
101 ième pièce poétique de ma collection La Mare
La Mare sans la Mare
(02 février 2025)
Sept et dix jours déjà que je dois rester chez moi
Ma mare m’attend peut-être ; à moi elle manque
Je ne l’ai que fort peu décrite sans la vue-émoi
Vais tenter de l’imaginer, vagabond saltimbanque
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Cloîtré, je ne sais plus le temps qu’il fait
L’exercice est donc difficile, de fait
Je perçois vers dix-huit heures la lumière qui fenêtre-s’incruste
Et toi, t’assoupissant, t’imagines-tu quasi lacustre ?
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Sans doute vas-tu rêver de moi
Le chantre obstiné qui tes beautés exalte
Nos songes mutuels s’uniront cette fois
Pour, en absence, perpétuer l’union, vanter la halte
Où à séjourner je me plais
Où tu me gardes petite place
Où je reçois tous tes bienfaits
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Et en rends compte en vers fugaces.