Deux impressions de lecture

Deux impressions de lecture

Cher Monsieur L’éditeur – Laurent Tournesac

Résumé (Babélio) :

Pourquoi envoyer son manuscrit à des éditeurs lorsqu’on connaît les innombrables bévues que ceux-ci ont commises dans l’histoire littéraire ?
Lolita de Vladimir Nabokov : 6 refus, Harry Potter de J. K. Rowling : 12 refus, Murphy de Samuel Beckett : 42 refus, L’Affaire Jane Eyre de Jasper Fforde : 76 refus, Le Boogie des rêves perdus de James Lee Burke : 111 refus… Et que dire des échecs essuyés par Marcel Proust, Julien Gracq, George Orwell, Giuseppe Tomasi di Lampedusa, Jack Kerouac, John Kennedy Toole, Andreï Makine, Amélie Nothomb et tant d’autres ? L’expéditeur de cette lettre révèle à un éditeur, rencontré lors d’une soirée, pourquoi il n’enverra jamais ses manuscrits aux gens de sa profession. Il n’a aucune confiance en leur jugement !
Il rappelle dans ces pages combien l’histoire littéraire, parsemée d’embûches, recense de chefs-d’œuvre rejetés avant que la chance, le hasard ou la persévérance les sortent in extremis de l’ombre à laquelle ils semblaient condamnés.
Au-delà des anecdotes, ce correspondant tente de cerner les raisons de ces surprenantes méprises, les limites du métier d’éditeur, ses écueils… Au terme de sa réflexion, changera-t-il d’avis, fera-t-il lire ses textes malgré tout ? Ce qui est certain, c’est que cette lettre ouverte consolera tous ceux dont les tiroirs recèlent des manuscrits refusés. Peut-être est-il temps de les ressortir, de s’armer de patience, de détermination et de se battre pour eux ?

Ma lecture :

Je vois trois autres avis su amazon, positifs

Bien que concernė par le thème (lettres de refus), j’ai lu ce livre sans plaisir. La langue est parfaite, admirable même. Pour moi, le livre se présente surtout comme un étude de cas très documentée, presque scientifique. Ce côté que j’ai ressenti comme « catalogue » ne m’a pas du tout emporté. J’ai eu de plus le sentiment que la rigueur des démonstrations se voulant implacables se faisait sur un ton un peu « bel esprit », qui m’a également déplu. Mais c’est d’une belle écriture.

Trois- Valérie Perrin

Résumé (Babelio) : « Je m’appelle Virginie. Aujourd’hui, de Nina, Adrien et Etienne, seul Adrien me parle encore.
Nina me méprise. Quant à Etienne, c’est moi qui ne veux plus de lui. Pourtant, ils me fascinent depuis l’enfance. Je ne me suis jamais attachée qu’à ces trois-là. »
1986. Adrien, Etienne et Nina se rencontrent en CM2. Très vite, ils deviennent fusionnels et une promesse les unit : quitter leur province pour vivre à Paris et ne jamais se séparer.
2017. Une voiture est découverte au fond d’un lac dans le hameau où ils ont grandi. Virginie, journaliste au passé énigmatique, couvre l’événement. Peu à peu, elle dévoile les liens extraordinaires qui unissent ces trois amis d’enfance. Que sont-ils devenus ? Quel rapport entre cette épave et leur histoire d’amitié ?
Valérie Perrin a ce don de saisir la profondeur insoupçonnée des choses de la vie. Au fil d’une intrigue poignante et implacable, elle nous plonge au cœur de l’adolescence, du temps qui passe et nous sépare.

Ma lecture :

Moi qui ne lis quasiment jamais de « pavés », j’ai osé entamer la lecture de ces 765 pages et alors, là, j’ai été complètement séduit et j’ai foncé, foncé vers la fin, tant je voulais connaître l’issue . Je décerne un immense bravo à l’auteure car je pense que je n’avais pas eu un tel coup de cœur depuis « Réparer les vivants » de Maylis de Kérangal. Vers le milieu de l’ouvrage apparaît un personnage dont pendant près de deux cents pages je n’ai su déterminer qui c’était. Pour moi, un superbe livre J’ai déjà deux autres livres d’elle dans ma PAL.

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