Train de questions (poésie)

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Le train retrouvé démarre.

Vite un sourire me monte aux joues

Quand, dans un joyeux tintamarre,

Fonce la voiture, de toutes ses roues.

 

Les maisons blanches rient

Aux lointains ensoleillés.

La nature, toute, sourit

En fraîche mars-matinée.

 

Au près, en revanche, c’est bien plus laid :

Quais cimentés, sales traînées,

Constructions hétéroclites

Que très souvent tristesse habite.

 

Quitter les villes et retrouver

De nature simple la beauté,

Vertes étendues, ciels diaprés

Auxquels l’esprit va se ressourcer !

 

Alors en moi monte la question,

Empreinte d’une sorte d’affliction :

Pourquoi faut-il tout saccager

Lorsque les choses sont confiées,

Par nécessité ou légèreté, en somme,

À l’insouciance et la fureur des hommes ?

4 réflexions sur “Train de questions (poésie)

  1. Un poème en apparence spontané mais, sur lequel on sent un réel travail de composition, une volonté d’aller loin dans l’exploration qui serait une sorte de contrepoids à l’idée conçue que l’humain soit plus doué pour la destruction que pour la construction.
    Un itinéraire poétique à plusieurs facettes, tapissé d’ombre et de lumière, qu’il m’a fait du bien d’emprunter, Claude.

    Amical salut

    J’aime

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