Pas trop le temps aujourd’hui ; désolé. Alors juste un petit poème au passage :
POUR UN AMI DÉFUNT , ( à B.K.)
Vingt ans durant je l’ai croisé ;
Il est revenu en rêve cette nuit
Où au Cantal des Volcans je suis.
Alors, à lui j’ai repensé.
Le colosse au cœur tendre
Qui dès le début m’a aidé
Quand un furieux m’a harcelé,
Le bougon, le bourru,
Désagréable parfois, pour cacher l’émotion,
Le fragile, le discret, l’Homme, au fond,
Le bâtisseur aux mains nues.
Ce quelque chose en lui de pantagruélique !
Ce géant au regard d’enfant
Lorsqu’un propos, souvent, venait le sidérer :
Oeil pétillant, sourire content, ingénu, attendant que j’explique.
Le dévoreur de vie,
L’attentif aux petits,
Avec – bien sûr – ses défauts aussi.
Toi, de six ans mon aîné,
Toi qu’on devait aimer
Dès lors qu’on savait te regarder.
L’ami, comme je t’ai vu
J’essaie de te dire ici,
Comme dans mon rêve je t’ai perçu aussi.
Toi qui avec d’autres m’a fait moi ;
Je crois même que l’interlocuteur cette nuit revu,
Parlant avec moi de lui, eh bien, c’était toi.
Il me dit dans mon songe, alors que l’émotion m’étreint :
» Son volcan s’est éteint ».
C’est le genre de songe qui ne te laisse pas indifférent les jours qui suivent…
C’est un message délivré dont les détails étonnants te poursuivent…
Les lieux, les éléments évoqués, les souvenirs rappelés, tout donne espoir,
Je sais que tu vas en tirer profit de cette rencontre onirique. Faut y croire !
Les messagers de la nuit, sont les meilleurs délivreurs de conseils,
Ils apportent toujours quelque chose de positif que nous devons à notre réveil
Nous rappeler et garder en mémoire. Cela permet, même si c’est avec nostalgie,
D’avancer en sachant que de l’au-delà, quelqu’un te guide. La preuve : ta jolie poésie !
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Merci, en tout cas cela trouble et laisse une très forte impression. C’était il y a plus de 4 ans.
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Un bel hommage à un ami disparu….
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Merci, il le méritait. Près de 5 ans déjà…
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Merci Claude pour ce magnifique poème qui m’a profondément touchée. Le cœur d’un poète, le vôtre, sera toujours là pour nous émouvoir.
Christa Schnute
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Merci, Christa : comme vous le savez, j’écris souvent « avec mes tripes ». 🙂
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Merci Claude de partager cette émotion que l’on ressent en perdant un être cher. Et plus on avance en âge, plus ça devient fréquent…
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C’est hélas la règle. 😦
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On ne se détache pas de ceux qui ont eu une vraie rencontre avec nous, éphémère ou longue. C’est l’importance de l’impact qui a fait sa marque. Rêver d’eux est un privilège: ils nous manquent à nouveau, l’absence nous fait à nouveau mal, et nous comptons, une fois de plus, le poids de ce « plus » qu’ils ont ajouté à notre boite à outils pour la vie…
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Oui, c’est ce qui fait que l’être humain n’est pas… rien.
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