout à l’heure, au haut, une beauté où le blanc et le marron alternaient en triangles géométriques sur son corps et ses ailes déployées.
À la montée, ce matin, quelques marmottes bien grasses nous ont salués de leurs piiiIILL stridents.
L’orage annoncé s’abattra-t–il ? Il va falloir redescendre, les muscles chauds, l’âme légère.
Cher Claude,
Je partage avec toi cet amour de la montagne, j’y serai au mois d’août mais resterai plutôt en-dessous de 2000, car mes jambes ne sont plus ce qu’elles furent !
Rien de mieux pour se ressourcer et fuir la folie ambiante !
Bien amicalement.
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Je te souhaite un très bon séjour devant ces merveilles de la nature.
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