Présentation de l’éditeur
Le soir de leur mariage, Edward et Florence se retrouvent enfin seuls dans la vieille auberge du Dorset où ils sont venus passer leur lune de miel. Mais, dans l’Angleterre de 1962, on ne se débarrasse pas si facilement de ses inhibitions. Les peurs et les espoirs du jeune historien et de la violoniste prometteuse transforment vite leur nuit de noces en épreuve de vérité. Dans ce roman dérangeant, magistralement rythmé par l’alternance des points de vue et la présence obsédante de la nature, Ian McEwan excelle une nouvelle fois à distiller l’ambiguïté et à isoler ces moments révélateurs où bifurque le cours d’une vie.
Biographie de l’auteur (Amazon)
Sentiment mitigé. J’aurais dû lire les 30 dernières pages plus tôt car, de mon point de vue, elles sauvent le livre. J’aime la « morale » que Mc Ewan donne ici, selon moi, à entendre: l’amour a (de toute façon ?) une vocation tragique ; l’incompréhension est la règle (me trompé-je ?).
Pour l’ensemble – même si le problème soulevé est réel – (j’ai quasiment connu cette époque et rien n’a véritablement changé en ce qui concerne la libéralisation des mœurs avant 68/69) j’ai eu l’impression qu’il le traitait de manière outrancière, presque jusqu’à l’invraisemblable. J’ai trouvé aussi que ce retour sur l’événement était tellement intellectualisé que le récit se traînait en ..longueurs, avec un déficit notoire d’action (et pourtant Dieu sait si j’aime les analyses psychologiques). On est parfois aux marges de la ratiocination, de l’….. de mouches.
Mais, je le répète, les 30 dernières pages, bien que souffrant à mes yeux des mêmes « défauts », restent bien belles.
Serais-je pessimiste ? Je le crains. mais en même temps ce qui me paraît fascinant dans la relation d’amour, c’est que malgré l’échec, on repart presque toujours (avec un autre objet), on ne peut y échapper… Le phénix qui renaît de ses cendres….
C’est certain que j’ai insisté ici sur tout ce qui m’a gêné dans l’analyse psychologique, en gros trop long pour dire quasiment toujours la même chose, trop de détails pour mon goût et ne nuançant pas assez en éléments nouveaux. J‘avoue que j’ai eu tendance à la fin à généraliser ce fiasco en me disant : si la cause de l’échec n’avait pas été celle-là, c’en aurait été une autre…
J’ai lu Atonement et étais sous le charme absolu, encore plus quand le film est sorti qui m’a permis de mieux percevoir bien des choses. J’en ai lu un autre ensuite, et je me suis forcée à le terminer… Belle écriture mais voilà… il n’y a pas miracle à chaque fois!
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Bonjour Edmée ; ma lecture est ancienne, 2007 je crois. peut-être ressentirais-je les choses différemment aujourd’hui. Ici j’ai utilisé l’avis d’alors, donné sur un forum.
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