Paradoxe du temps,
À la fois rapide et lent.
Temps de l’enfance
Ou temps d’adolescence
Qui, lui, attend
Le temps d’être grand :
Temps impatient.
Temps de l’adulte,
Temps de la lutte.
Il va, il stagne et puis s’empile :
Temps immobile.
Temps de l’homme mûr,
Lente brisure.
Il s’insinue mais encore dure :
Temps de fêlure.
Temps vieillissant
Au crépuscule :
Il ne t’attend,
Il ne recule.
Tu voudrais le retenir,
Il va, te vrille,
Vieux t’estampille,
T’a oublié
Car son projet
Calme son ire.
Il poursuit son ambition :
Faire auprès d’autrui
– Eux après toi, lui après lui
Et elle aussi –
Oeuvre de destruction.
Pour chacun. Mais il peut aussi accompagner l’évolution du monde. Chacun oeuvre alors pour les autres comme nos aïeux ont ouvrés pour nous.
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Merci de me et de nous le remettre en mémoire.
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Très joli poème Claude…Je te l’emprunterais peut-être un jour, si tu l’acceptes, et avec ton nom pour le mettre sur ma page… Serais-tu d’accord ? Bonne journée, Elisabeth
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Aucun problème, Elisabeth, bien entendu. Tu me ferais grand honneur ! 🙂
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Oui le temps passe vite ou lentement selon la période de la vie. De même il passe avec indulgence ou sans pitié. Mais il est le temps, et sur son vol nous sommes suspendus!
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Parfois je me dis qu’il est peut-être fixe et que c’est nous qui passons à travers lui…
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Je mesure le temps qui passe à la disparition, jour après jour, de toutes ces célébrités qui avaient peu ou prou mon âge et qui ont marqué ma jeunesse et, pour certaines, ma vie.
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Eh oui, on prend tous la même direction, jeune ou vieux, mais vieux, on y est plus sensible…
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Le temps semble favorable ,mais cela ne dure qu’un moment, le temps dévore les heures,les jours,emporte avec lui les jeunes années ! Quel indifférent !!!!!!!
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J’aime beaucoup cette manière d’écrire, à la fois statique et mouvante, qui a pour effet de rendre plus matériel ce concept impalpable qu’est le temps.
Comme toujours avec toi, Claude, c’est une poésie qui se livre et qui se vit.
Memento mori, Claudius !
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Merci, Yannig : je crois que je réfléchis pas beaucoup lors de la rédaction, ce sont l’inspiration et la plume qui guident, un mot en appelant un autre, une idée l’autre. Là , je vois que j’ai presque personnifié le Temps, sans l’avoir vraiment décidé.
Je suis et suivrai le conseil du latiniste. 😉
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Belle écriture, libre comme le temps.
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je vous remercie ; c’est gentil.
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