L’automne, à sa lisière,
Rampe vers nous, tel une prière.
Avec ses dehors précautionneux
On le discerne encore bien peu.
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Aux clôtures des champs le roux du pampre
Nous cligne des yeux, haut sur sa hampe.
Le soleil, à cette heure, fait défaut ;
Lumière est mise sous le boisseau.
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Aux chaumes un corbeau picore les graines,
Engrange provende pour jours de haine.
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Le ciel entier est gris ouateux,
Sauf tout là-bas, au beau milieu,
Où la jolie trouée bleue,
Immense œil malicieux,
Veut comme nous rappeler…
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Qu’Été vient de nous quitter.
Tout comme les feuilles d’automne qu’emporte le vent, les vers de ce poème entament leur course et virevoltent gracieusement, tintent avec délicatesse et se renvoient leurs échos, merci Claude, d’égayer ainsi le déclin de l’année !
Amical salut
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Tu me fais là beaucoup d’honneur, Yannig. À bientôt, poète !
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