Le train retrouvé démarre.
Vite un sourire me monte aux joues
Quand, dans un joyeux tintamarre,
Fonce la voiture, de toutes ses roues.
Les maisons blanches rient
Aux lointains ensoleillés.
La nature, toute, sourit
En fraîche mars-matinée.
Au près, en revanche, c’est bien plus laid :
Quais cimentés, sales traînées,
Constructions hétéroclites
Que très souvent tristesse habite.
Quitter les villes et retrouver
De nature simple la beauté,
Vertes étendues, ciels diaprés
Auxquels l’esprit va se ressourcer !
Alors en moi monte la question,
Empreinte d’une sorte d’affliction :
Pourquoi faut-il tout saccager
Lorsque les choses sont confiées,
Par nécessité ou légèreté, en somme,
À l’insouciance et la fureur des hommes ?
Un poème en apparence spontané mais, sur lequel on sent un réel travail de composition, une volonté d’aller loin dans l’exploration qui serait une sorte de contrepoids à l’idée conçue que l’humain soit plus doué pour la destruction que pour la construction.
Un itinéraire poétique à plusieurs facettes, tapissé d’ombre et de lumière, qu’il m’a fait du bien d’emprunter, Claude.
Amical salut
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Merci Yannig ; je vais te décevoir : il a été quasi spontané : une idée notée appelant la suivante…
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Mais c’est vrai… les trains et toi : une histoire d’amour! Chatanooga tchoo tchoo…
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Et l’imperméable y a toujours sa place… 🙂
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