L’une des dernières de mes 44 pièces sur la mare (ici https://www.atramenta.net/collections/la-mare/1578-913?page=1&start=0%20ICI )
Jour d’ennui, de solitude
Aussi journée de lassitude.
Sept ans déjà que la retraite vint,
Sept, « d’utilité sociale » enfuie, du parfois « vivre vain ».
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Moment de découragement,
Accumulation des ans.
À la mare j’ai porté cette noirceur,
Tentant du coeur de chasser toute langueur.
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Impavide dans ses changements immuables,
Elle sait se montrer secourable.
Ne pouvoir rester insensible à sa beauté,
Voilà son secret, son mystère-étrangeté.
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Sur elle le soleil passe et disparaît,
Elle demeure, en spectacle parfait
Une permanence qui apaise et réconforte,
Le bastion d’une joie, de mon espoir Place-forte.
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Que serais-je sans elle ?
En tout cas pas vraiment moi,
Mais, à rebours, cette toute belle
Serait-elle bien elle sans moi ?
Mon cher Claude, les années passent, la mare demeure ton point d’ancrage, ne regrette rien…
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Vrai que le passage à l’inactivité est souvent vu comme à l’inutilité. Pourtant, la mare immobile abrite des drames sanglants entre insectes et batraciens, des sources de vie délicieuses comme les lentilles ou les nymphéas… Immobile certe, mais inutile oh que non!
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Eh oui, chère Edmée, tu as bien saisi l’identification, peut-être pour partie inconsciente.
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