
Une petite quatre-vingt-dix-huitième pièce poétique pour ma collection « La Mare » sur atramenta.net, consacrée à ma minuscule mare du Carouge à Brétigny sur Orge ; encore un effort et on aura les cent !
!
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3 octobre, la mare m’attendait.
Il était écrit que pour ce quatre-vingt-dix-huitième écrit,
Bon heur, mal heur, elle ne m’échapperait.
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Et comme à chaque fois, ici c’est la vie.
Une escouade de canards nageote vers la droite
Après qu’un congénère s’était dressé en verticale droite,
Battant des ailes vivement,
S’ébrouant pour mieux goûter l’instant.
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Plus haut, un groupe de marcheurs, tenace,
Tourne en rond, bâtons vifs découpant l’espace,
Bruit métallique, cliquetis des cannes
Frappant le sol, sans état d’âme.
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Au haut des arbres, après le vert tendre
On distingue déjà la douceur de l’ambre ;
Pour peu la paix se ferait,
N’était le grondement imparfait
D’une machine de la ville
Curant le fond ; bruit imbécile.
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Les premières feuilles doucement dérivent,
Jaunissent le vert de l’eau, là, près des rives.
Moi, je quitte l’endroit, misérable,
Le vacarme, ce jour, est insupportable.