Le Vice-Consul (Marguerite Duras ; note de lecture)

Présentation de l’éditeur

Qui est le vice-consul de Lahore ? Pourquoi a-t-il tiré de son balcon dans la direction des jardins de Shalimar où se réfugient les lépreux et les chiens ? Quel étrange attrait exerce sur lui Anne-Marie Stretter, ambassadrice à Calcutta ? Quelle est l’histoire de cette mendiante folle qui berce la rue de ses chants ? Un roman de l’extrême misère : celle de l’Inde, mais aussi et surtout celle du coeur. Michaël Lonsdale était déjà le vice-consul dans le film India Song de Marguerite Duras. Ami et interprète fidèle de l’auteur, au théâtre comme au cinéma, il sait mieux que personne restituer toute l’intériorité et la modernité de son écriture. Son timbre de voix si sombre et si particulier sert à merveille l’énigme de ce texte.

Quatrième de couverture

Qui est le vice-consul ? Pourquoi tirait-il de son balcon dans la direction des jardins de Shalimar où se réfugient les lépreux et les chiens de Lahore ? Pourquoi adjurait-il la mort de fondre sur Lahore ? Un roman de l’extrême misère : celle de l’Inde, mais aussi celle du cœur, débordant de culpabilité.

 

Biographie de l’auteur (amazon)

Née en 1914 près de Saigon (Cochinchine), d’une mère institutrice et d’un père professeur de mathématiques, Marguerite Donnadieu se fixe définitivement en France en 1932. Elle se marie avec Robert Antelme en 1939, et publie son premier roman (Les Impudents), sous le pseudonyme de Marguerite Duras, en 1943. Résistante pendant la guerre, communiste jusqu’en 1950, ayant activement participé à Mai 68, Marguerite Duras a développé une écriture protéiforme considérable (cinéma, théâtre, articles de presse, romans et récits). Elle est décédée le 3 mars 1996 à Paris.
Ma lecture
J’ai choisi de lire ce livre, ayant entendu Duras dire dans une interview que c’était son préféré.
personnellement, j’aime – en tout cas j’ai beaucoup aimé – l’écriture blanche de cet auteur. Elle fut même déterminante pour ma propre entrée en écriture avec « Saisons d’une passion » (première édition 2002, réédit. 2007- Chloé des lys).
Ici j’ai eu beaucoup de mal à entrer dans ce récit que j’ai trouvé énigmatique, éclaté, à déchiffrer dans ses pointillés. Aussi ma lecture fut-elle également très fragmentée, ce qui concourut peut-être à mon impression d’ensemble, au total très mitigée. Malgré de beaux passages d’écriture çà et là, j’ai pourtant le plus souvent trouvé celle-là bizarre, faite de points de vue multiples qui s’enchevêtrent, bref difficile à suivre.

4 réflexions sur “Le Vice-Consul (Marguerite Duras ; note de lecture)

  1. Il arrive que l’on n’arrive pas à entrer dans un film ou un livre. Parfois c’est dû à notre propre humeur ou état d’esprit, mais d’autres fois ça vient aussi de l’oeuvre qui ne résonne pas pour nous. Et moi je suis maintenant trop « vieille » pour me dire que j’y reviendrai plus tard, je sais que non 🙂

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    1. Là je me suis dit soit j’ai beaucoup changé en 20 ans, soit c’est du Duras atypique dans le sens où il m’aurait paru poussé à l’extrême, au point d’en paraître peu compréhensible pour moi.

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